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4,03

sur 478 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  

Même bien branché sur l'actualité littéraire, il arrive que l'on découvre à distance des oeuvres qui ont fait du bruit bien au delà de Landerneau. C'est le cas pour le Livre de Dina, début de la saga nordique de Herborg Wassmo. Et c'est une bonne surprise différée. Après un début peu clair, la magie opère et l'on se passionne pour l'héroïne

L'histoire est centrée sur la sulfureuse Dina, marquée à jamais par la mort de sa mère, dont elle est responsable. Cet événement tragique la hante à tout jamais et conditionne ses prérogatives de vie et de mort sur quiconque se dresse sur son chemin. Rien ne peut influer sur sa manière d'être, ni les conventions sociales, ni les états d'âme de ceux qui l'entourent. Son mariage marque la sortie de l'enfance, mais la rebelle n'intègre pas les codes établis, pour le malheur ou le bonheur de ceux qui la côtoient.

Dina livre un permanent combat intérieur, habitée par tous les défunts qui ont compté pour elle. Les rencontres, les décisions, les choix qui peuvent paraitre arbitraire pour son entourage, donnent lieu à d'intenses débats de conscience. Dina peut donner l'image d'une égocentrique dénuée de compassion, obéissant à d'impérieuses et secrètes injonctions.

La nature est intimement liée au destin de la communauté, magnifiquement décrite et constituant à elle seule quasiment un personnage, influant sur l'ordre logique des saisons et infligeant ses contraintes aux humains soumis.

Les dialogues sont percutants, aidés en cela par le style abrupt de l'expression de l'héroïne, peu encline à parler pour ne rien dire.

Cela suffit pour susciter l'envie de poursuivre la série avec le destin de Benjamin, l'enfant de Dina, qui découvre l'un des terribles secrets de sa mère



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Reinsnes, au nord de la Norvège. Dina n'est qu'une enfant lorsqu'elle assiste, impuissante à la mort de sa mère, ébouillantée dans un lavoir. Depuis ce jour, elle vit avec le poids de la culpabilité et entre dans une période de mutisme. Son enfance est compliquée. Son père se remarie et l'entente avec sa belle-mère est électrique. Les seuls objets qui l'apaisent sont les portraits de sa mère qui habillent les murs de la maison et un livre qu'elle gardait précieusement. La situation devenant difficile au fil des années, son père finit par la confier à une famille vivant dans une métairie à Helle, à quelques kilomètres de chez elle. Lorch, son précepteur, lui fait alors découvrir la musique.
"Quand Lorch commença à jouer, les yeux gris clair de Dina se révulsèrent comme si elle allait s'évanouir. Les larmes coulaient à flots le long de ses joues, et elle faisait craquer les jointures de ses doigts au rythme du violoncelle. Quand Lorch vit l'effet que faisait la musique sur la petite fille, il s'arrêta, effrayé. C'est alors que le miracle se produisit."

Quelques années plus tard, alors qu'elle n'a que seize ans, Dina épouse Jacob, un veuf de vingt ans de plus. Rebelle, n'aimant pas se plier aux règles et aux convenances, Dina découvre sa nouvelle vie d'épouse.

En trois tomes, Herrbjorg Wassmo raconte la vie d'une femme au destin sombre dans une Norvège hostile des années 1840 dans cette trilogie composée des titres "Les limons vides" (Livre 1), "Les vivants aussi" (Livre 2) et "Mon bien-aimé à moi" (Livre 3). Chaque ouvrage s'ouvre sur une nouvelle période.

Dans les toutes premières lignes, Dina est une femme mariée. Elle se trouve au bord d'une falaise. Il fait un froid glacial, le traîneau qui la transportait elle et son mari est renversé. le vide n'est pas loin. La neige est à perte de vue. Un drame se profile sans qu'on en connaisse encore les circonstances.
A partir de ce moment, on fait un bon dans le passé, on bascule alors dans son enfance.

Dina est une petite-fille trop tôt confrontée au pire. La perte de sa mère et un père absent l'amènent à se renfermer et à devenir ce petit être sauvage qui ne trouve du réconfort que dans le monde qu'elle s'est créé.

D'une enfant perdue, à une adolescente au caractère indomptable, Dina devient une femme de poigne, enfermée dans un univers mystique. C'est également une femme à la beauté exceptionnelle qui fascine autant qu'elle impressionne.

"Le livre de Dina" est le portrait d'une femme dont les obstacles liés à la rudesse du Nordland et à la vie à la campagne ne l'empêcheront pas de découvrir des bonheurs simples et essentiels. Une très bonne lecture pour ce mois de décembre.


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Dans le lointain Nordland, à Reisnes, règne la nouvelle épouse du maître, Dina. Enfant, elle a grandi seule après avoir causé, intentionnellement ou non, la mort de sa mère dans des circonstances atroces. Abandonnée de tous, elle s'est forgée un caractère farouche et libre. Dina est une sauvageonne, Dina ne reconnaît aucune règle. Mais Dina joue merveilleusement bien du violoncelle et c'est ainsi que Jacob est tombé sous son charme.
Le mariage n'assagit pas la jeune femme. Son vieux mari est de plus en plus épuisé par ce personnage insaisissable et insatiable. Elle ne fait que ce qu'elle veut. Et la mort finit par frapper de nouveau la vie de Dina.

Le roman, premier tome du Livre de Dina, s'ouvre sur le récit de la mort de Jacob (je n'en dirai pas plus à ce sujet, à vous de découvrir comment cela s'est passé). Dès le début, nous avons un aperçu assez complet de l'héroïne de la trilogie. Au long de l'histoire, on se laisse tantôt toucher, tantôt exaspérer par cette satanée Dina. Elle ne respecte rien ni personne, c'est une musicienne extraordinaire ; elle est forte et fragile à la fois.
Le tout se déroule dans la Norvège du XIXème siècle. Comment ne pas se laisser charmer par l'évocation des villes et des fjords de ce superbe pays (Trondheim, Bergen...) ?
J'étais un peu sceptique au début de ma lecture. Finalement, je pense que je retrouverai avec plaisir l'ambiance froide et terrible à travers les deuxième et troisième tomes !

Challenge ABC 2015/2016
Challenge Petits plaisirs 2016
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Littérature norvégienne, je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit de ce domaine et ayant reçu le Testament de Dina (dernier tome de la saga), je ne concevais pas de le lire sans connaître les précédents romans qui composent cette saga.

Dès les premières lignes, les premières pages, on ressent tout de suite une atmosphère glaciale, un malaise, de par les événements qui sont décrits mais aussi par les personnages et le rythme de l’écriture.

Dina et son cheval Lucifer, rentrent seuls, elle muette et ne pouvant donc donner aucune explication sur l’absence de Jacob, son mari qui aurait dû l’accompagner. On découvre très vite que cette jeune femme est hors norme. C’est une sauvageonne, entière, instinctive, qui n’agit que suivant ses désirs, suivant ses règles.

Dans son enfance, un drame dont elle est peut-être responsable, va avoir des répercussions sur son psychisme, sur sa vie, sur ses actes. Elle va évoluer au milieu des esprits, des fantômes, de la religion (chaque chapitre débute par une citation extraite de textes bibliques) et de ses pensées intérieures.

Je suis Dina, qui regarde le traîneau et sa charge dévaler la pente.

D’abord, il me semble que c’est moi qui y suis attachée. Parce que la douleur que je ressens est plus forte que tout ce que j’ai ressenti jusqu’à présent. A travers une réalité limpide comme le verre, mais hors du temps et de l’espace, je reste en contact avec le visage sur le traîneau. (p11)

Après le prologue qui décrit un épisode tragique mais qui garde des zones de mystère, le roman commence par le Premier Livre, laissant augurer une saga à venir et nous plongeons dans le passé de Dina pour découvrir qui elle est, en remontant dans son enfance.

Je suis Dina, entraînée à la suite de l’homme dans le tourbillon du torrent écumant. Puis il passe de l’autre côté. Je n’arrive pas à saisir le dernier instant, ce qui m’aurait fait découvrir ce que tout le monde redoute. Le moment où le temps s’arrête.

Qui suis-je ? Quand, où et à quel endroit ? Suis-je à jamais damnée ? (p14)

Qui est Dina, comment devient-elle cette femme, sauvage, rebelle, que tout le monde craint et respecte. Dotée de capacités mathématiques exceptionnelles, douée pour la musique, elle joue du violoncelle de façon sensuelle, comme pour s’envelopper dans les notes et faire taire ceux qui l’entourent.

Une bonne femme mariée qui grimpait aux arbres, qui se promenait en sous-vêtements à son propre mariage, qui n’avait pas su lire avant l’âge de douze ans et encore rien d’autre que la Bible, et qui montait à cheval à califourchon et sans selle, devait nécessairement porter les fautes des générations antérieures. (p113)

Elle n’a aucune pudeur, aime plus le contact avec les domestiques, la nature et les animaux qu’avec ses proches. Elle décide qui elle aime, on ne peut lui dicter sa conduite ni ses choix. C’est elle qui fixe les règles : où, quand, comment et avec qui.

L’auteure a construit un personnage entier, presque « animal » tant par sa façon de vivre, son caractère, ne respectant aucune convention, se moquant des remarques et injonctions mais qui est habitée par une vie intérieure faite de souvenirs qui reviennent la hanter.

Il s’agit également d’une femme moderne (l’action se situe au milieu du 19ème siècle) : Herbjorg Wassmo en fait une sorte de féministe avant l’heure, qui ne veut pas que sa vie soit gouvernée par les hommes, par les règles ancestrales.

– Ben, si j’avais été un cheval ? ou un bateau ? Alors j’aurais eu l’droit d’me montrer ? Alors que la Dina, elle doit rester invisible ? (p124)

Elle revendique son droit à la liberté, à décider de ce qu’elle fait de sa vie, ne s’embarrasse pas des lois, elle a sa propre loi. Si elle aime c’est totalement mais si on la blesse, si on lui fait du mal, tel un animal elle se venge

La vengeance de Dina pouvait être terrible. Il commençait à la connaître maintenant. Ce qu’elle voulait, c’était posséder les autres sans être elle-même possédée. (p139)

J’ai rarement lu de récit où le personnage central est une femme d’une telle force, d’une telle détermination, si imprévisible. Rien ne lui résiste : mariage, famille, amitié, elle décide qui elle aime, qui l’entoure, qui devra partir. Comme je vous l’ai dit c’est une instinctive : elle « sent » les gens et quand elle les aime, elle comprend, elle ne juge pas, elle les respecte même. On a parfois le sentiment d’être face à une femme-enfant, une enfant sauvage dont le plus grand plaisir est de chevaucher son cheval, sans selle, d’affronter les éléments, de se nicher au sommet d’un arbre et d’embrasser le monde qui l’entoure.

Elle peut être provocante mais en a-t-elle conscience ? Tout ne semble que jeu, expérience, association de sensations mais elle peut taire certaines choses, être également manipulatrice, dangereuse pour qui n’est pas honnête.

C’est une sorte d’animal doué de sens basiques, d’une logique bien à elle et je pense que dans les livres suivants (dont j’ai déjà commencé le deuxième) je vais découvrir bien d’autres facettes de cette walkyrie, intelligente à sa façon, brutale mais aussi voluptueuse quand elle aime, voire sensuelle.

L’écriture est aussi froide, directe,à l’image du climat qui règne dans ce pays au-delà du cercle polaire, mais aussi à l’image du personnage central. Tout n’est pas révélé, chaque lecteur peut interpréter les événements à sa manière, à moins que l’auteure ne révèle dans les tomes suivants certaines vérités.

On est un peu dérouté au début de la lecture par le style à la fois poétique, mêlant religion, monde intérieur de Dina et réalité. On ne comprend pas tout car tout ne nous est pas donné, volontairement, mais la découverte, au fil des pages, permet de reprendre l’histoire parfois sous un autre jour.

Pour une fois l’héroïne n’est pas idéale, parfaite, ne répond pas aux normes habituelles de la féminité, elle est complexe, mystérieuse, ambiguë, oscillant entre folie, rudesse et bon sens, mais, pour ma part, je l’ai trouvé attachante, déroutante malgré tout justement par ce côté décalé, moderne, hors norme…… Et finalement qui est Dina ?

Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)
Mais toute cette antipathie cachait une corde qui vibrait. Une curiosité. Celle de découvrir ce qui poussait les gens, comme Jacob, à de telles folies. Celle de découvrir comment une gamine pouvait prendre le contrôle de toute une propriété. Sans même avoir à lever un doigt. (p161)
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Dina, une gamine du nord de la Norvège des années 30 du XIXe siècle, devient un chat sauvage indomptable après un traumatisme subi qui lui fera perdre la parole. Je ne vous dis ni lequel, ni les circonstances du drame (la 4e de couverture en dit d'ailleurs trop et reflète assez mal le contenu puisque Dina n'est pas une recluse) Elle vit avec son père, commissaire, veuf. le père ne sait pas comment gérer sa fille qui n'en fait qu'à sa tête. La seule chose qu'il ne veut pas, qu'il ne supporte pas, ce sont les cris et les pleurs. Il n'a plus la capacité à les supporter - il y a une raison liée à ce que je ne peux vous révéler. C'est aussi un homme à femmes qui se remarie assez vite après le décès de son épouse, Hjertrud. Dagny, la second épouse, ne fait pas bon ménage avec cette petite sauvageonne, qui lui en fait voir de toutes les couleurs. le commissaire décide d'embaucher un percepteur, M. Lorch, qui apprendra à compter, à lire et à jouer de la musique à Dina. Un premier miracle se produit quand elle entend la musique, qui peut exprimer ce qu'elle ne peut dire avec des mots. Et ce fait même lui fait recouvrer la parole.
Si le commissaire souhaite le meilleur pour sa fille tout en ne sachant pas comment la gérer, il commet quand même quelque chose d'assez dingue : il cède à son ami Jacob, 48 ans, Dina, 16 ans, comme épouse. le pauvre type ne sait pas ce qui l'attend ! C'est bien ce qui est cocasse dans cette histoire. Il y a quelques scènes croquignolettes...
Herbjorg Wassmo nous dresse un portrait haut en couleur d'une gamine puis d'une jeune femme qui n'a pas de limites ! Non pas qu'elle soit une femme libre au sens où elle serait consciente de l'être, mais parce qu'elle est traumatisée, ce qui lui est arrivé la poursuit encore et toujours. C'est une vraie furie pétrie de douleur qui ne fait de cadeau à personne. Pas qu'elle soit méchante, mais elle n'a pas d'éducation. Elle ne connait pas les convenances de la vie en société. Il y a un côté naïf et spontané chez elle. En même temps, c'est quelqu'un de très intelligent. Un sacré caractère. Une sorte d'Atilla en jupon (quand elle en a un !). Partout où elle passe, l'herbe trépasse. Lol ! Dina sème la mort sans le vouloir. le livre commence sur un accident de traineau et se termine là dessus. Elle découvre aussi des bizarreries dans les comptes de Jacob, alors que lui, gros bêta, n'a rien vu.

Herbjorg Wassmo écrit sans s'encombrer de tabous. Il y a pas mal de scènes sulfureuses, cocasses voire drôles. Son récit galope comme un cheval indompté, à l'image de son héroïne. On ne s'ennuie pas 5 minutes. Un livre qui plaira à ceux qui aiment l'action.
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Mais qui est Dina ?

Une femme qui a cinq ans a tué sa mère par accident, et qui a été jugée comme responsable par son père et rejetée... Sans éducation, elle est devenue une femme sauvage... forte et déterminée, elle ne marche qu'à l'instinct et se moque des conventions.

J'ai adoré...

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Bonsoir
je viens de découvrir Wassmo pour valider pour un challenge un auteur norvégien
Je souhaitais un petit livre et j ai pris celui-ci au hasard
Une agréable surprise
Un mariage arrangée l'entêtement d une jeune fille qui veut vivre sa vie et se moque des qu'en dira t on
Je ne voudrais pas oublier de vous parles des paysages qui sont sublimes.
Je vais vite découvrir la suite de ce roman.
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Voici un livre qui a bien été écrit par une femme.
C'est un peu du K. Pancol mais, comment dirais-je, sans le foutage de gueule
de cette dernière.

Un portrait d'une puissance de la nature avec les attributs d'un ange diabolique
dans le corps d'une gamine qui va bientôt devenir une femme à la beauté envoûtante.

J'avais lu ce livre il y a une bonne dizaine d'années, mon premier contact avec les écrivains du
Nord, si à la mode de nos jours.
J'étais passablement en panne de lecture dernièrement, j'ai donc décidé de relire la saga du
livre de Dina pendant quelques jours de vacances.
Et je ne l'ai pas regretté.
Ce livre se lit comme l'on boirait du petit lait.
Tout est bien à sa place avec l'originalité du style en plus.
Cerise sur le gâteau, l'auteur, qui a l'air de bien connaitre l'histoire de son pays, nous gratifie
d'un retour dans un passé qui semble très lointain et dans lequel la relation entre maîtres et
serviteurs était beaucoup plus imbriquée que ce qu'elle est de nos jours.

Malgré l'excentricité de certains personnages et un certain parfum d'eau de rose qui en émane, le tout reste très authentique et parfaitement amené.
La vie dans le Nord de la Norvège au milieu de paysages à la beauté majestueuse et mystérieuse génère une envie irrésistible de faire un retour en arrière pour se retrouver parmi tout ce petit monde mais du côté des maîtres, bien évidemment.
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(Tome 1 de la trilogie : La le livre de Dina) Véritable saga nordique: La destinée d'un personnage charismatique et profond, Dina. Portrait de cette femme et de ses différentes facettes tout au long de sa vie : la fillette, la jeune fille, la femme d'affaire, la mère et la maitresse. ôde à la femme sauvage Récit très romanesque propice à l'évasion --> contexte grandiose ( Fjords... nuits polaires...)
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Grâce à notre bibliothèque d'entreprise j'ai découvert Herbjorg Wassmo et la littérature norvégienne. Née en 1942, ancienne institutrice, elle vit près du cercle polaire et écrit depuis plus de vingt ans. Elle est très connue dans les pays scandinaves. Les limons vides est le premier tome du livre de Dina porté à l'écran en 2003, avec Gérard Depardieu.

Ce roman est écrit dans un style original, rafraîchissant, presque comme une légende.

Dina est actrice involontaire de l'accident qui va coûter la vie à sa mère. Victime et coupable, elle grandit abandonnée, comme une enfant sauvage, avant d'être initiée à la musique par un professeur de violoncelle et de piano. Jeune-femme indomptable, insoumise et libérée, elle vit entre une réalité sans limites et sans contraintes qu'elle impose à son entourage et un monde parallèle où elle retrouve sa mère.

J'ai déjà hâte de lire la suite Les vivants aussi.
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