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Critique de nounours36


Le début du roman commence par les mots suivants "La solitude me sonne dans la tête", Hatsu est une jeune lycéenne qui se cherche, qui ne s'intègre ni à sa classe ni à aucun groupe.



Sa meilleur amie Kinuyo lui lance des bouées pour la secourir et l'aider à s'intégrer, mais trop fier, elle refuse la pitié préférant se renfermer encore plus "Je préfère encore avoir l'air de choisir volontairement la solitude" . Elle découvre un autre exclu un garçon nommé Ninagawa, "Les rebuts s'assemblent aux rebuts". Ninagawa est un otaku fan d'une mannequin chanteuse vedette. Ninagawa a un look spécial "Une longue mèche de cheveux lui tombe sur les yeux. Des cheveux noirs et lourds comme s'il s'était vidé une bouteille de sauce soja sur la tête, des yeux rouges et brillants comme un gyrophare de voiture de police" Hatsu va s'intéresser à lui : pitié, sentiment profond, amitié ? Elle essaiera de le détourner de sa passion dévorante à coup de pied...

Roman très court, qui est proche de l'univers des mangas ou du "breakfast club", du malaise des adolescents à trouver leur place (dans la société ou dans les groupes), se faire accepter, ou bien s'accepter tel qu'ils sont. Un roman qui s'attache à décrire une 'lost generation' Japonaise, en proie à l'incompréhension la solitude et l'exclusion.

Risa Wataya obtient le prix Akutagawa en 2003 en même temps que Hitomi Kanehara pour sa première oeuvre Serpents et Piercings . Donc une année ou un double prix est décerné aux ados terribles. Risa Wataya sera en plus la plus jeune auteure a obtenir ce prix.
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