AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290262566
320 pages
J'ai lu (04/05/2022)
3.76/5   47 notes
Résumé :
Le volage marquis de Willingham vient de rompre avec sa maîtresse. Vexée, celle-ci se venge en lui reprochant d'être un amant lamentable. L'assurance de Jeremy est sérieusement ébranlée. Ses prouesses au lit sont-elles à la hauteur de sa réputation ? Est-il à son insu la risée de tous ? Il doit en avoir le coeur net ! Aussi fait-il appel à son "ennemie", lady Diana, une jeune veuve dont le franc-parler ne l'a jamais épargné. Il lui propose une brève liaison afin qu'... >Voir plus
Que lire après Chamailleries amoureusesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 47 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
J'ai préféré ce deuxième tome des Regency Vows de Martha Waters même si l'intrigue repose sur les mêmes ressorts, c'est-à-dire deux personnages qui passent leur temps à se chamailler plutôt que d'admettre qu'ils ont des sentiments l'un pour l'autre.

L'intrigue démarre quelques jours après le dénouement du premier tome. Nous retrouvons le groupe d'amis et quelques nouveaux personnages réunis pour une partie de chasse dans le domaine de Jeremy, notre héros, heureux célibataire et libertin notoire qui se retrouve poussé au mariage de toutes parts : sa grand-mère qui voudrait le voir perpétuer la lignée, une jeune fille qui semble chercher désespérément à mettre le grappin sur un mari, et surtout Diana, sa "meilleure ennemie" qui a parié avec lui qu'elle se débrouillerait pour qu'il se marie dans l'année... Et tout ceci alors que la dernière conquête de Jeremy a mis en doute ses talents d'amant et qu'il demande à Diana de le rassurer.


La plume de Martha Waters est agréable et le texte est plein d'humour, mais l'intrigue ne m'a pas toujours convaincue malgré la situation de départ qui était vraiment piquante. Par exemple, la relation entre Diana et Jeremy, qui devait juste être une aventure, est très longue à se concrétiser.

Chamailleries Amoureuses a donc été une lecture plaisante, mais elle ne m'a pas suffisamment enthousiasmée pour que je me lance dans la lecture du troisième tome, "Quand lady Turner s'en mêle".
Commenter  J’apprécie          240
Ah la collection Regency! Mes lectures sans prises de tête, mignonnes et spicy à la fois. Mon petit péché inavouable... Encore que, je publie quand même un avis sur réseau social après tout!

Ici pas trop d'originalité sur la personnalité de notre couple à se former : il s'agit de deux protagonistes qui adorent se "bouffer le nez"! Chamailleries, taquineries, réparties acérées, ils sont sur un ring et c'est à qui marquera le plus de points! Pour le coup, je trouve que Martha Waters donne souvent l'avantage à Diana (parce que plume féminine?) mais bon passons.

Diana justement qui est-elle? Une jeune beauté mais très calculatrice. Eprise d'un fort sentiment d'indépendance ( à cette époque on peut comprendre que c'est un luxe à chérir pour une femme l'ayant obtenue), veuve et ne manquant de rien (titre, fortune, maison...) mais... elle s'ennuie. En face, Jeremy, aristocrate cadet s'étant vu titré suite à la mort de son frère aîné, marquis décadent et irresponsable dont le plaisir notoire est de séduire femmes mariées / veuves les unes après les autres. Les deux se ressemblent énormément : ils ont tendance à afficher un masque de façade pour les protéger et ont également une grande propension à faire l'autruche. Ca y est, vous voyez les trucs venir? Ah non, j'oubliais le petit événement déclencheur : une lady aurait critiqué les prouesses sexuelles de Jeremy. Pour reprendre contenance, quoi de mieux que de demander à celle qui ne lui épargne jamais rien et qui a une petite réputation sulfureuse de lui venir en aide en étant son amante?

Voilà, le speech est donné. Il n'y a pas trop de surprises dans ce récit. Après, j'ai envie de dire, ce n'est pas du tout ce que l'on cherche. Non, on veut retrouver la bonne vieille recette : le badinage, les réparties, l'humour et les scènes un peu spicy. Tout y figure à sa juste place. Pour l'humour, j'ai souvent ri aux éclats : mention spéciale à la grand-mère!!!

J'ai été un poil déçue par ce que j'appelle "la scène drama" : cette scène où l'on arrive au point culminant mais il reste trop de pages pour qu'il ne se passe pas un dernier élément, un peu dramatique qui "mettrait en péril" cette sublime histoire d'amour. Pour le coup, je l'ai trouvé peu crédible et facilement évitable. Ca et "le manque d'expérience" de Diana...

Mais passons. C'est une lecture légère qui a remplit son rôle, les pages se lisant vite et bien.

J'avais lu de Martha Waters "Les caprices de Violet". On retrouve celle-ci et son mari, les deux faisant partie de l'entourage de notre duo, devenant ainsi des personnages secondaires qui ne manquent pas de sel. Il y a plusieurs clin d'oeil au titre précédent mais la lecture de ce dernier n'est en rien nécessaire pour la compréhension de ce titre-ci. En revanche, on peut résolument supposer que si la collection régency publie un autre titre de Martha Waters, il portera sur Emily ( et les déboires financiers de son géniteur) ou Penvale (trop préoccupé par le fait de retrouver son domaine que par quelque chose d'aussi trivial que l'amour). J'espère pour ma part que ce sera sur ce dernier.


Commenter  J’apprécie          180
J'ai découvert l'auteure avec son précédent livre : Les caprices de lady Violet. J'avais déjà été à deux doigts d'avoir un coup de coeur pour ce tome. Quelle ne fut pas ma joie en constatant que j'ai tout autant adoré cette histoire. En effet, on y découvre Diana et Jeremy ; un duo de choc, vous pouvez en être certain. Les protagonistes se connaissent depuis bien des années, mais leurs rencontres ne sont ponctuées que par des disputes. Ils sont en réalité le reflet l'un de l'autre, si bien qu'ils ne se supportent pas. Enfin... À première vue.
Ils vont passer un pacte, qui m'a plus que ravie, je dois l'admettre. Lady Diana va devoir juger des compétences sexuelles de son partenaire. J'ai adoré l'histoire, car on ne se retrouve pas en face de deux personnages effarouchés toutes les lignes. La tension entre les protagonistes est palpable et on en redemande toujours plus.
Dès le début, j'en suis venue à m'attacher à eux. Les piques lancées à tout-va étaient un régal.
J'ai aussi beaucoup aimé retrouver Violet et son mari qui étaient les protagonistes du tome 1.
J'espère que le troisième tome de cette saga sera traduit pour pouvoir profiter encore une fois de la plume magnifique de l'auteure.
Commenter  J’apprécie          133
Mignon sans plus :-)

Deuxième roman de l'auteure qui reste dans la même veine que le premier à savoir l'analyse du mariage dans l'aristocratie durant la période dite de la Régence. Une aventure en huis-clos dans un château lors d'une ‘party' de campagne où l'on retrouve les mêmes personnages que dans le premier opus et où nos deux héros découvrent qu'ils sont amoureux depuis longtemps.

Si l'histoire se laisse lire, l'ensemble manque un peu de peps et m'a laissée sur ma faim. Oui, il y a un peu d'humour ; oui, il y a un chouia d'érotisme ; oui, il n'y a pas que des couples hétéros ; oui, la succession d'activités dans ce genre de réunion est bien décrite. N'empêche, c'est un peu court pour un roman de plus de 300 pages qui tire en longueur et souffre de répétitions mal venues :-p

J'attends néanmoins la suite car souvent les seconds tomes sont les moins bons ;-)
Commenter  J’apprécie          142
Il y a quelques jours, je découvrais le premier tome de cette série de Martha Waters, non sans arrière pensée puisque je savais que le second tome, basé sur Diana, l'amie de Violet, arrivait. Pour ceux qui se pose la question il n'est pas indispensable de lire Les caprices de Lady Violet avant, mais si vous comptez lire les tomes, mieux vaut suivre l'ordre puisque ce sont les personnages d'un même cercle.

Diana s'est mariée dès sa première saison. Consciente que cette union la sortirait de sa situation. Pourtant, quatre ans après, elle est veuve et compte bien profiter de cette liberté acquise. Ce qu'elle aime c'est peindre, profiter de la bonne société et vivre selon ses principes. Alors quand son ennemi de toujours Jeremy, marquis de Willingham (et ami de son frère) lui assure qu'il ne se mariera jamais, elle ne peut pas résister à l'idée d'un pari. Bien décidée à gagner elle cherche la demoiselle parfaite pour lui. Mais quand celui-ci lui fait une proposition aussi inattendue que surprenante, son plan semble d'autant plus primordial à appliquer. Sa dernière maîtresse l'ayant qualifié d'amant lamentable, il compte bien avoir l'avis honnête de Diana, connue pour son franc-parlé.

Le premier tome m'avait plu mais j'avais été un peu chagriné par les extrêmes vers lesquels partait Lady Violet. En revanche, je ne savais pas vraiment ce à quoi je m'attendais avec Diana. Cette jeune veuve au tempérament bien trempée se moque du quand dira t-on. J'étais donc plus que curieuse de découvrir son histoire. Et je dois dire que j'ai été agréablement surprise ! Diana et Jeremy forment un duo vraiment génial et drôle. Leurs joutes verbales et leurs petits-coups sont bon-enfant et montre clairement que leur relation est bien plus que ça.

Je me suis rapidement mise dans l'ambiance. La plume de l'autrice m'avait déjà plu dans le premier tome et rebelotte ici. Nous sommes embarqués dans un ennemies-to-lovers assez classique mais très efficace. Nos deux personnages voient le mariage comme la pire des choses et l'amour encore plus. Quelle drôle de concept pour eux, qui ont soif de liberté. Il est d'ailleurs d'autant plus drôle de les voir se mentir à eux même.

Alors que Diana jette son dévolu sur Lady Helen, une débutante bien trop bavarde et collante pour le mettre dans les bras de Jeremy, lui, se voit limite en vierge effarouchée à tenter de fuir ce trop plein d'attention. D'autant que sa grand mère, compte bien sur ce pari pour voir son petit-fils enfin caser. Elle m'a quelque peu rappeler Lady Danbury (Bridgerton) par certains aspects en bonne entremetteuse qu'elle est. A côté de ça, la proposition de Jeremy à Diana quant à une liaison brève est aussi assez amusante. Diana a une réputation assez certaine et pourtant il n'en est rien. Si tout deux sont convaincus que cette expérience sera purement l'histoire de quelques jours, ils vont avoir l'horreur de découvrir de tomber dans leur propre piège. Reste néanmoins un point important, Diana est catégorique, pas de mariage pour elle.

Au fil des chapitres on se prend d'affection pour l'un et l'autre. Il est drôle de les suivre, se faire avoir et ne pas voir ce qui se trouve juste sous leur nez. Contre toute attente, leur relation n'ira absolument pas vite et même leur liaison arrivera tardivement. Comme quoi pour un volage marquis peut perdre tous ses moyens avec une femme telle que Diana. Quant à elle, tous les moyens sont bons pour ne pas voir l'évidence. Il est aussi plaisant de continuer de suivre les personnages secondaires, le couple du premier tome mais aussi les ceux du suivant qui commence à prendre de l'ampleur.

En conclusion, j'ai passé un très bon moment avec Chamailleries amoureuses. Ce second tome m'a plu et même plus que le premier. Diana et Jeremy sont vraiment attachants et très drôles. C'est de bonne guerre sans tomber dans l'extrême. Et puis les petits rebondissements en fin de tome étaient vraiment chouette. Hâte de poursuivre l'aventure avec l'histoire d'Emily !

Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle détestait réviser son avis sur les gens – c'était si pénible de devoir admettre qu'on avait eu tort.
Commenter  J’apprécie          90
Mais le temps lui manquait pour de telles réflexions : elle avait un plan à échafauder, les machinations d’une douairière à contrecarrer et la vie d’un marquis à pourrir. Bref, elle était une femme occupée
Commenter  J’apprécie          10
Vous vous chamaillez parce que vous vous ressemblez trop. Chacun se voit dans l'autre comme un miroir.
Commenter  J’apprécie          10
Du haut de ses dix-huit printemps, Diana Bourne avait déjà une conviction : les hommes étaient des idiots. Charmants parfois, séduisants à l'occasion, mais idiots néanmoins.
Commenter  J’apprécie          00
Notre relation a réveillé des sentiments en moi que je ne m'étais plus autorisé à éprouver. Aimer quelqu'un, c'est dangereux. Je l'ai appris à mes dépens.
Commenter  J’apprécie          00

Les plus populaires : Roman d'amour Voir plus
Livres les plus populaires de la semaine Voir plus


Lecteurs (95) Voir plus



Quiz Voir plus

1 classique = 1 auteur (XIX° siècle)

La Chartreuse de Parme

Stendhal
Alfred de Vigny
Honoré de Balzac

21 questions
566 lecteurs ont répondu
Thèmes : classique , classique 19ème siècle , 19ème siècleCréer un quiz sur ce livre

{* *}