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3,77

sur 352 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est un roman de 707 pages, qui sera idéal pour ceux qui aiment prendre le temps... Prendre le temps, de voir une histoire s'installer, s'ancrer dans son époque, prendre le temps de connaître les personnages, de voir les méandres de l'âme humaine, les fascinations qui naissent dans l'enfance et qui conditionnent toute la vie d'une personne.
Le petit Faraday a dix ans lorsque, pour la première fois de sa vie , il pénètre lors d'une garden party à Hundreds. Sa mère y est domestique, il n'a pas le droit de rentrer dans la maison, et pourtant grâce à une autre domestique, il s'y promènera, en toute discrétion et fascination...
Trente ans , environ, plus tard (soit après 1949 ) , devenu médecin généraliste, il est appelé au chevet de la jeune bonne de quatorze ans, pour une urgence. L'adolescente est terrorisée par des bruits , des choses qui se passent dans la maison.
Seul, ses parents étant décédés très tôt, le Docteur Faraday est choqué de voir l'état de délabrement de la propriété, l'isolement de ses occupants . Comme beaucoup de familles bourgeoises anglaises ayant subi des pertes financières, après la guerre, la famille Ayres n'arrive pas à faire face à l'entretien colossal que demande une telle demeure. Devenu le médecin de famille , il passera de plus en plus de temps à Hundreds où de plus en plus d'événements inexplicables se déroulent.
Si un fantôme rôde dans ce livre, ce n'est pas ce qui en fait sa saveur.
Très peu de suspens, on est loin du sentiment de frayeur que devrait éprouver un lecteur .
Non, le charme est ailleurs, dans l'écriture, dans la parfaite reconstitution historique ; on croirait lire une autrice ayant vécu à cette époque. (et même au XIX ° siècle). L'après -guerre, la bourgeoisie, les "ayant", qui peu à peu sont obligés de laisser la place à une autre classe sociale, celle qui entreprend (voir l'entrepreneur en bâtiment ...). Une classe sociale qui hérite de privilèges, de biens, mais qui ne sait pas forcément faire fructifier tout ça . Les blessures psychologiques ( le jeune Roderick , ancien pilote ).
Et cette maison, sublime et décrépie, héritée mais devenue fardeau...
Fantôme ou folie ?
Sarah Waters ne fait aucune démonstration, préférant laisser au lecteur plusieurs chemins, plusieurs idées. Et c'est peut- être plus fort encore, de devoir hésiter sur la fin, comme le docteur Faraday qui portera pour tout le reste de sa vie, sa vie solitaire, le fardeau des interrogations.
Un roman qui se mérite , à déguster si vous aimez la littérature anglaise, l'après-guerre, les belles maisons, et les ambiances mystérieuses.
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Nous sommes au milieu du XXe siècle dans une Angleterre ébranlée par le séisme de la 2e guerre mondiale et par les secousses du Blackout. Dans une vieille demeure de campagne, Hundreds Hall, les trois derniers membres de la noble famille Ayres luttent pour conserver les cendres d'un passé splendide mais évanoui depuis bien des décennies. La mère, Mrs Ayres, est une vieille femme charmante et élégante, mais trop affaiblie pour aider ses deux enfants dans ce combat permanent. Son fils, Roderick, ancien pilote de la RAF grièvement blessé pendant la guerre, ploie chaque jour davantage sous le fardeau des responsabilités ; tandis que sa fille, Caroline – une jeune femme « forte et solide » selon le voisinage, comprenez par là : « quelconque » – souhaiterait s'affranchir de toute cette servitude familiale sans en trouver le courage. Isolés et ruinés, les membres de la famille Ayres ne reçoivent guère de visites, à l'exception de celles du docteur Faraday, un médecin de village qui a pris en pitié leur solitude et ne cache pas sa fascination pour l'antique demeure aux milles recoins mystérieux.

Comme si la pauvreté et toutes les indignités qui s'ensuivent ne suffisaient pas, voici que d'étranges événements commencent à se produire à Hundreds Hall. Une agression troublante et atroce, des grattements dans les murs, des meubles qui se déplacent dans le silence de la nuit, d'effrayantes inscriptions griffonnées sur les tapisseries… Rien de bien inquiétant me diriez-vous ? Pourtant, les habitants de la maison en sont certains : quelque chose hante Hundreds Hall, quelque chose d'ignoble et de terriblement malin, quelque chose de nouveau et d'effroyablement ancien à la fois, un parasite, un indésirable qui n'aura de cesse de tourmenter les Ayres dans son désir venimeux de leur arracher leur demeure si douloureusement chérie.

Dans cette brillante relecture du mythe de la maison hantée, Sarah Waters nous offre une oeuvre fantastique « à l'ancienne », un lent crescendo dans l'anxiété où les frontières entre le surnaturel et la vie réelle sont si habilement brouillées que l'on peine à les différencier l'un de l'autre. Véritable esprit frappeur ou psychose collective ? Cette ambiguïté plane sur tout le roman et ne sera jamais tout à fait levée, accentuant subtilement l'atmosphère angoissante du récit. Elle est renforcée par le regard du docteur Faraday, principal narrateur du roman, dont les sentiments oscillent sans cesse entre le doute, la compassion et une attirance vaguement malsaine pour les événements qui ébranlent Hundreds Hall. A noter que, si les personnages – tous dotés d'une psychologie soignée – attirent facilement l'empathie, c'est bien le manoir lui-même qui marque le plus les esprits et se révèle un protagoniste à part entière qui, au fur et à mesure de l'avancée du récit, se mue en véritable monstre, décidé à dévorer ses occupants jusqu'à la moelle.

Lent, subtil et complexe, « L'Indésirable » laissera probablement sur leur faim les passionnés d'histoires horrifiques pures et dures. En revanche, il séduira sans aucun doute les amateurs de psychologie, de suspense et de scénarios à tiroirs. En ce qui me concerne, je sors très satisfaite de cette première excursion dans l'oeuvre de Sarah Waters et ne manquerai pas de lui rendre à nouveau visite dans les mois à venir.
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A quoi peut bien ressembler le quotidien d'une famille désargentée de la gentry britannique, après la fin de la seconde guerre mondiale ? C'est ce que découvre le docteur Faraday, appelé à Hundreds, l'imposante maison des anciens châtelains, cette maison même qu'il avait découvert trente ans auparavant, avec deux yeux d'enfant, dans tout son faste. Mais le temps des réceptions et du luxe est terminé pour les Ayres : la matriarche, veuve, pleure encore la perte de son aînée plusieurs décennies auparavant, Roderick, le fils, souffre de graves séquelles après la guerre, et Caroline, la fille, est une vieille fille au caractère bien trempé. Au fur et à mesure, ému par le dénuement et par le courage de cette famille, le docteur Faraday va s'attacher à eux, et à la maison, qui l'a fortement marqué dans son enfance. Mais justement, cette vieille maison aux proportions grandioses semble receler le secret d'une autre présence : bientôt, d'étranges évènements perturbent le quotidien. Oserait-on penser qu'Hundreds est hanté ? Mais que se passe-t-il donc dans la maison des Ayres ?

Sarah Waters manie avec habileté la psychologie des personnages et n'a rien à envier aux auteurs auxquels elle rend hommage.

La maison "hantée" devient alors le reflet des bouleversements d'une époque et d'un pays... hanté par son passé.

On peut lire un récit gothique, la déchéance d'une classe sociale, une saga familiale, tout cela réuni en un seul roman. Pendant 708 pages, l'auteure arrive à tenir le rythme et à divulguer toujours juste ce qu'il faut pour intriguer, pour inquiéter, sans ennuyer. Impossible à lâcher une fois commencé !

Un livre idéal pour les journées pluvieuses et froides que nous réserve cette fin d'année.
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La famille Ayres, propriétaire du domaine de Hundreds Hall en ce milieu du 20ème siècle , n'a plus d'argent et la demeure se dégrade .

Le Docteur Faraday , appelé pour soigner la jeune domestique constate avec effarement les dégâts du temps , lui qui avait été invité , gamin , à une fête d'anniversaire de la petite fille de la famille et en avait gardé un souvenir éblouissant.

Depuis, la petite fille est morte , deux autres enfants sont nés, Caroline , devenue une jeune femme indépendante et Roderick, qui garde de graves séquelles, physiques et mentales de ses blessures de guerre . La mère , Mrs Ayres est devenue veuve .

Le Docteur Faraday revient régulièrement, d'abord en tant que médecin puis comme confident et ami alors que des incidents dramatiques surviennent de manière inexpliquée ainsi que des événements étranges qu'il va tenter d'expliquer de façon rationnelle sans vraiment convaincre les habitants de la maison .

C'est elle qui est l'élément central du roman , cette demeure qui peut être à la fois magnifique lorsque le soleil inonde les pièces ou totalement austère et inquiétante quand il fait sombre et froid et que les outrages du temps deviennent encore plus évidents . Elle semble avoir une vie à elle et prendre ses occupants en otage.

Fascination envieuse de la part du médecin vis à vis de ce que représente ce domaine alors que sa mère n'y était qu'une employée et acharnement aveugle à vouloir survivre dans l'idée de classe supérieure pour la famille Ayres alors que le domaine est morcelé et que les lotissements grignotent peu à peu le parc , la tension monte au cours des pages et les événements surprennent le lecteur .

Si au début du roman on pourrait se croire dans un livre de Wilkie Collins , on est vite détrompé , l'époque a changé , on assiste à la fin de ces grands domaines qui faisaient la fierté de ses propriétaires et le surnaturel qui s'insinue sans que l'on ne puisse croire qu'à des manifestations d'origine uniquement mentales lui donne un caractère bien à lui .

J'ai aimé !
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Une histoire étrange, envoutante qui nous apporte à travers les couloirs de Hundreds Halls. On découvre les différents personnages de cet étrange maison, on se pose des questions sur les différents personnages. Par moments, je ne savais pas quoi penser sur chacun, untel se fait-il des idées ? Untelle devient-elle folle ? Sarah Waters nous laisse décider mais le roman est remarquablement bien mené. Par contre, le médecin m'a un peu agacé...
C'est vrai qu'on peut se poser la question pour Caroline... je pense que c'est possible.
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700 pages et pas une minute d'ennui ! Si, si c'est possible !
Une vielle demeure anglaise qui tombe en ruine sous le poids de son histoire et de l'usure du temps, une mort injuste, des fantômes dans chaque recoin, une famille qui a connu le faste et qui résiste comme elle peut mais qui finalement sombre petit à petit, et des phénomènes inexpliqués : tous les ingrédients sont là pour passer un bon moment !
J'avoue que je suis assez fan de la littérature anglaise de la fin du XIX, et cette ambiance est parfaite pour une lectrice pour moi, même si l'auteure est pour le coup contemporaine.
Le fil conducteur, c'est ce fameux docteur : Dc FARADAY que l'on suit et qui par une succession d'évènements va être littéralement phagocyté par cette famille et ses problèmes. le jeu des sentiments, le jeu des dialogues m'a beaucoup plu. Les descriptions de la maison, sont vraiment bien travaillées, on a littéralement l'impression d'aller de pièce en pièce.
Le seul bémol que je pourrais trouver est peut-être la fin de l'histoire qui s'arrête de manière un peu trop abrupte. Car après avoir passé autant de temps en compagnie des personnages, j'aurais aimé une fin un peu plus explicite.
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Une ambiance gothique ? Un manoir perdu dans la campagne anglaise ? Une entité malveillante ? Il n'en fallait pas plus pour me laisser convaincre par "L'indésirable", que j'ai lu dans sa version originale "The Little Stanger". J'avais de plus eu de très bons échos sur le style de Sarah Waters !

Le roman mélange habilement des éléments traditionnels qui peuvent paraître archétypaux : une vieille maison historique qui tombe en ruines, une famille isolée hantée par un passé dramatique, un étranger qui se rapproche des occupants... Mais l'autrice parvient à en faire un récit envoûtant en déjouant nos attentes et en installant une atmosphère lourde et des personnages d'une grande finesse psychologique.

L'aspect paranormal est présent mais n'est distillé qu'avec parcimonie. En ce sens, le roman respecte les codes classiques du fantastique. Notre protagoniste, le Dr Faraday, est un cartésien qui tentera d'expliquer l'ensemble des étrangetés qui frappent les Hundreds (nom de manoir) de manière rationnelle jusqu'à frôler le syndrome de Scully par moments.

Le récit pourra paraître un peu lent. Les descriptions sont nombreuses. Elles concernent notamment les personnages, car ils ont chacun des personnalités complexes. Mais ces moments de pause dans les événements installent une atmosphère lourde, anxiogène et suspicieuse. Hundreds devient un personnage à part entière qui inquiète et jette une ombre insondable sur les personnages et les événements.

De plus, les éléments fantastiques arrivent de manière graduelle. Ils ne sont jamais trop exagérés pour que l'on cesse d'y croire, et l'on est curieux de savoir quel sera le prochain incident qui frappera les habitants du manoir. Au contraire, l'entité est subtile et arrive à créer des événements dérangeants qui posent sérieusement la question de sa propre santé mentale. Est-ce qu'on réagirait comme le Dr Faraday ? Est-ce qu'on croirait réellement à l'existence d'une sorte de malédiction maligne hantant la maison ?

La grande réussite est de parvenir à maintenir le doute. "L'indésirable" met en scène des personnages qui y participent grandement. La fragilité psychologique des résidents des Hundreds est mise en scène avec minutie. Peu palpable au début, chacun sera mis à l'épreuve et devra explorer ses points de faiblesse, parfois jusqu'à la rupture. La scène la plus marquante étant sans doute celle de Madame Ayres, qui subira le gros du courroux qui frappe le Manoir.

Le final laisse quelques indices, mais est également déchirant. Les dernières pages ne sont pas l'explosion d'horreur à laquelle on aurait pu s'attendre, mais plus une descente aux enfers réaliste et prosaïque. Mais qui demeure terrifiant à sa manière, un point final dramatique.

Enfin, l'écriture est d'une grande délicatesse et sert admirablement le récit. Sarah Waters décrit les sentiments avec soin, ce qui nous immerge dans l'histoire. de même, les descriptions du vaste domaine des Hundreds sont évocatrices et puissantes. Elles nourrissent une atmosphère lourde, tendue, qui respire la gloire passée et une ambiance fin de race.

Malgré quelques lenteurs, L'indésirable est un tour de force pour un récit aussi codifié que celui de la maison hantée. Grâce à ce roman qui en a tous les archétypes, Sarah Waters montre que même les histoires que l'on pense avoir lues des milliers de fois peuvent être revécues à loisir si l'ensemble est de qualité.
Lien : https://lageekosophe.com/
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Un livre à l'atmosphère envoûtante qui brouille les cartes du temps.

A quelle époque sommes nous? Les personnages viennent de traverser les troubles et souffrances de la seconde guerre mondiale et pourtant...

Les indices chronologiques sont floutés par une ambiance fantastique subtile et de nombreuses références à des auteurs de genre : E. A. Poe, H. James ...

Entre roman social et psychologique, entre sentiments et sournoises présences de l'ombre, la plume de cette brillante romancière suit le déclin de ce qui fut une fastueuse propriété de la campagne anglaise et de ses habitants.

Parfait pour une lecture d'automne!
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Sarah Waters nous plonge, avec « L'Indésirable« , dans un récit d'un grand clacissisme de par son style d'écriture et le sujet même de l'histoire qui nous est contée. Elle prend surtout le temps de distiller une atmosphère oppressante au coeur de cette propriété ancestrale de Hundreds Hall. Ce roman m'a rappelé les classiques de la littérature anglaise du XIXème siècle. L'écriture est ciselée, les descriptions des différents protagonistes de ce récit ainsi que celles de la propriété, suscitent nombre de questionnements qui nous amènent à tourner les pages avec ferveur jusqu'au dénouement final. Je ne vais pas trop insister sur l'histoire qui est somme toute assez classique, mais bien plutôt sur ce climat qui s'installe au fur et à mesure que l'histoire se déroule avec une maestria qui nous prouve s'il en était besoin que Sarah Waters est décidément une écrivaine au talent d'écriture immense. Si vous aimez les récits qui prennent leur temps, les atmosphères quelque peu surannées, je ne peux que vous recommandez « L'Indésirable » qui vient tout juste d'être adapté au cinéma. On est pas surpris de voir ce livre bénéficier d'une adaptation de la sorte, tant les décors de cette demeure plus que troublante forment un appel à l'imaginaire gothique. le seul écueil que je pourrais soulever concerne les quelques longueurs qui parsèment ce roman fantasmatique, qui pour le reste, se lit avec avidité.
Lien : https://thedude524.com/2018/..
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On est avant tout dans le roman d'ambiance: la campagne anglaise, un manoir sinistre, une vieille famille rattrapée par le monde moderne, un passé en pleine déliquescence. Il faut près de 200 pages pour entrer réellement dans la partie du récit la plus intéressante, mais dès le départ il est fait mention de l'étrangeté des lieux. La maison est un personnage à part entière, si ce n'est même le personnage principal. On est ici dans la littérature gothique et dans le fantastique au sens premier du terme: le doute subsiste quant à la présence du surnaturel (je ne vous dis pas si la fin éclaircit ce point ^^).

Le Dr Faraday est le narrateur et son point de vue est extérieur: s'il semble s'incruster dans la vie de la famille Ayres et nourrit une forme d'obsession/fascination pour la maison, il n'y vit pas et ne rapporte de première main aux lecteur-ice-s que quelques éléments étranges. Pour les autres, il ne fait que raconter les témoignages des Ayres et de leurs domestiques. Véritable maison hantée ou hystérie collective? Faraday penche pour la seconde option. A tort ou à raison?

La fascination que la maison exerce sur le narrateur est assez rapidement transmise aux lecteur-ice-s et l'ambiance qui y règne, inquiétante à souhait, font la force d'un récit qui n'est pas dénué de longueurs, notamment au début. L'autrice prend son temps pour installer petit à petit un contexte de plus en plus dérangeant et distiller la folie et/ou la peur chez ses personnages. ça fonctionne très bien, on a envie de découvrir le fin mot de l'histoire. J'ai vu que certain-e-s n'étaient pas sûr-e-s d'avoir compris correctement la fin, du coup je me demande si je l'ai bien comprise, même si je n'avais pas ce genre d'incertitude en refermant mon livre ^^

Il y a d'autres éléments de l'intrigue et au sujet des personnages que j'aimerais pouvoir développer ici, mais je risquerais de vous spoiler, je m'en tiendrai donc là. J'ai vraiment apprécié ma lecture, j'avais toujours hâte d'y retourner même quand il ne se passait pas grand chose. J'ai même du mal à quitter la maison et son ambiance, l'autrice a vraiment su transmettre la fascination, voire l'emprise, qu'elle exerce sur les personnages. Malgré tout, certains éléments de l'intrigue ne m'ont pas trop plu et j'aurais préféré qu'on emprunte d'autres voies à certains moments.

Je reste sur une impression positive et j'aimerais lire d'autres romans de ce style, si vous en avez à me conseiller, ça m'intéresse 😉
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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