Ronde de nuit commence à Londres en 1947. Ses personnages sont marqués par la guerre : la désoeuvrée Kay, le doux Duncan récemment sorti de prison et Helen et Vivien, chacune aux prises avec sa propre relation cachée.
Nous faisons connaissance avec iels pendant la moitié du roman, avant de les retrouver en pleine guerre, en 1944, pour mieux comprendre comment iels en sont arrivé.e.s là.
C'est peut-être parce que je l'ai lu de manière un peu morcelée, mais j'ai eu l'impression de tourner en rond dans ma lecture. J'ai aimé son atmosphère et ses personnages, mais ça ne suffit pas pour prendre du plaisir dans un roman de plus de 500 pages…
Ce que j'ai le plus aimé, c'est découvrir la vie des Londonnien.ne.s pendant la guerre : les bombardements qui détruisent des quartiers entiers, le couvre-feu, la population civile qui est constamment sur le qui-vive et souvent enrôlée pour être utile, par exemple ambulancière…
Je salue également le souci du détail et le féminisme de l'autrice, qui n'hésite pas par exemple à parler des menstruations de ses personnages féminins et autres sensations et réflexions du quotidien qui concernent la plupart des femmes : parce que oui, lorsqu'on est dans la peau d'une jeune femme, on peut s'attendre à tout moment à avoir ses règles… ça prend de la place dans la tête et ça peut occasionner quelques désagréments ;)
Bref, un roman historique sur les années 40 certes réaliste, mais un peu longuet !