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Critique de blogconstellations


Alors que l'opération Barbarossa voit les Allemands culbuter les lignes soviétiques, un avion s'écrase avec à son bord un mystérieux tableau d'une saturnie cécropia (un papillon rouge et noir). Avec ce genre d'intro, j'étais « moyen chaud ». Toutefois le tableau, en lui-même cache un mystère qui cache l'objectif des Allemands. Un objectif qui n'a rien de militaire, mais d'une valeur inestimable. Là mon petit niveau de culture générale m'a permis de vite comprendre quel incroyable trésor était concerné.
Staline est prêt à tout pour que ce trésor ne tombe pas entre les mains des Allemands quitte à le détruire. Mais Pekkala et Staline comprennent vite qu'il y a un traitre dans leur camp. Ainsi pendant que l'inspecteur monte en direction du front et vie quelques péripéties haletantes pour s'infiltrer derrière les lignes ennemies avec l'aide du GRU, le Major Kirov enquête pour trouver le traitre.
Ce qui est intéressant dans ce tome c'est qu'en plus de l'enquête principale, on a le droit à l'histoire d'un soldat sur le front précisément dans la zone où Pekkala va devoir se rendre. Une histoire bien racontée et assez tragique. Dans la deuxième partie du livre, alors que Pekkala tente de rejoindre Tsarskoïe Selo (Le palais Catherine) derrière les lignes ennemies, Kirov enquête pour trouver le traitre. Et là aussi on a le droit à un récit, court et haletant. Au final les trois fils s'imbriquent parfaitement. le soldat perdu derrière les lignes ennemies (Stefanov) va assister Pekkala ; pendant ce temps Kirov identifie le traitre, mais ne peut prévenir Pekkala.
En fait je me demande si ce n'est pas le meilleur tome de la série jusqu'à présent. L'URSS et son histoire est toujours aussi bien décrite (gros travail de recherche de la part de l'auteur) les scènes et ambiances en zone de guerre sont très bien rendues. On a un peu moins de flashbacks que dans les tomes précédents, ce qui fluidifie encore le récit. de plus – et c'est rare —, je n'ai pas identifié le traitre aussi rapidement que d'habitude dans ce genre de récit. Plus précisément, je l'ai identifier seulement quelques lignes avant que Kirov ne le fasse lui-même. J'ai même fait fausse route pendant un bon moment. le rapport entre Staline et Pekkala est assez fascinant, même si ce n'est clairement pas la partie la plus détaillée du livre. Et en fin, la fin du livre m'a laissé sur le cul.

Une histoire qui est rondement menée, avec une fin qui surprend. Probablement, le meilleur livre de la série jusque-là.
Lien : https://blogconstellations.h..
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