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EAN : 9782723486910
283 pages
Glénat (02/05/2012)
4.36/5   33 notes
Résumé :
Parce qu’un castor avec qui il s’était lié d’amitié est tué par des trappeurs, le jeune Paul Watson âgé de onze ans écume les alentours de son village du Nouveau-Brunswick pour trouver et détruire les pièges. C’est le point de départ de quarante ans d’activisme pour celui que le Time Magazine désignera en 2000 comme l’un des plus grands héros écologistes du xxe siècle.

En 1969, à tout juste dix-huit ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, rend hommage à l'un des grands hommes de notre temps, le capitaine Paul Watson, personnage controversé uniquement pour ceux qui le connaissent mal ou qui ne lui veulent pas que du bien. Lamya Essemlali nous dresse le portrait complet et intelligent, intime et parfois méconnu, du président de la Sea Shepherd Conservation Society, l'ONG de préservation de la vie marine la plus combative et la plus efficace à ce jour. Activiste intrépide dès son plus jeune âge, capitaine au long cours téméraire et redouté de ses ennemis, Paul Watson est connu pour avoir livré, sur toutes les mers du monde, un combat sans merci aux braconniers. Il est aujourd'hui assigné à résidence en Allemagne et sera demain peut-être, extradé vers le Costa Rica où l'attend un procès injuste.
Si l'ouvrage retrace près de quarante ans d'activisme écologique, il nous livre également la vision globale et radicale que Paul Watson a du monde actuel. Au-delà de l'activiste, c'est le penseur qui se révèle. Dévoilant aussi bien les catastrophes écologiques majeures que les scandales politiques ou les affaires de corruption liés à l'environnement, Paul Waston et Lamya Essemlali reprennent un à un les enjeux fondamentaux auxquels nous sommes confrontés, aujourd'hui plus que jamais. A l'image de leur ONG, ils sont directs, sans concession et d'une efficacité peu commune. En quelques centaines de pages extrêmement riches et documentées, un bilan de l'état de nos océans est dressé : il est désastreux, voire désespéré. Rien ne leur échappe : la surexploitation des populations marines, la disparition des espèces, le braconnage systématique en toute impunité, la corruption des autorités et l'indifférence généralisée. La force du capitaine Watson est de n'avoir jamais baissé les bras face à l'adversité, l'avidité et l'injustice. Inspirant par son exemple, il incarne la résistance d'un petit groupe d'individus décidés et prêts à donner leur vie pour la cause qu'ils défendent, face à la puissance de nations s'étant abandonnées à la course sans scrupules, immorale et absurde, de la maximisation des profits.
Ce livre est une interrogation pour chacun quant à notre propre degré d'engagement en même temps qu'une invitation à prendre conscience de l'urgence absolue d'une situation dans laquelle nous nous trouvons tous.
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Ce livre est est un échange, une discussion entre Paul Watson, capitaine engagé, activiste fondateur de la Sea Shepherd Society et Lamya Essemlali, fondatrice de Sea Shepherd France.
A travers de courts chapitres, de nombreuses questions écologiques sont abordées avec, au coeur de tout cela la question de la protection des Océans et de tous les êtres vivants qui les peuplent.
Le Capitaine Paul Watson est un héros des temps modernes qui préfére l'action aux grands discours. Il est souvent critiqué pour son activisme et taxé d'écoterroriste. Mais, comme il ne cesse de le clamer, il respecte les lois ou tout du moins ne s'en prend qu'à ceux qui bafouent les lois internationales que ce soit le Japon avec la chasse à la baleine, ou encore l'Islande, sans porter atteinte aux hommes, sans les blesser.
Grâce aux campagnes de Sea Shepherd, de nombreux cétacés ont pu être sauvés.
Ce livre se lit très rapidement. 0n trouve quelques coquilles mais ce qui compte, c'est le témoignage de Paul Watson qui retrace ses 40 ans d'activisme.
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Paul Watson est l'un des fondateurs de Green Peace, mais aussi après son éviction de la direction de cette organisation, de Sea Sheperd, une organisation qui prend les problèmes de manière plus directe. Son travail au quotidien est de défendre la mer, par laquelle la vie est arrivée et qui est le coeur et le poumon de la terre, de l'homme et de toute vie.
Le livre est présenté sous la forme d'un interview par Lamya Essemlali, cofondatrice de Sea Sheperd France.
On pourrait penser que l'entretien manque d'objectivité et certainement qu'il en manque un peu, mais dans l'ensemble, les informations réelles suffisent à convaincre et c'est avec une grande facilité que le lien avec Benson et son Livre de la paix se fait, même si le registre n'est pas le même, la finalité le sera si nous ne faisons rien.

Bien que Paul Watson beaucoup d'espoir finalement, il me semble pour ma part que nous vivons les derniers vrais instants de la nature, de la terre, de l'homme comme nous les connaissons actuellement avec de magnifiques moments à vivre auprès des animaux et de la nature en général. Dans moins de cinquante ans, le climat aura profondément changé, modifiant le système écologique de la petite planète bleue et changeant profondément la vie de l'homme.

Cet entretien présente le personnage, sa cause, et parfois c'est un peu ennuyeux, mais dans l'ensemble, il arrive à convaincre les réticents et nous faire voir d'un nouvel angle l'environnement, l'écologie.

Arrêtons de nous voiler la face. Agissons !
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Je ne conseille pas ce livre, plutôt conçu pour des ados en manque de repères... Les propos sont caricaturaux, grossiers, moyennement bien écrits. L'auteur est d'ailleurs plus un interviewer et un traducteur qu'un réel auteur... le livre est d'ailleurs très cher pour ce que c'est, une pollution de plus à éviter...
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L'histoire de ce personnage est étonnante et vraiment passionnante. Un type hors normes. J'ai la chance d'avoir une dédicace.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je pose souvent aux gens la question suivante : "Quel était le nom de ton arrière-arrière-arrière-grand-mère, vers l'an 1550 ?" Personne ne sait, tout le monde s'en fout. Pourquoi ? Parce que cela ne fait pas partie de notre réalité. J'ai trouvé un Aborigène en Australie qui pouvait répondre à cette question, non seulement il connaissait le nom de son ancêtre, mais il pouvait même me donner des détails sur sa vie.
Les aborigènes de par le monde savent d'où ils viennent donc ils savent qui ils sont et parce qu'ils savent qui ils sont, ils savent où ils vont. C'est une leçon qu'ils peuvent nous enseigner. Parce que leur origine importe, leur destination importe également, et donc un enfant qui naîtra même très loin dans le futur fait partie intégrante de leur réalité présente. Ils ne verront jamais cet enfant en chair et en os, mais savoir que cet enfant existera leur suffit pour se sentir concernés et agir en conséquence. C'est exactement ce qui devrait tous nous interpeller : demain ne sera possible que si nous agissons tous aujourd'hui.
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Quand ma fille était enfant, elle est rentrée un jour de l'école avec un mot de ses professeurs. Ils se disaient inquiets de ses tendances asociales. La raison de cette inquiétude était sa réponse à la question : "Quelle est votre définition du gouvernement ?" Elle avait répondu : "C'est un groupe de personnes qui s'allient pour tuer d'autres personnes et des animaux." Eh bien, je trouve cette définition plutôt exacte !
On se demande souvent ce que l'on doit dire à nos enfants. Ma réponse est : rien. Je pense qu'il est temps pour nous d'écouter plutôt ce qu'ils ont à nous dire. En tant qu'enfants, ils peuvent nous dire des choses sans craindre de paraître enfantins et ils sont, de fait, souvent plus proches de la vérité.
Alors, demandons-leur ce qu'ils peuvent nous enseigner.
Dans le bureau des conseillers de Sea Shepherd, nous avons des scientifiques, des avocats, des célébrités et aussi des enfants.
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Je me suis mis à réfléchir : pourquoi les Russes tuaient-ils ces baleines ? Ils chassaient les cachalots pour leur spermaceti, une huile lubrifiante résistante aux très fortes températures. L'un des usages qu'ils faisaient du spermaceti était la fabrication de missiles balistiques intercontinentaux. Nous étions en train de détruire ces créatures magnifiques, extrêmement intelligentes et socialement complexes, pour fabriquer des armes de destruction massive afin de tuer nos semblables. Là, j'ai compris : nous autres, humains, sommes fous.
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Unlike human laws (and the Malthusian approach), the natural laws of ecology do not discriminate on the basis of race, status or bank account balance. Simply put, there are not enough resources on the planet to feed a human population that is growing and consuming like we are. We are killing the coral reefs, the forests, the wetlands and the oceans. And we are violating the third law of ecology: "There is a limit to population growth because there is a limit to the planet's carrying capacity." We are literally stealing the carrying capacity that could support other species, and that is a violation of the first law of ecology: "The strength of an ecosystem depends on the diversity of the species that make up that ecosystem."
Decreased biodiversity has an impact on everything else; it's the second law of ecology, the law of interdependence. In other words, the increase in the human population is contributing to a decrease in the carrying capacity, and that has an impact on our interactions with other species. It reduces our chance of survival even further and makes a future for us on this earth unlikely. The human population must stabilize itself and if we don't do it voluntarily, nature will look after it for us. Were that to happen, our numbers would be reduced in a very painful manner over which we would have no control. I am not religious, but I think that the four horsemen of the Apocalypse - famines, epidemics, wars and civil strife - will reduce the human population and [bring about] the loos of planetary carrying capacity. (p. 118-119)
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The solution I recommend, and for which I have been widely criticized, is that no one should have children unless they have taken a six-month course on responsible parenting and earned a certificate attesting to the fact that they are responsible enough to have children. Today, anyone can have a child, including pedophiles, alcoholics, drug addicts, men who abuse their wives, etc. It is even possible to create one's own victim. That's quite a bizarre situation, if you think about it. A driver's license is required in ordre to drive a car, a diploma is required in order to access certain types of employment and it is necessary to prove one's ability to do all sorts of things before being authorized to do them. Bringing forth a life is the ultimate responsibility, and people should be able to prove that they are in a position to accept that responsibility. Even if such a measure was not enforced, it would provide people with a different way to learn about what is involved in parenting. (p. 119-120)
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