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3,91

sur 352 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Appâté à l'idée de lire dévorer un roman sur fond de distributeur de pruneaux à six cous, Sheriff, indiens et l'échange de gentillesses, mots doux et autres petites attentions inévitables entre ces deux peuples qui s'adorent dans un pays ou le port d'arme est autorisé, je dois dire que je suis resté sur ma faim.

Le roman est plutôt court et sort un peu de l'ordinaire car c'est le fils de la famille qui va jacasser. Après nous avoir fait un topo tout pourri sur qui s'en sort (tu sais ce qu'on leur fait aux spoilers de nos jours, vilain garnement ? ) il va nous raconter l'histoire d'un point de vue extérieur et de manière assez détachée du récit. On a donc du mal à rentrer dedans car ça manque un peu d'affect et de personnalisation mais la sauce prend quand même car l'écriture est efficace et sans longueurs.

Je regrette quand même que ce soit un enfant de 12 ans qui s'exprime avec une pensée et un vocabulaire d'adulte. J'avais trouvé l'utilisation bien plus subtile dans l'excellent Fantasia chez les ploucs de Charles Williams.

Une fois le pitch installé on en arrive aux faits dont le quatrième de couverture bien bavard nous avait déjà informés, une fois encore je check l'épaisseur qu'il me reste à lire et je me dis que ça va être finement ciselé car l'oeuvre est courte ça promet d'être détonnant, et pourtant.. le pétard prend l'eau, si la mèche sur laquelle est tissée le récit est de bonne facture car il est difficile de lâcher le bouquin, la fin quand à elle fait plus 'flop' voir 'plop' que BOOM.

Très peu de surprise et d'émotion, je referme ce petit bouquin avec un plaisir mitigé et l'impression d'avoir passé un moment en compagnie d'un roman un peu bâclé tant la richesse des thèmes abordés aurait mérité plus de soin pour mettre en valeur une écriture plaisante qui l'aurait été davantage si le bijou avait été plus poli pour finir brillant d'éclat.

Somme toute l'ecriture est solide mais les promesses du bouquin sont un peu trompées par un réçit court un peu plat et des personnages bien pales qui manquent de profondeur et de conviction.

Vite lu et vite oublié







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David Hayden a douze ans en cet été 1948, été tragique qui verra mourir Marie Little Soldier, une jeune femme sioux, après que celle-ci eût porté de graves accusations à l'encontre de Frank, docteur dans la ville de Bentrock et également frère du père de David, shérif de Mercer County.
Cette histoire tragique, c'est David qui la raconte, de ses yeux d'enfant de douze ans mais avec le recul que lui confère désormais l'âge adulte.
De l'innocence de Frank, il n'en est jamais question : "C'est ainsi que la vérité m'apparut. Oncle Frank était le frère de mon père et mon père le connaissait aussi bien que n'importe quel autre homme ou femme. Et mon père savait qu'il était coupable."; il est coupable, c'est un fait avéré même si les habitants de la ville préfèrent fermer les yeux ou croire à des élucubrations des femmes indiennes avec leurs superstitions et leurs croyances mystiques, et garder en mémoire ses faits de soldat durant la Seconde Guerre Mondiale.
Car non seulement Frank est un médecin respecté, mais c'est aussi un héros de la Guerre, ce qui fait la fierté de son père tandis que son autre fils, handicapé à une jambe, n'a pas pu y participer.
Faut-il ne garder à l'esprit que le côté héroïque du personnage de Frank et fermer les yeux sur ses dérives ou bien faire éclater la vérité, même si cela veut dire faire éclater le noyau familial ?
Telle est la question qui se pose dans ce roman, à laquelle les parents de David choisissent la deuxième solution, celle de faire éclater la vérité : "Les péchés, les crimes ne doivent pas rester impunis.".
A travers cette histoire, l'auteur aborde non seulement cet aspect des liens du sang, mais également un relent de ségrégation raciale avec l'incompréhension et la non volonté de se mélanger de la population de Bentrock avec les indiens sioux.
La séparation entre ces deux populations est toujours présente et aucune ne se mélange avec l'autre, excepté David qui agit en tant qu'enfant et qui n'est pas dirigé dans un sens ou dans l'autre par ses parents.
J'ai apprécié dans cette lecture l'étude des personnalités de chacun : Frank qui se croit au-dessus des lois et ne se rend pas compte de ses actes, ou alors est persuadé qu'il ne fait rien de mal; le père qui est persuadé d'être dans son bon droit tandis que les femmes indiennes sont considérées comme des affabulatrices et d'ailleurs, elles devraient même se taire face à ce héros de la Guerre qui a défendu sa nation; David qui sera l'élément déclencheur de cette histoire; et les parents de David qui finiront par intervertir leur caractère, l'un soutenant en ce sens toujours l'autre : "Mes parents avaient interverti les rôles. Ma mère incarnait désormais le réalisme et l'expérience; mon père la rigueur morale.".
Maintenant, du côté de la narration, même si j'ai trouvé que la lecture était facile et relativement plaisante, j'ai également noté un manque d'émotion dans le fil narratif.
J'ai eu la sensation à la lecture que David déroulait cette histoire comme s'il tirait sur une bobine de fil, machinalement et sans vraiment s'impliquer.
C'est plat et sans prise de position tranchée, c'est finalement trop narratif, trop détaché ou alors trop lointain, mais une telle histoire même des dizaines d'années après ne devrait pas laisser indifférent.
David n'est que le narrateur, il ne fait pas passer au lecteur ses émotions, ses sentiments, ses pensées.
Il écrit à l'âge adulte mais comme un enfant de douze ans or, même à ce si jeune âge une telle situation provoque forcément des opinions, des sensations.
David est un personnage finalement sans relief par rapport à cette histoire qui elle en a.

"Montana 1948" offre une belle description de cet état en cette année 1948, oscillant entre la fin de la Seconde Guerre Mondiale et une ségrégation raciale toujours présente, sur fond d'une grave accusation d'une jeune indienne à l'égard d'un médecin respecté d'une petite communauté et de l'éclatement d'une famille, mais dont la narration manque au final de puissance émotionnelle.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Bentrock, Montana, 1948. David avait 12 ans et sa famille était la plus célèbre de la ville. Son grand-père était un riche propriétaire terrien, son père était le shérif du comté et son oncle un médecin revenu de la guerre couvert de médailles. David adorait la femme à tout faire d'origine sioux qui restait toute la semaine à la maison quand sa mère travaillait. Elle s'appelait Marie Little Soldier. David se souvient, 40 ans plus tard, du jour où Marie est tombée gravement malade. Il se souvient qu'elle était terrorisée à l'idée d'être soignée par oncle Franck. Il se souvient que les révélations qu'elle fit sur son lit de mort allaient transformer l'été 1948 en tragédie familiale…

Chouette, chouette, me suis-je dis en attaquant ce roman, une histoire dans le Montana de l'après-guerre, c'est le dépaysement garanti. Certes, mais pas tout à fait. le récit pourrait se dérouler n'importe où ailleurs, ça n'aurait aucune importance. Toute l'intrigue est centrée sur le secret de famille, les relations entre les membres de cette petite communauté et les questionnements d'un shérif déchiré entre la raison du coeur et le souci de justice. Un texte à la première personne avec un narrateur se retournant sur son passé et exprimant le point de vue de l'enfant qu'il était à l'époque. C'est simple, très linéaire, plutôt bien écrit mais c'est surtout déjà vu et déjà lu des centaines de fois.

Rien de nouveau sous le soleil, donc. le coup du secret de famille on me l'a déjà fait tellement souvent que je sature un peu. Si au moins le coté « attendu » de l'histoire était compensé par de belles descriptions des paysages sauvages du Montana, j'aurais pu y trouver mon compte mais ce n'est même pas le cas. Point de Nature Writing ici, ne vous laissez pas tromper par les apparences. du coup, ce premier roman de Larry Watson relèverait presque de l'insignifiant. Dommage, on ne peut pas gagner à tous les coups, même avec les éditions Gallmeister.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Larry Watson est un écrivain américain, né en 1948, à Rugby dans le Dakota du Nord. Petit-fils et fils de shérif, il rompt avec la tradition familiale en se lançant dans l'écriture. Il enseigne la littérature à l'Université du Wisconsin et publie son premier roman, Montana 1948, en 1993. Depuis, il a écrit plusieurs romans et recueils de nouvelles.
Après que sa mère son dernier parent, soit décédée, David aujourd'hui adulte, se souvient d'un évènement dramatique impliquant sa famille, remontant à 1948, il y a quarante ans alors qu'il n'avait que douze ans.
Du côté de son père on est shérif de père en fils et Wesley Hayden a pris l'insigne par tradition, alors que Gail son épouse, secrétaire du greffe du tribunal, aurait préféré le voir avocat. A Bentrock, un bled du Montana, les Hayden représentent une certaine aristocratie redoutée plus qu'aimée, par le grand-père un homme à poigne et par son fils préféré, Franck, médecin et héros de la Guerre. Quant à Wesley, le frère réformé pour une vilaine blessure handicapante au genou, il est un peu tenu à l'écart. Wesley et Gail ont une domestique, Marie Little Soldier, une jeune Sioux d'une vingtaine d'années. C'est de la mort tragique de cette jeune indienne dont se souvient David. L'absence de suspense voulue par l'auteur, m'autorise à révéler que la victime a été tuée par Franck, qui profite aussi de son métier pour se livrer à des abus sexuels sur les indiennes du pays.
Tout le roman repose sur cette situation quasi biblique, Wesley, le maillon faible de la tribu Hayden mais shérif de la ville, va devoir arrêter son frère, héros de guerre et fils préféré du potentat local. L'originalité du roman tient dans le fait que la narration est faite par un gamin de douze ans qui se trouve plongé d'un seul coup dans le monde des adultes mais surtout dans son aspect le plus sordide, de sexe et de meurtre.
Et c'est aussi, paradoxalement, cette voix enfantine qui rend – pour le lecteur - ce roman moins épouvantable et sombre qu'il n'est en réalité. Une voix concrétisée par des phrases courtes et d'une simplicité désarmante, les faits rien que les faits, avec au bout du compte un livre plutôt mince en pagination. On touche là aux limites du bouquin, en ne s'appesantissant pas sur certaines situations, en s'épargnant d'aller plus profondément dans la psychologie des personnages, Larry Watson nous donne un bon livre dont je vous conseille la lecture, mais moins que ce qu'en disent les critiques.
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Je dois avouer qu'en lisant le titre du roman, je m'attendais à une toute autre histoire, et surtout traitée différemment. Je m'attendais à de grandioses descriptions sur les paysages du Montana, à la chronique sociale d'une petite bourgade d'après-guerre, or, l'intrigue aurait pu se dérouler n'importe où sans que cela change grand chose !
Le récit souffre d'un manque de profondeur. Pourtant, les sujets abordés (la ségrégation raciale, le sentiment d'impunité des élites de la ville, le silence de ceux qui savent) auraient pu donner matière à une histoire plus intense, et surtout plus fouillée, mais celle-ci est sûrement pénalisée par le choix de la narration. En effet, le narrateur raconte ses souvenirs d'enfance, quarante ans après le drame qui l'a marqué à douze ans. On ne connaît donc que ce que les adultes laissent échapper devant l'enfant ou ce que lui-même arrive à entendre. le lecteur a l'impression de partager le statut de spectateur impuissant du narrateur, et de ce fait, se sent un peu détaché de l'histoire. Pourtant les mots sonnent justes mais le récit est vraiment trop survolé et prévisible. Il faut dire que le roman est court (232 pages écrites en gros caractères), nous donnant l'impression que l'auteur avait finalement peu à nous raconter. Et pourtant, le livre porte sur des thèmes intéressants et intemporels, comme la perte des illusions, le poids des apparences et des secrets familiaux, le dilemme entre son sens du devoir et sa loyauté envers sa famille. Malgré le drame et la découverte de l'horrible vérité, il n'y a pas vraiment de tension ni de suspens. Tout semble inévitable et sans surprise. Et la fin laisse comme un goût incongru avec l'intervention déplacée d'un personnage extérieur à l'histoire et qui n'apporte rien, à part l'occasion d'une fausse bonne répartie définitive...
Le pire, c'est que je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, la lecture fut même agréable mais l'histoire sera aussi vite oubliée qu'elle a été lue...

En bref :
Les + : un style agréable ; des thèmes intéressants ;
Les - : un récit trop survolé, prévisible et linéaire ;
Lien : https://parthenia27.blogspot..
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Âgé de 12 ans, le narrateur David est le fils unique de Wesley Hayden, sheriff d'une petite ville du Montana, où habitent également son grand-père paternel, riche propriétaire d'un ranch, et son oncle Frank, médecin du petit patelin; ils sont les notables de la place. On comprend très vite que Frank, héros de guerre, est le fils préféré.
Lorsque leur bonne et nounou Marie, une Sioux, tombe malade, et qu'on appelle Frank à son chevet, le jeune David comprend à travers les non-dits des adultes et en les espionnant, que Marie accuse Frank d'avoir abusé des jeunes Indiennes sur la réserve. Dévasté, son père enquête, et les faits se révèlent accablants. Coincé entre son devoir et son tout-puissant père, Wesley est confronté à des choix douloureux…Puis, Marie meurt de façon suspecte, et les choses vont de mal en pis.
On suit le jeune David dans ce dur apprentissage, qui voit sa famille voler en éclats et ses parents payer très cher, leur intégrité.
Ce roman se lit vite et bien, un très agréable moment de lecture, mais je doute qu'il me laisse un souvenir durable, je suis peut-être un peu passée à côté, ou sinon, mais j'hésite à l'écrire, ce roman a peut-être un peu mal vieilli...?, pourtant le sujet reste d'actualité.
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Un rythme lent, d'abord, et un secret de famille entendu entre deux portes... Un passage de l'état de gamin à celui d'homme, dans les non-dits, dans la haine raciale des Indiens. Une fracture familiale dans un huis-clos.

C'est tout ça, Montana 1948. C'est aussi du nature writing, de la pêche à la truite, le Montana pour décor (avec le vent !) et une réserve indienne.

Raconté du point de vue d'un enfant, ce récit offre un regard différent, à la fois distant et très réaliste sur un drame mais c'est aussi l'histoire de l'apprentissage de la vie d'adulte quand on commence à faire la part des choses, ne plus regarder ce qui nous entoure de la même manière. Pour David, le jeune héros et narrateur, c'est s'apercevoir qu'au sein d'une famille, certains évènements creusent des fossés infranchissables, que tout peut basculer selon qu'on choisisse de parler ou de se taire.

Montana 1948 est un beau roman, à la narration simple et nostalgique, aux personnages empathiques, et qui se lit d'une traite.
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Il se lit rapidement, facilement. Il est agréable, convenable. Il raconte l'histoire d'une famille tiraillée entre deux sentiments difficiles, ici, à concilier: la justice et la loyauté. Comment, en effet, dénoncer un membre de la famille qui a commis un crime? Que faut-il préférer? La condamnation pour le bien de la Justice ou l'impunité pour le bien de la fraternité? Wesley Hayden, père du narrateur et Shérif de Mercer County dans le Montana, est confronté à ce dilemme lorsque son grand frère Franck, médecin, est accusé d'agressions sexuelles par son aide ménagère d'origine Sioux. Forcément, la famille est chamboulée. Forcément, elle sera marquée. David Haydens, âgé de 12 ans à l'époque des faits (1948), adulte désormais, nous la raconte. Et ce, avec froideur. Il n'y a, en effet, aucune émotion dans ce récit. Je n'en ai, en tout cas, pas ressenti. Je me suis intéressée à l'histoire, j'ai voulu la lire, la savoir mais je n'ai pas été saisie, je n'ai pas été transportée, le roman ne m'a pas arrachée à la distance, il n'a pas lutté contre le détachement. Sans doute parce que l'adulte qui écrit nous raconte ce qu'il n'était pas censé savoir? Sans doute parce qu'il n'a été que le témoin d'une affaire qui n'était pas la sienne? Allez savoir. Tout ce que je sais c'est que j'ai aimé lire ce roman qui n'est pas devenu, pour moi, un coup de coeur difficile à oublier.
Lien : http://mezelamin.blogspot.fr..
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Nous sommes à l'approche des années cinquante, à Bentrock dans un village du Montana. David Hayden a 12 ans, il est le fils du shérif de la localité, et il nous raconte les évènements tragiques qui ont mis fin à son enfance. Jusqu'alors sa vie n'était qu'insouciance et bonheur entre ses parents et Mary, la bonne indienne qui est chargée de s'occuper de lui. Mais Mary tombe gravement malade et refuse d'être soignée par Franck Hayden, l'oncle de David, frère de son père. Et à partir de là tout bascule, car Mary informe la mère de David que le docteur Hayden abuse des jeunes femmes indiennes de la communauté sioux.
Ce roman de Larry Watson aborde des thèmes difficiles, tels que les secrets et les drames familiaux, mais aussi la ségrégation raciale, ainsi que le viol et le meurtre d'indiennes qui sont, à l'époque, des faits complètement impunis et considérés comme normaux car pour les américains les sioux sont une sous-race. Wesley Hayden, le père de David, est devant une situation très épineuse car c'est son frère qu'il doit traîner en justice contre l'avis de tous, et surtout celui de son propre père. Pour lui, c'est un véritable cas de conscience, mais il va aller loyalement jusqu'au bout, même s'il sait que tout cela va détruire sa famille. le langage du récit et la manière d'appréhender les évènements sont ceux d'un pré-adolescent, c'est-à-dire en utilisant des phrases courtes,simples et naturelles, sans développement ni analyse, ce qui rend ce court récit moins violent qu'il aurait pu l'être. J'ai apprécié cette lecture que je recommande volontiers à des adolescents.
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Histoire d'indiens dans le Montana, vue par un petit garçon partagé entre la famille peu aimante et sa jeune fille indienne violée par l'oncle … protégé par le grand-père ex-shériff …. Bien raconté mais ne laisse pas trop de souvenirs finalement.
Lien : http://objectif-livre.over-b..
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