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EAN : 9782913039902
188 pages
Le Bélial' (24/01/2019)
4.14/5   14 notes
Résumé :
Canadien né en 1958, Peter Watts est venu à l'écriture sur le tard et avec parcimonie. Son oeuvre, qui compte parmi les plus importantes du domaine, allie la noirceur des visions à la brillance des idées, et se montre avant toute chose riche de sense of wonder, cet émerveillement propre à la meilleure des science-fictions. Titulaire d'un doctorat en biologie marine, c'est tout naturellement que Peter Watts a situé son premier roman dans les profondeurs abyssales : S... >Voir plus
Que lire après Bifrost, n°93 : Dossier Peter Watts : Le choc du futurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai déjà dit tout le bien que je pensais de Peter Watts, cet auteur canadien dystopique et hard SF, à propos de son recueil Au-delà du gouffre. Ce n'est pas le dossier de ce Bifrost qui va me faire changer d'avis.

En dehors d'un petit essai déjà présenté dans le ci-dessus recueil – dont je retiendrai surtout ses démêlées avec la police étasunienne qui en ont fait une persona non grata au pays de la bannière étoilée – le dossier contient une très longue interview de Watts menée de main de maitre par Erwann Perchoc (un type très sympa que vous aurez l'occasion de croiser sur le stand du bélial' dans les salons divers et variés) qui nous apprend un tas de choses. La première, qui a probablement un lien avec sa vision assez funeste de l'avenir, concerne son enfance passée avec un père pasteur baptiste et une mère qui battait son père. Je vous passe les détails, c'est plutôt flippant. Très pessimiste quant au dérèglement climatique, Peter Watts voue aux gémonies les riches et puissants de tout poil qui ont déjà tiré un trait sur la planète et la civilisation telles que nous les connaissons et, pour certains, recherchent le moyen de rester au sommet de la chaine alimentaire quand tout le merdier se sera écroulé. Moitié en rigolant, il n'hésite pas à dire que les États-Unis ne se gêneront pas pour « propager la démocratie » au Canada pour s'emparer de ses réserves d'eau potable.
Bref, no future.

Et bien sûr, il parle de son oeuvre. Une oeuvre à l'opposé du pléthorique mais que je pense d'excellente qualité au vu du recueil. Cela a l'avantage de permettre à ce dossier une description exhaustive de l'oeuvre en question. Risque de spoil évidemment, mais risque de vous donner envie aussi.
On en a un exemple représentatif avec la novelette ZeroS, qui se situe dans le même univers que son roman Vision aveugle. On suit un commando de mercenaires techno-amplifiés dont la conscience, au moment de l'action, donne les rênes du corps à… une version zombie, ou à l'inconscient pourrait-on dire, multipliant par beaucoup l'efficacité et la force du travail d'équipe. Des cadors… jusqu'à ce qu'ils se trouvent face à ce que l'on pourrait appeler un embryon de ruche humaine (idée développée dans la nouvelle le Colonel, toujours dans le même univers, voir le fameux recueil). Message : la conscience n'est pas l'amélioration ultime de l'évolution, elle est plus néfaste, moins efficace qu'on a tendance à se laisser croire. Pour Watts, l'intelligence gagnerait en efficacité privée de conscience.
Le futur proche qui nous est présenté est affolant : techno et bio ont fusionné jusque dans le vocabulaire. La violence, la misère sont la norme dans un monde dérégulé climatiquement et législativement. L'aspect hard science qui irrigue les récits de Watts peut vous déplaire, auquel cas l'auteur n'est pas pour vous. Mais si l'on arrive à saisir, on savoure la musique et la rythmique que cela apporte au récit.

Ce récit est accompagné d'une nouvelle de Christian Léourier d'excellente facture. Appartenant au cycle de Lanmeur (je le tiens de l'auteur), elle nous montre une société humaine très dépendante de son environnement forestier, au-delà duquel c'est l'asphyxie assurée. Ces hommes et femmes vont imaginer un moyen de propager spatialement leur environnement, une tâche de longue haleine dans le style de celles auxquelles Lanmeur nous a habitués.

Les rubriques habituelles sont présentes dans ce numéro bien sûr. Surtout la partie critique de bouquins qui se taille une bonne part et me laisse penser qu'on n'est pas loin de la surproduction. Petit clin d'oeil : notre ami dieu égyptien Apophis rejoint les rangs des auteurs de critiques.

Un excellent numéro pour un excellent auteur.
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Peut on aimer à la fois les chats et les hommes ? C'est la question primordiale à laquelle va tenter de répondre la revue Bifrost.

Les nouvelles
La Longue patience de la forêt, de Christian Léourier
Monsieur Lanmeur nous entraine dans l'éternel histoire entre se satisfaire de ce que l'on a et découvrir les promesses de l'inconnu, ce qui en fait un texte tout indiqué pour ce dossier. Assez classique sur le fond, la plume de l'auteur permet cependant de passer un agréable moment.

ZeroS, de Peter Watts
Une histoire de jumeau maléfique, de camarade cadavre et de zombies. Une nouvelle qui se situe dans l'univers de ses romans Vision Aveugle et Echopraxie, mais compréhensible pour le non initié. Alors, comment se fera la guerre dans l'avenir ? Aussi moche qu'aujourd'hui sans aucun doute, cyborg ou pas. Autant j'aime la vision de l'humanité de l'auteur, autant j'ai du mal avec ses textes qui me paraissent pour la plupart un peu abscons.

Paroles de... s'attarde sur les coulisses du festival Les Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres en compagnie de son fondateur Jean-Luc Rivera.Comme toujours avec cette rubrique, c'est toujours instructif, mais j'aimerai qu'elle soit un peu plus longue, il y a toujours un goût de trop peu.

Au travers du Prisme : Peter Watts
Vient le dossier consacré à Peter Watts à travers un long entretien, un court essai et une bibliographie.

Apprécier l'instant... craindre l'avenir : un entretien, par Erwann Perchoc
Voilà le morceau de choix du dossier, un long entretien sans langue de bois, avec beaucoup de verve, de recul et de second degré, sans oublier un peu de humour grinçant et son amour incommensurable pour l'espèce humaine. Peter Watts s'y livre sans fard, une enfance heureuse dont les psys doivent se régaler :

"Mon père lui a fait son coming out le lendemain de ma naissance — j'imagine qu'il m'a jeté un coup d'oeil et a décidé que cinq rapports hétérosexuels répartis sur treize années étaient un prix trop élevé pour une si maigre récompense —, et lui a proposé le divorce."

Concernant les reproches réguliers faits sur sa narration :

"Les abus en tant que tels étaient émotionnels — et, au moins, ça m'a appris deux-trois trucs qui m'ont plus tard été utiles pour la création de personnages.
Même si pas assez, selon certains critiques. Mais c'est la vie."

"Laissons maintenant les lecteurs de Bifrost pouffer de dédain à la vue de Peter Watts pontifiant sur les subtilités de la narration. Allez-y, les gens, prenez tout le temps qu'il vous faut."

Quand à son amour pour l'humanité mesquine, il est entier :

"Vous n'êtes rien que des mammifères humains. Vous paradez, vous donnez des coups de boule, vous luttez pour les ressources comme une myriade d'autres espèces de mammifères — et si vous avez des trucs intelligents à dire, vous laissez souvent vos instincts parler à la place. Grandissez, bordel, ou admettez que vous n'êtes qu'une bande de primates, tout juste bons à vous lancer mutuellement vos fèces à la gueule, mais avec plus de vocabulaire que bien d'autres."

"Vous ne pouvez pas avoir le beurre et l'argent du beurre ; vous pouvez reconnaître que vous n'êtes qu'un mammifère égoïste ou vous pouvez affirmer que vous êtes supérieur aux animaux sauvages, mais dans l'un ou l'autre cas, ayez l'honnêteté de vous comporter en conséquence. Ne prétendez pas être l'Espèce Élue de Dieu puis passer votre putain de vie à vous comporter comme un bulot."

"Les gens peuvent se restreindre et penser au long terme. Dans la majorité des cas, ils ne le font pas. Ils utilisent leur néocortex non pour contrôler leurs instincts, mais pour trouver des excuses à ces derniers. Nous ne nous battons pas pour des ressources, nous « propageons la démocratie » ; nous ne pratiquons pas la sélection de parentèle, nous « purgeons les infidèles » ; nous ne violons pas nos femmes, nous « respectons les commandements divins » pour peupler la planète de nos enfants. Nous nous comportons à peu près comme n'importe quel mammifère sur Terre, mais nous refusons de l'admettre."

Quand à sa vision de notre société :

"Si mes premières nouvelles plaidaient pour le sauvetage de la planète, mes textes les plus récents tendent à avoir des buts plus modestes : ces temps-ci, je préconise qu'on traque les Trump, les Koch, les Harper et les Trudeau du monde entier, qu'on les traîne dans la rue et qu'on les roue de coups jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il est peut-être trop tard pour éviter la catastrophe, mais on aura une petite vengeance contre ces connards qui se sont mis en travers du chemin. (Bien sûr, vu comment ces gens sont bien protégés, cette ambition s'avère à peine moins irréalisable que sauver la Terre. Mais il ne faut pas perdre espoir.)"

En route vers la dystopie avec l'optimisme de la colère, par Peter Watts
Ce texte est connu des lecteurs du recueil Au-delà du gouffre, car il s'agit de sa postface, un peu trop digressive à mon goût sur sa mésaventure étatsunienne.
Dommage d'avoir repris cet article ici, les fans de Watts le connaissent, l'entretien qui le précède donne une idée très claire de ce que pense l'auteur.

Eriophora et tisseur de récits : un guide de lecture
Si vous ne connaissez pas l'auteur, ces diverses recensions devraient vous donner quelques pistes. J'avais lu Starfish sans enthousiasme débordant, mais Apophis m'a donné envie de continuer la suite de la trilogie Rifteurs, malgré ses quelques bémols. Quand aux autres romans, la hard SF est peut être trop présente pour moi. Dommage.

Scientifiction : Les monstres de la science-fiction : des morphologies et des gènes hors-norme, par J-Sébastien Steyer, Alise Ponsero et Roland Lehoucq
Après un rapide détour historique, l'article s'attarde sur les monstres de notre présent, qu'ils soient issus de Tchernobyl, du marronnier de la presse avec le clonage de dinosaure ou encore les ciseaux génétiques CrispR-Cas9 en faisant le parallèle avec différents films.

Le long entretien suffit à lui même pour acheter ce numéro (que je vous conseille d'acheter en version papier, l'epub faisant mal aux yeux...), même si vous y découvrirez un auteur à la Alain Delon, c'est à dire qui aime parler de lui à la troisième personne. Pour ma part, Watts n'est pas pessimiste, juste réaliste.
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Comme souvent des derniers temps, la revue Bifrost consacre un numéro à un auteur que je ne connais pas. Comme souvent ces derniers temps, je me dis que c'est l'occasion de le découvrir. Comme souvent ces derniers temps, il y loin de l'intention à la réalité, la faute à une PAL qui peine à diminuer et qu'il est plus facile d'engraisser que de faire fondre.


Bref, ce numéro 93 est dédié à Peter Watts, héros de la rédaction bifrostienne et des blogueurs amateurs de hard science qui se sont glissés dans ces pages pour y louer ses écrits 😉

On commence le numéro par une nouvelle de Christian Léourier, auteur que j'ai déjà pas mal lu et apprécié. Je ne remercierais d'ailleurs jamais assez Xavier Dollo d'avoir fait paraître 4 tomes d'Intégrales de son cycle de Lanmeur chez les défuntes éditions Ad Astra, qui ont fermé fin septembre 2018. Xavier, si tu nous lit, encore merci. Profitons de la prose de l'auteur, qui glisse dans ce numéro la seule note d'optimisme, ou presque. Réfugiés dans la forêt pour fuir un monde empoisonné, un petit peuple décide de planter des arbres à la lisière pour repousser le désert mortel qui y règne. Au fil des générations, la forêt s'étendra. Au point de permettre de retrouver d'autres êtres ? Une nouvelle qui tient du conte ou de la fable, et entretient l'espoir que les choses changent sur le long terme, la nature reprenant toujours ses droits, même si elle est ici un peu aidée.

Suit ZeroS, une longue nouvelle de Peter Watts. Sauvé de justesse de la mort, Asante intègre une unité bien particulière puisque son esprit est implanté dans le corps d'un soldat d'élite. Un guerrier qui agit sans qu'Asante soit réellement aux commandes, au sein d'un groupe chargé de missions sanguinaires dans un futur bien sombre et pas si lointain. le style est percutant, il faut parfois s'accrocher un peu pour suivre. Je regrette par contre de ne pas en savoir plus sur le background, esquissé mais pas assez détaillé. C'est que la nouvelle s'insère dans le cycle constitué par Vision Aveugle et Echopraxie, il se peut donc que les réponses soient ailleurs.

On retrouve au sommaire de ce numéro les rubriques habituelles, telles le carnet de critiques des sorties récentes, le dézinguage des revues et fanzines (plutôt calme cette fois-ci), un « Paroles de… » consacré à Jean-Luc Rivera, le créateur des Rencontres de Sèvres (j'irais un jour, j'irais…), Scienti-fiction qui s'intéresse cette fois aux monstres, naturels ou créés par l'homme, en citant de nombreux films au passage, les résultats du concours de nouvelles 2018…

Et bien sûr un épais dossier consacré à Peter Watts. Au travers d'un entretien de grande qualité avec Erwann Perchoc, on apprendra tout ou presque sur l'auteur (et même plus qu'on ne l'aurait souhaité, peut-être^^). Watts prend ensuite la parole dans un essai où il se défend d'être un écrivain pessimiste déprimant ses lecteurs, ceci dit ses écrits semblent indiquer le contraire. Et bien sûr on trouvera un guide de lecture détaillé où les fourbes Apophis et Feyd-Rautha, notamment, tentent de nous faire lire l'auteur canadien. J'avoue que je suis tenté, au moins par Vision Aveugle pour commencer (mais le livre étant indisponible neuf, ça n'est pas pour demain, ma PAL respire) ou par The Freeze-Frame Revolution et ses perspectives hallucinantes.

Un numéro intéressant pour un auteur qui semble l'être aussi.
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Un numéro spécial Peter Watts, qui nous plonge dans l'univers sombre de l'auteur. Sa nouvelle "ZerosS" est glaçante et le long entretien accordé à Bifrost donne des frissons. Peter Watts y parle sans tabou et le lecteur y trouvera des clés de compréhension pour appréhender son oeuvre.
Avec Bifrost, l'année commence bien et la qualité des articles et des nouvelles est toujours au rendez-vous.
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Voici un numéro qui devrait vous convaincre de lire Peter Watts, l'homme est attachant, et son engagement vis à vis de la planète des plus sincère et conscient. L'écrivain est génial, alors vous n'avez plus qu'à foncer chez votre libraire.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Si mes écrits tendent à la dystopie, ce n’est donc pas par amour pour celle-ci, mais parce que la réalité m’y oblige. Un environnement dévasté n’est plus facultatif quand on met en scène le futur proche. Tout ce que je peux faire à présent, c’est imaginer pour mes personnages une manière de se débrouiller avec les cartes qu’on leur a distribuées. Qu’ils implantent faux souvenirs et menottes neurologiques chez leurs employés, qu’ils puissent ordonner l’immolation de dix mille réfugiés innocents… n’est pas ce qui constitue la dystopie. Ce qui la constitue, c’est l’héritage dans lequel ces actions horribles sont les meilleures possibles, où tout autre choix serait pire ; un monde dans lequel des gens commettent des massacres non par sadisme ou par sociopathie, mais parce qu’ils essayent de faire le moins de mal possible. Ce n’est pas un monde que mes personnages ont construit. Seulement celui que nous leur avons laissé.
Il n’y a pas de vrais méchants dans le Monde de Watts. Si vous voulez des méchants, vous savez où chercher.
En route vers la dystopie avec l'optimisme de la colère, par Peter Watts
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Dans la forêt, les hommes reconnaissent leur Mère. Elle produit les fruits et les racines qui les nourrit, elle les abrite, elle leur offre les potions, les onguents qui soignent leurs maux, ainsi que les parures nécessaires à la fête qui suit la guérison. Mais, de même que l'embryon baigne dans la chaleur du ventre maternel sans velléité d'en sortir, de même ils restent confinés en elle. A cela, il y a une bonne raison : s'éloigner de son giron, c'est se condamner à mourir asphyxié.
(Christian Léourier - "La longue patience de la forêt")
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Bifrost: J'aimerais te poser deux ou trois questions personnelles... des choses aussi fondamentales que où et quand tu es né ? Et comment était ton enfance ?

Peter Watts: Je suis né en 1958, au cœur des grandes plaines canadiennes — Calgary, dans l'Alberta —, le benjamin d'une fratrie de trois. Selon David, l'ainé (le plus flippant de mes frères, et le seul membre de ma famille encore en vie), ma mère a fait une fausse couche bien avant ma naissance ; le bébé aurait eu pour nom "Celeste". Dans le ventre maternel, elle a d'une façon ou d'une autre compris qu'elle allait naître dans un environnement familial toxique et préféré l'éviter en s'auto-avortant. Quant à moi, j'étais l'âme suivante dans la queue ; je suis donc né à sa place. Bordel, merci Celeste !

("Apprécier l'instant... Craindre l'avenir", un entretien avec Peter Watts)
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Elle se tourne de nouveau vers Asante. " Je vous explique. On est arrivés trop tard. On n'est pas censés être là du tout, mais notre chef a eu vent des plans des Sāhis et a pris une petite initiative humanitaire, on pourrait dire. On est arrivés à temps pour les faire fuir et les allumer, mais vous étiez déjà tous morts."
SAUF MOI
"Si, Kodjo, vous aussi. Tous morts."
("ZeroS" - Peter Watts)
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Si mes premières nouvelles plaidaient pour le sauvetage de la planète, mes textes les plus récents tendent à avoir des buts plus modestes : ces temps-ci, je préconise qu’on traque les Trump, les Koch, les Harper et les Trudeau du monde entier, qu’on les traîne dans la rue et qu’on les roue de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il est peut-être trop tard pour éviter la catastrophe, mais on aura une petite vengeance contre ces connards qui se sont mis en travers du chemin. (Bien sûr, vu comment ces gens sont bien protégés, cette ambition s’avère à peine moins irréalisable que sauver la Terre. Mais il ne faut pas perdre espoir.)
Apprécier l'instant... craindre l'avenir : un entretien, par Erwann Perchoc
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Videos de Peter Watts (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Peter Watts
Titulaire d'un doctorat en biologie et ressources écologiques, spécialiste des fonds marins et De La faune pélagique, Peter Watts appartient au rang de celles et ceux qui proposent la plus exaltante des sciences-fictions contemporaine. La réédition toute récente de “Vision aveugle” — roman aussi exigeant qu'électrisant, qui questionne les notions d'intelligence, de conscience et d'altérité — fournit l'occasion rêvée pour une discussion sur les parutions récentes de l'auteur, ses projets, la science-fiction, la vie, la mort, la fin du monde… Rendez-vous le mercredi 17 novembre 2021 à 18h ! Modération : Erwann Perchoc Interprète : Cyrielle Lebourg-Thieullent. Illustrations : Manchu https://www.belial.fr/peter-watts/vision-aveugle_belial
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