Parue initialement dans la revue Bifrost n.61, prix Hugo 2010 de la catégorie nouvelle. Elle est désormais au sommaire du recueil
Au-delà du gouffre qui vient de paraitre au Bélial.
Texte en téléchargement gratuit tout au long du mois de novembre ici (https://www.belial.fr/blog/l-ile).
Trois ouvriers à bord d'un engin construisent une autoroute. le chantier aborde un tronçon où vit une espèce protégée. Que faire en l'absence du chef de chantier, continuer l'avancée des travaux, s'arrêter ou dévier du projet initial ?
Bon, c'est un peu plus compliqué en fait, lisez le résumé de l'éditeur.
Sur une trame somme toute classique,
Peter Watts réussit magnifiquement à nous parler de l'humain et son évolution, de l'altérité et de la préservation de la vie. Il nous confronte aussi à l'interculturel. Comment comprendre l'autre alors que nous n'avons aucune connaissance de ce dernier, comment interpréter les signes reçus et outrepasser l'anthropomorphisme.
Un texte Hard-SF, il y sera question d'IA, de corsec, d'éons, ... Malgré tout ce verbiage scientifique, les réflexions de l'auteur sont compréhensibles pour le non connaisseur, même si certaines nuances nous resteront inconnues. J'ai été agréablement surpris par la poésie scientifique qui s'en dégage. Des notes d'humour parsèment l'ensemble.
Une fin renversante et assez sombre.
Les idées développées me disent de me procurer le recueil
Au-delà du gouffre, la Hard-SF tempère mon enthousiasme.
A voir.
Pour ceux qui ont des doutes, aller lire l'excellente critique d'Apophis sur le livre.