Suite au décès d'un ami, Dennis Barlow se renseigne dans une entreprise funéraire sur toutes les modalités de la procédure : embaumement, soins esthétiques sur le corps et le visage du défunt pour le rendre présentable, habillement, cercueil vitré, enterrement ou crématorium, urnes funéraires. Il s'éprend d'une jeune employée, Aimée Thanatogénos. Lui-même travail dans un funérarium pour animaux beaucoup moins réputé que celui où la Belle travaille. Il déclame et lit des poèmes à sa dulcinée mais a un comportement distant et flegmatique à son égard. Quand elle apprend qu'il n'est pas l'auteur des poèmes et qu'il travaille dans cet endroit finalement indigne d'un poète, elle se tourne déçue vers un autre prétendant encore moins délicat. Après une nouvelle déception elle décide de se suicider. C'est Dennis qui brûlera son corps.
Maintenant que vous connaissez la fin, vous voilà dispensé(e) de lire ce roman que je ne recommande pas. En cela je rejoins le commentaire de Mariecloclo.
Sur la quatrième de couverture on peut pourtant lire le commentaire suivant : " Avec
le Cher disparu cette irrésistible satire des rites funéraires américains,
E. Waugh (1903-1966) s'inscrit dans la lignée d'écrivains anglais qui, depuis Swift, ont su cacher sous la joie du rire un pessimisme manichéen.
Humoriste redouté, Waugh est aussi considéré, pour la pureté et le classicisme de sa langue, comme l'un des maîtres de la littérature anglaise contemporaine."
J'ai lu ce livre pour l'humour que j'espérais trouver. Très long à démarrer, je l'ai trop rarement trouvé drôle (malgré l'extrait), l'histoire n'est pas d'un grand intérêt, les personnages ne sont pas attachants. Une déception.