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EAN : 9782414061228
172 pages
Edilivre-Aparis (16/05/2017)
5/5   1 notes
Résumé :
« Et l'or amaurose de l'aube prend la pose
Instant suspendu des métamorphoses (…) »

Une inclination, une appartenance, un état d’âme.
Un recueil qui ose les mélanges et fuit les règles pour mieux les retrouver, parfois.
Des alexandrins aux haïkus, des vers libérés, très libérés, aux formes anciennes – détours par le futur...

« Plongée
Happée
En apnée :
Naufragée volontaire terre à l’océan-toi>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Des poésies, de la poésie... ...mais pas que!
du classique, du moderne, des vers domestiqués, des vers libres, des haïkus -de l'alexandrin à la prose poétique.
Des thèmes actuels, des thèmes intemporels...
Des sujets singuliers, des sujets universels...
de quoi rêver, songer, imaginer... ...et réfléchir ou faire réfléchir, parfois -certains thèmes touchent aux débats sociétaux en cours et peuvent être discutés aux cours de philosophie ou de morale.
L'univers, le monde, la planète, les éléments, la société, les Hommes, les individus, la place de chacun, la liberté, la maternité, l'amour, le désir, la/les différence(s), la tolérance, etc.
du "cosmique" et du "tellurique" donc, du "physique", du "social", de l'affectif... ...et de L'AMOUR !
Des saisons, des frissons, des oraisons -parfois!
Des soupirs, des désirs, des délires et des éclats de rires -aussi!
du littéraire, Eros et Thanatos, Eros surtout : la vie, le monde, les autres -L'AMOUR encore et toujours !!
Un bon livre, un "Beau livre", très joliment illustré.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Altitude (Un autre langage), page 22-23 :
" (...)
Là, les vinuscules dansent à la transe, passeurs d'éternité...
Ils vont et s'obstinent, accrochés à mon plus grand stéolith -
Mémoire d'avant et des humeurs salies aux rêves trahis…
Sillon des patiences, rides de moi où se joue l’Histoire d'eux -
Comme un berceau d’éternité aux possibles réenchantés.
Moi ?
Ne pense pas ...
Pense plus d’avoir mille et cent fois pansé les plaies et les bleus.
Et pourtant, enfin, je sais qui saigne à tant de mortes peines ...
Sais qui pleure aux mirages des campilisses et des vertes plaines.
Un songe sans doute,
Noire vertu,
Fol été (...) "
-------

Histoire d'eau, page 28 :
" Petits éclats de peut-être sur la pierre moussue
Obstination du temps
Obstination des vents
Traces infimes sur la terre d'Eyre infiniment goulue.
Larmes d'eau et de si en scintillements irisés
Obstination des ‘tant’
Obstination d'avant
Berceau du possible au pied des géants pétrifiés.
Traînées d'intangible impatience au rêve océan,
Métissages d'ailleurs et de saisons et de moussons…
Qui s'éclaboussent mousses en berges -teintant l'horizon.
Mélanges en sillons d’argent sur la glaise repue
S'enfuyant en courant coulant des rives perdues -
Méandres vagabonds repris au corps du serpent (...) "

-----
Aux dés 'Espérance', page 117 :
" (...)
Désespérance aux folles insouciances, jours en transe…
Tant de serments aux taons saigneurs -temps des romances !
Mais de ces tendres promesses n'était qu'impudence.
Désespérance aux cent pas perdus d'impatience…
Pas de deux
Pas de danse
Doux tempos d'innocence : (...)"
____

Au lite du plus joli mystère, page 132
" (...)
Patience impatiente
Et silence s’en criant à chair vibrante
Une promesse m'accouche au souffle de toi
Bonheur en frisson
Songe vacillant à l'instant en instance d’éternité
Esquisse d’un rêve blond
Corps ensemencé à cœur grisé
Le futur s’en présence là au "La" d’un éclat de toi
La vie en tangente.
Durée réinventée
Amplitude d'une densité nouvelle
Néant fissuré azuré, la vie qui s'y renouvelle
Si près, si loin, d’un avenir ancré au ciel d’Utopia
Là où l'adverbe de lieu s'éprend sans fracas du hors-là (...) "

------
Un merle funambule, page 63:
" (...)
Un merle funambule
Et le hasard se joue au vert printemps :
Drève où papillonnent bleus des villes et bleus des champs
Butinant le cœur léger aux mille et cent prés en bulles ...
Prés aux merveilles d'un tulle
Ou dés cent fois lancés à contre-champ :
Emeraude s’éclabousse rousse au jour naissant
Quand passereaux et passeroses rêvent aux libellules (...) "

----
Spin (Délire d'électron), page 9 :
" (...)
Traînée d’intangible au repos ductile de mornes orbitales :
Entre-deux
Entrelacs
Antre vide -espace sans âge ni rivage
Magnétisme originel à l’étale lointain d’autres clivages.
Aura corpusculaire à l’aurore des particules, long dédale :
Liaison
Fusion
Ou fardeau d’une charge au destin molécule
Magie intemporelle du presque rien qui tout soudain bascule.
Oscillation du possible à la traîne illusoire des poussières :
Hasard
Aléas
Alchimie de quelques neutrons funambules
Balancier pérenne à l’électrique puissance d’un atome -pendule.
Chimère à l’incessante farandole de frêles axiomes, mystère :
A l’envi
A l’espace
Indomptable physique des corps cosmiques
Vague déferlante de peut-être, odyssée sans escale -statique.
Dispersion à l’infini de l’infime, chevauchée dantesque :
Mirage
Myriade
Mille rêves de chimères -quête obstinée de chair
Illusions stellaires alanguies aux rivages sans terre de Cythère (...) "

----
Je ris ton nom, Liberté!, page 88 :
Aux gisants des cimetières
Aux lames noires des rapières
Aux grilles rouges des parloirs
Aux pages d’un vieux grimoire
Aux chorales des Eglises
Aux peurs sans plus de prise
Aux rages nées des mirages
Aux orages d’un autre âge
Aux mille Temples de verre
A tant de gloires amères
Au livre des absences
Aux murs crus du silence
Aux pluies de mortes-pierres
Aux miroirs des colères
Silence en étendard
Morte flamme des plus tard
Vies cassées à l’élan
Triste manège des ans
Rêves transis d’éphémère
Vomissures de la Terre
Désirs souillés de sang
Pâles sortilèges du vent
Aux mères qui désespèrent
A leurs fils sans repère
Aux sombres charmes
Torrents des larmes
Corps à la mer
A bout de taire
Jusqu’à l’ivresse
En tue-détresse
Je ris ton nom (...)"






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