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EAN : 9782352873969
450 pages
Archipoche (03/10/2012)
4.08/5   72 notes
Résumé :
Comme un conte, imprégné de mystérieuses légendes et de nature frémissante, se déroule la tragique histoire de Hazel, la fille des bois, sauvage et libre comme la petite renarde sa compagne,, qui ne découvre l'homme que pour lutter contre sa convoitise. Échappant à Reddin dont les instincts chasseurs la révoltent, elle va vers celui qui lui offre un refuge - le Pasteur, qui l'épouse pour la sauver. - Mais la nature est impérieuse, et Hazel ne résiste s a celui qui l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Taïaut, Taïaut, Taïaut !
"Il en sortait de tous les coins du bois, et leurs silhouettes écarlates faisaient des entailles sanglantes dans les grandes ombres impénétrables "


Au milieu de la nuit, Narde la renarde s'éveilla et poussa un faible jappement.
Un cauchemar!
Comme une mère auprès de son enfant, Hazel sortit rassurer Narde, les pieds nus, "dans le dur clair de lune". Elle prit la renarde, dans ses bras.


Le vent dans le Boqueteau qui gémissait, des formes sombres bougeaient dans les arbres. Hazel murmura:
-La Meute de la Mort. Je vois quelque chose de noir, y sont en chasse. Murmura la jeune fille.


Elle ressemblait tant à Narde, avec sa chevelure rousse, qu'elles tremblèrent ensemble et en même temps.
"Le visage en feu, les yeux déments et la bouche grande ouverte, ils évoquaient une troupe de diables sortis des enfers pour ravager la terre."


La Terre...
Une brume pourpre annonçait les bourgeons, le printemps allait comme un oiseau à peine duveté, sautillant dans le petit bois de bouleaux argentés et de mélèzes. Hazel la sauvageonne s'y promenait en liberté, avec sa renarde.


La jeune fille avait les yeux de sa mère, d'étranges yeux fauves, limpides comme l'eau. Ils ressemblaient à ceux de la renarde.

Hazel cueillait des fleurs et s'allongeait sur l'herbe tandis que Narde veillait sur elle.
"La lumière du soleil, les douces brises, les couleurs vives...Et le ciel accueillant où l'on souhaite s'envoler"


Mais depuis sa rencontre avec Reddin le chasseur, puis le pasteur Marston... Hazel semble pourchassée, comme un bel animal, que l'homme voudrait mettre en cage...


Hazel, sauvage et indomptée, personnifie toutes les indignations de Mary Webb, contre la sottise et les préjugés, et ses répugnances pour la bassesse et la brutalité!


Le roman fut souvent comparé à celui de Thomas Hardy: "Tess d'Urberville".
Jennifer Jones incarna une Hazel fougueuse et troublante dans le film de Michael Powell et de son mari David O. Selznick, ( Gone to Earth), ou "La renarde"en 1950.
Un film romanesque dans la lignée des "Hauts de Hurlevent".
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Ce livre est un cri contre les puissants-méchants, symbolisés ici par Reddin et la classe bien-pensante des petits bourgs de campagne.
.
Ce roman de 1917 de Mary Webb est un peu dans l'atmosphère de "Orgueil et préjugés" :
Campagne anglaise (galloise, plus précisément ) ;
et des personnages bien campés !
il ya d'abord Hazel (petite noisette), qui est une sorte de Fée Clochette avec l'aspect physique de "Rebelle" : son coeur est dans les bois, en communion avec la forêt, les esprits de la forêt ; elle protège et ramène les plus faibles des animaux, dont Narde, la petite renarde. Mais ses tripes ne sont pas insensibles à l'appel de l'homme viril, dont, innocente créature, elle ignore les dangers à le fréquenter.
Il y a Abel, le père, à moitié ermite, qui vit de la fabrique de cercueils, de couronnes, et d'apiculture.
Il y a ensuite Reddin, le viril esquire, châtelain qui vit comme au moyen-âge, de ses terres, de chasse ... et de droit de cuissage !
Il y a ensuite Edward Marston, le pasteur, qui a un coup de foudre en voyant Hazel chanter et danser au son de la harpe d'Abel.
Puis il y a toute la bonne société campagnarde des gens qui jugent sans connaître les tenants et les aboutissants des choses.
.
Les personnages étant en place, on peut imaginer ce qui va se passer dans cette histoire fraîche mais peut-être dramatique, qui me fait aussi penser à "Rox et Rouky" :
-- le coeur d'Hazel va à Narde ;
-- les tripes d'Hazel vont aux bras puissants du viril mais brutal Reddin ;
-- l'âme d'Hazel s'élève dans la protection du doux Edward qui l'aime plus que tout.
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Hazel outragée ! Hazel brisée ! Hazel martyrisée ! ...sera-t-elle libérée de toutes les pressions qui s'abattent sur elle ?
.
Le rythme lent, avec un style nature writing au début, s'accélère progressivement jusqu'à une apothéose finale...
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Pour parler de mon identification avec ce livre,
...comme Edward, je me suis fait "avoir" par l'aspect physique ;
Comme Edward qui a "flashé" sur Hazel, belle rousse sauvageonne en communion avec la nature et les faibles,...
... j'ai, dans le temps, flashé sur W, belle noire fine aux cheveux de jais, sauvageonne aussi ;
L'amour-passion a duré 5 ans et aurait très bien pu mal se terminer...

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Sous les prémices du printemps, dans la campagne galloise, les mélèzes et les bouleaux argentés du Boqueteau posent leurs empreintes sur les premières lignes. Y courent la robe fauve d'une jeune renarde et sa toute jeune maîtresse, Hazel, dont la chevelure flamboie du même ton que celle du pelage de Foxy. Elles se dirigent vers une minuscule cabane d'où s'échappent de douces notes tirées d'une harpe dorée. Dans cette cabane, Hazel vit en sauvageonne avec son père et n'a jamais reçu ni éducation, ni amour de la part de ses parents. À sa mort, sa mère lui a laissé un vieux livre gribouillé de sortilèges et superstitions et Hazel en a fait sa bible, ne distinguant plus le réel des légendes perpétrées dont celle de la meute de la Mort qui la panique. Car la jeune fille a un profond dégoût de la chasse et se porte au secours des pauvres bêtes prises au piège. Elle se dit et se veut libre et s'identifie au monde sauvage plutôt qu'au monde humain dont elle ignore presque tout.

Les conséquences d'une robe à acheter, d'une tante imbuvable, rigide et inhospitalière, jettent l'innocente Hazel sur la grande route, au sortir de la ville, alors que la neige vient glacer son retour vers le Boqueteau. Là, passe Jack Reddin, hobereau du manoir d'Undern, qui lui offre l'hospitalité doublée rapidement par l'envie d'en faire sa maîtresse.
Il faut s'arrêter un moment sur la sinistre description que l'auteure confère à ce manoir auquel elle donne une âme féroce auréolée d'une atmosphère angoissante et brutale. Même la végétation alentour écrase les lieux et se fait menaçante, accablante. Magistrale représentation !
Ici y vivent donc Reddin et son vieux valet Vessins, personnage insolite qu'il vous faut absolument découvrir tellement il est croqué avec originalité et brio !

D'une naïveté confondante, ignorante des autres et d'elle-même, la candide Hazel sera confrontée aux désirs de possession de deux hommes alors que, d'une franchise puérile et loin d'avoir froid aux yeux dans ses propos, elle tente de se faire entendre en répliquant « Les gens disent toujours que je suis à eux. J'aimerais mieux être à moi. » Refusant l'appartenance à quelqu'un, elle sera apeurée et en même temps fascinée et troublée par Reddin, chasseur cruel mais dont la rudesse et la virilité éveillent une attirance qu'elle ne comprend pas. Quant au pasteur Marston, il voit en Hazel la pureté qu'il veut protéger mais sans partager non plus l'intense passion d'Hazel pour la liberté, la nature et la fragilité des animaux confrontés à la barbarie des hommes.

Par La Renarde, Mary Webb se fait l'écho de l'absurdité et de la férocité des hommes à vouloir posséder la femme sans jamais s'interroger sur les propres désirs de l'être convoité. L'un incarne la cruauté, l'égoïsme, l'instinct de chasseur et le caractère destructeur de la société humaine. L'autre, protecteur idéaliste, ébloui par cette créature si vivante et sauvage qu'il désire apprivoiser, ne sait pas non plus répondre aux volontés de la jeune femme. Un autre antagonisme progresse aussi chez Hazel, celui du rejet de devenir une femme en même temps que l'envie naturelle d'être admirée et désirée.

La romancière saisit admirablement la nature et verse dans ses phrases toute la vivacité de la flore et tous les mouvements et chants des différents oiseaux qui la traversent dans la frénésie de leurs vols. Elle nous en offre tantôt une peinture lumineuse, tantôt la dote d'une impression lugubre où un sombre destin semble s'y tapir. Dans ces bois gallois, la beauté de la nature et la chasse se confrontent.

Relativement inclassable, perçu comme un cri déchirant face à l'oppression des faibles, on entre dans cette lecture en ignorant si l'on évolue dans un conte cruel et tragique ou un roman dénonciateur. La nature et la marginalité se heurtent aux hommes excessivement possessifs et aveugles. Victimes de la société humaine, Hazel, Foxy et sa petite ménagerie d'estropiés ne peuvent laisser insensibles.
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Il était une fois, une petite fille qui rêvait devant la bibliothèque parentale. Elle papillonnait devant tant d'invitations au voyage, mais toujours, une même couverture hypnotique retenait son attention : Une jeune fille rousse, à la fois sombre et sauvage, au regard perdu, accompagnée d'une renarde aussi rousse qu'elle. Qui était-elle ? Pourquoi semblait-elle si triste ? Des questions auxquelles son jeune âge (ou bien était-ce son père ?) n'autorisait pas de réponses.

Le temps passa, la petite fille devint une femme, ses lectures s'amoncelèrent, mais le regard perdu de la jeune fille rousse ne la quitta jamais, bien que le livre fut égaré, certainement au cours d'un déménagement. Alors quand un jour, sur les rayonnages discrets d'une petite librairie, leurs regards se croisèrent à nouveau...

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La renarde est un roman méconnu et pourtant, il est digne des plus grands du genre. On trouve chez Hazel Woodus un mélange harmonieux de l'ingénuité de Tess d'Urberville, de l'appétence de Catherine Earnshaw, mais également une pointe de l'innocence sauvage de l'Albine de la faute de l'abbé Mouret, le tout emballé dans un récit aux relents de tragédie grecque.

Dans Antigone, Anouilh fait dire au choeur que "c'est reposant, la tragédie, parce qu'on sait qu'il n'y a plus d'espoir, le sale espoir." C'est peut-être vrai. Mais j'ai moi au contraire la sensation inverse. La tragédie m'épuise. Mon coeur se bat à contre-courant pour refuser l'inévitable. L'absence d'espoir rend cette bataille encore plus éprouvante, et pourtant, j'en redemande ! Je dois être détraquée quelque part ! C'est donc avec un plaisir mêlé de tristesse que j'ai suivi le destin tragique d'Hazel, ce coeur pur malmené par la folie des hommes. Hazel l'enfant sauvage, l'amie de la nature, vaillante défenseur des faibles, naïve et influençable, piégée dans une époque qui n'est pas la sienne...

J'ai peut-être trouvé la fin un peu trop abrupte, mais cette légère déception fut vite effacée par l'empreinte coup de coeur que m'a laissée cet ouvrage magistral.
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Il était une fois une femme sous le charme d'un roman qu'elle attendait depuis tant d'années...
Lien : http://www.labiblidekoko.clu..
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Je ne sais plus exactement comment je suis tombé sur cette oeuvre mais je me rappelle que celle-ci m'a très vite attiré grâce à son titre et sa couverture qui m'ont laissé présager la rencontre d'une héroïne quelque peu malicieuse voir espiègle, à l'image de celle du renard. Et alors que le ton de cette oeuvre se dévoile bien loin d'être enjoué, j'avoue avoir pris un immense plaisir à faire la connaissance d'une héroïne touchante, rêvant seulement de liberté et d'indépendance.

Il faut dire que la relation qu'entretient Hazel, jeune païenne orpheline de mère avec sa renarde apprivoisée, Narde m'a fortement touché grâce à sa puissante dimension métaphorique. Cette dernière a fait écho en moi d'une vive manière et j'ai adoré que celle-ci se dessine l'une des principale source de la soif du grand air et de l'amour pour la nature de notre héroïne. J'ai aussi eu l'impression que la Narde se démontrait être une certaine prolongation de la personnalité d'Hazel et que cela apportait une dimension mystique et contemplative, séduisantes et fortes agréables à découvrir. D'autant plus que Mary Webb fait le choix de placer son action dans l'Angleterre rurale d'antan et cette exode au sein de cette luxurieuse et abondante campagne m'a offert de douces et chaleureuses images. L'auteure ne cesse de dessiner et sublimer la nature et dresse une merveilleuse ode à la nature et sa toute puissance. Chaque mot, chaque métaphore sont choisis avec soin et lui permettent d'évoquer avec respect les terres qui entourent l'être humain depuis la nuit des temps. Il y avait bien longtemps qu'une plume ne m'avait pas autant embarqué dans un univers aussi tangible et onirique à la fois. Pourtant, il faut bien admettre que les premiers chapitres ont eu quelques difficultés à me convaincre tant le style de Mary Webb se veut d'une ambition folle et d'une réelle exigence.

Cependant, derrière ses apparences alambiquées et son style enlevé s'est révélée une véritable poésie offrant à La Renarde une dimension émotionnelle poignante et émouvante. Avec finesse et sensibilité, l'auteure peint une douce chronique des moeurs sociales de l'époque et conte avec charme et intérêt une intrigue aux allures dramatiques rappelant les sombres récits des plus grands tels que Thomas Hardy. Ainsi, j'ai adoré voguer auprès de notre jeune sauvageonne qui fera bien tourner des têtes sur son passage. Sa fierté et son indépendance font son éloquence et ne cesseront de briller. S'en suivront alors un envoûtant et profond bal des coeurs entre Hazel et ses nouveaux prétendants que tout oppose à la nature dont son coeur semble à jamais lié. Cependant et bien que j'ai apprécié cette dramatique et romantique aspect, j'avoue que j'ai trouvé le résultat parfois bien trop cadrer. Ainsi les deux amants se dévoilent bon pour l'un et mauvais pour l'autre et j'aurais apprécier retrouver davantage de nuances dans leur construction. Néanmoins, aucun des nombreux protagonistes dévoilés ne manque de profondeur et permette à Mary Webb d'offrir et une juste et caustique critique de la société à la finalité des plus mélancolique.

Avec sa plume exigeante mais néanmoins poétique et mélancolique à souhait, Mary Webb nous conte le destin d'une jeune femme farouche que bien des hommes tenteront d'apprivoiser et qui devront rivaliser face à l'appel de la nature, faisant de ce roman un véritable hommage à la beauté de cette dernière. J'ai été plus que sensible à cette poignante dimension qui m'aura fait voyager dans de chaleureux paysages.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Blossom Spring Challenge – 2022 : Menu Escapade printanière – Catégorie L'éveil de la nature.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Challenge Cottagecore – 2022 : Menu Promenons-nous dans les bois.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Mais bientôt, un enchantement lui fit tout oublier, car la neige étincelait. Et les trous allongés qu'avaient creusés, dans leurs bonds, les lapins et les lièvres, ... toutes ces pistes la firent rire par leurs itinéraires capricieux.
Elles couraient en effet, en lacets et en boucles, qui évoquaient pour ceux qui ne les déchiffraient pas, la marche démente d'un somnambulle.

Au ciel, des pluviers tournoyaient et poussaient des cris désespérés en voyant la neige douce et inexorable, entre eux et la verte prairies, aussi tristes que les êtres qui voient le destin interposer des voiles opaques, entre eux, et la terre de leurs espoirs et de leurs joies.
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Mrs Marston disait souvent : "J'ai bien peur qu'Hazel n'ait pas son pareille pour perdre son temps."
Mais était-ce là perdre son temps ? Manger, dormir, écouter des hommes graves et zélés nous lire pour la centième fois des livres qui leur ressemblent, implorer Dieu (que nous finissons par imaginer comme une vaste oreille) pour qu'il nous accorde des avantages matériels, amasser du gain : voilà ce qui, selon le monde, serait bien employer son temps. Mais boire à la coupe de la beauté, soulever un coin de la couverture de feuilles qui couvre la terre et chercher à entrevoir Dieu dans son berceau (car s'il demeure quelque part, c'est là), s'appelle perdre son temps... Ô monde souillé, aux mains lourdes, aux yeux chassieux ! Quand donc te laveras-tu et seras-tu net ?
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— Amoureux ! Oh certes non ! Et de qui pourrais-je bien être amoureux, mère ?
— C'est juste, mon enfant. Il n'y a pas une jeune fille, par ici, qui soit plus attirante qu'un chou de Bruxelles. Ce n'est pas pour dire du mal des choux de Bruxelles, d'ailleurs. Martha, allez donc voir s'il reste des choux de Bruxelles ; s'il en reste, vous les ferez cuire pour le dîner.
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Lancé ainsi sur la colline, rompant le calme qui d'un bout à l'autre régnait sur les pâturages, Reddin incarnait le principe cruel et destructeur qui anime la plus grande partie de la société humaine, celle qui montre une si curieuse indifférence envers les tortures qu'elle inflige à la sensibilité d'autrui.
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C'est en poésie seulement que le monde entier comprend un amoureux. Dans la vie réelle, on le déclare enroué, et on lui donne une bonne cuillerée de ce mélange nauséabond appelé le bon sens. (p.114)
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Vol,Ô'Vent - ''Avec Estime & Affection'
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