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Honor Harrington tome 11 sur 25

Florence Bury (Traducteur)
EAN : 9782841724864
560 pages
L’Atalante (20/11/2009)
4.29/5   65 notes
Résumé :
Honor est de nouveau dans la tourmente : les chroniqueurs mondains s'en donnent à coeur joie quand elle est aperçue dans une clinique d'assistance à la reproduction, et sa vie privée se complique encore ― si c'était possible !
La guerre a repris. Certains jubilent qu'elle s'éternise. Or Manticore est en très mauvaise posture face à la République de Havre et, à en croire les projections d'effectifs, ce n'est pas près de changer.
Honor est donc a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Je continue patiemment mais avec plaisir et motivation la lecture de cette très longue saga dédiée à Honor Harrington, une série passionnante heureusement, car les tomes sont copieux, suffisamment pour être écrits en deux parties depuis le tome six.
Ce sont donc encore mille pages qui seront nécessaires pour alimenter et poursuivre l'aventure, ici je ne vais effectivement parler que de la première partie qui est très riche en événements.
il y aura un focus sur Honor bien sûr avec sa liaison adultère, une liaison qui va se compliquer avec un séjour à la clinique pour cause de grossesse, une bonne partie du récit sera consacrée aux conséquences médiatiques, fuites obligent, une autre partie aux dispositions prises pour enrayer les possibles conséquences politiques, notamment sur Grayson, je n'en dis pas plus.
Il y a aussi la guerre contre la république du Havre qui continue, Honor se voit confier une mission en même temps que le commandement de la huitième flotte, un must de préparation stratégique. Tout naturellement nous irons du côté de Havre qui vient enfin de comprendre que la reprise de la guerre contre Manticore est le fruit d'une trahison venant de son propre camp, une situation difficile à gérer, d'autant que le coupable meurt de façon mystérieuse.
Enfin et surtout, un nouvel ennemi pointe le bout du nez, il tire les ficelles dans l'ombre et dispose de moyens sophistiqués pour parvenir à ses fins, notamment en tirant partie de l'antagonisme entre Havre et Manticore.
Je suis bien conscient que "vendre" un tome onze est une gageure, que ma chance de vous convaincre de lire cette saga est quasi nulle, cela dit, si vous souhaitez vous investir un jour dans une saga de SF d'une qualité sans équivalent, alors c'est cette lecture qu'il vous faudra faire.
Rendez-vous pour la deuxième partie bientôt !
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Onzième tome de la sage d'Honor Harrington (sans compter les épisodes écrit en collaboration avec Flint ou se passant dans l'amas de Talbot) et dernier tome du conflit opposant Manticore et Havre.
Il se profile à l'horizon un nouvel ennemi que l'on a déjà découvert dans L'Ombre de Saganami qui doit être lu avant.
De même, cet épisode fait référence à de nombreux événements qui se sont déroulés dans La couronne des esclaves et Torche de la Liberté et procède d'une nette intrication avec eux. Il est donc, également, préférable de les lire avant.

Ce tome est une apothéose du combat spatial. Depuis mission basilic où l'on combattait vaisseau à vaisseau, on combat maintenant flotte contre flotte et nous allons assister à la plus grande bataille spatiale de toute l'histoire de l'humanité. Des centaines de SCPC, des dizaines, voire des centaines de milliers de MPM, vous allez en avoir pour votre argent.
Les prémices d'une paix avec Havre se profilent à l'horizon et vous me direz qu'il était temps car la montée en puissance ne pouvait se poursuivre indéfiniment.

Bref, une action omniprésente, où les péripéties d'Honor dans le monde civil sont pour moi anecdotiques. Un excellent tome.
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Bilan des 11 tomes que j'ai lu:
Cette saga qui fait, en contant tous les sous cycles, environ une trentaines de tomes a été écrite d'après moi pour un public anglo-saxons nostalgique de l'époque où l'empire anglais était à l'apogée de sa puissance. Donc premièrement, il n'aime pas les français surtout les révolutionnaires, il n'aime pas les communistes, on croirait lire Stéphane Courtois et il s'inspire de l'histoire pour les éléments qui lui plaisent (autant vous dire, on vous expliquera pas que les britanniques ont tué environ autant de monde en 200 ans en Inde par famine que l'Allemagne Nazi en 13 ans).

Cette saga c'est comme une bonne série américaine avec tous les défauts qui vont avec, considéré par beaucoup comme la meilleure saga de sf militaire. Moi, en tout cas je ne lui décernerai pas ce prix je peux vous le dire. Dans Mission Basilic, David Weber proposait un point de départ intéressant. Un univers en partie calqué sur l'Europe pré-Révolution, avec la promesse de belles batailles spatiales. Et sur ce plan, on n'est pas déçu, c'est le seul où je le considère comme le meilleur. L'auteur propose de l'action, c'est bien mené et on se laisse emporter. Mais pour arriver à votre 100 pages de bataille, vous allez devoir passer entre 300 et 700 pages de pur insulte à votre intelligence. C'est de la sf hold school, Weber ne recherche pas le réalisme scientifique j'ajoute, il s'inspire des batailles navales alors qu'à ce que j'en ai compris. On devrait plutôt prendre les combats de sous marin comme modèle. C'est beau à l'écran un peu comme un Star Wars mais faut vraiment pas chercher plus.

Entre les romances qui oscillent entre le gnangnan et le grotesque et les intrigues politiques qui manquent singulièrement de subtilité et d'utilité, Weber montre terriblement ses limites. Sans parler des messages que l'auteur semble essayer de faire passer, sur la supériorité de l'économie de marché ou l'horreur que peut représenter les aides aux chômeurs sans parler d'un système d'impôt progressif… Je préfère ne même pas parler des personnages, Honor Harrington est une femme monolithique dépourvu de sentiment, parfait comme je ne sais quoi, prévisible et d'une gentillesse qui me donne envie de vomir. Et oui, c'est une saga manichéenne. Il y a les bons militaires et les mauvais militaires. Vous voulez des thématiques bien traités ou de la nuance, une description du monde militaire, lisez Les fantômes de Gaunt et Dan Abnett mais pas ceci.

Bon faudrait que je parle du contexte quand même, on a les gentils Manticoriens capitalistes qui se font agresser par les méchants Havriens semi-communiste. Les trois premiers tomes sont un prologue à cette guerre, les deux autres sont de l'intrigue politiques gnangnan avec le méchant militaire haut gradé qui harcèle sexuellement et qui a sa place grâce à son titre de noblesse et en plus il est de gauche (de gauche et noble, cherchez l'erreur). Puis les méchants religieux misogynes sur le point de s'allier au méchant havrien mais bien évidemment il y sceptiques-mais-plein-d'honneur qui se laisse convaincre pour rejoindre la grande alliance Manticorienne. En même temps, on a une révolution au Havre faite par Rob S. Pierre (vous l'avez pas reconnu je suis sur) et Saint Just (lui non plus hein). Des fanatiques prêt à tout pour le pouvoir et qui envoie les meilleurs militaires de leur pays au goulag, très intelligent hein. Si vous avez lu un petit peu Jean Clément Martin vous allez criser, je vous l'assure. J'ajoute on a aussi les commissaires politiques bien évidemment, ce n'est pas comme si en France il avait tout gagné en 1793 grâce à eux. Pour l'urss, ils sont pas stupide non plus et ils ne sont la que pour vérifier la loyauté après les quelques uns qui sont passé du côté fasciste. Mais non, ici ils prennent des décisions militaires stupides et bien évidemment tout ce qui est compétent goulag.

Si en soviétologie, votre doxa c'est l'école révisionniste vous allez souffrir. Lui il a certainement lu les pires ouvrages de droite et patriote en histoire.Je vais continuer quelques unes de mes anecdotes . Dans le tome 7 par exemple, la planète carcérale sur laquelle se trouve Honor et ses camarades semble être la trente-sixième roue de la République de Havre puisqu'on y affecte les gens les moins compétents. Visiblement, la possibilité d'une évasion sur une planète comptant des prisonniers par centaines de milliers n'inquiète pas grand monde. Un autre exemple magistral de connerie, dans le tome 10, les adversaires politiques d'Honor Harrington sont évidemment de vils politiciens qui tapent dans la caisse et essaient de bricoler la législation pour retarder au maximum des élections qu'ils sont convaincus de perdre. Étant du côté des « méchants », ils sont évidemment alliés aux mauvais militaires manticoriens, alors que les bons sont systématiquement écartés des positions de décision. D'ailleurs, les vilains politiques veulent réduire au maximum les capacités de l'armée (ça coûte moins cher) tout en faisant traîner les négociations de paix avec Havre (ça permet de retarder les élections). La contradiction entre les deux semblerait flagrante au premier venu. Tout ça en essayant de déclencher quelques désastres militaires sur des fronts annexes, pour pouvoir décrédibiliser Harrington et ses alliés. Bref, plus con tu meurs.

Je sais pas comment j'ai fait pour tenir onze tomes, on m'avait promis que le onzième, c'est le feu d'artifice. Oui, on a 500 pages d'actions et 500 pages d'intrigues "pas trop débiles" vu que les méchants communistes deviennent des gentils capitalistes. Weber est maladroit, il ne sait écrire que le côté martial, les intrigues sont grotesques, la géopolitique est mal amenée à cause des personnages peints à grand coups. Les thématiques abordées ne sont pas débiles, il y a des choses à dire sur la France révolutionnaire et sur l'urss mais il y en a aussi sur l'impérialisme britannique je pense. Tout n'est pas à jeter, la géopolitique est assez intéressante, montrer l'autre côté (celui des méchants) c'est très intéressant aussi mine de rien mais l'empathie je la développe pour eux plus que pour les british. Eux, ils sont faillibles et humains, de l'autre côté ce sont des machines parfaites... L'évolution des doctrines (calqué sur la 2GM), elle est pas mal. Même les explications économiques existent mais les personnages et l'intrigue cela compte aussi.

J'oublie l'inflation en termes de pages à chaque tomes, on passe de 300 à 1000 pour les derniers. Je vais continuer cette saga en fait, il tape sur l'UE (il est pour le Brexit je pense), je vais le lire en diagonale pour juste finir avec de belles batailles spatiales. Je suis sadomasochiste certainement mais je déteste me demander pourquoi on lui met cette palme. Je vais finir en vous montrant que en plus de tout ceci, j'ai remarqué un schéma répétitif:
A) Récapitulatif rapide des principaux événements du livre précédent par le biais d'un dialogue spirituel.
B) Honor a des moments heureux, avec un dialogue spirituel.
C) Les principaux méchants complotent, avec un dialogue spirituel.
D) Les sous-méchants complotent, avec un dialogue spirituel.
F) Une bataille mineure quelque part, généralement avec la victoire de Manticore (technologie supérieure pour la victoire!).
G) Plus de méchant complot principal, avec… eh bien, vous avez l'idée…
H) Plus de complot méchant.
I) contre-complot protagoniste.
J) Une technologie nouvelle et encore supérieure, discutée en détail, généralement par les ennemis.
K) Une autre bataille mineure quelque part, habituellement avec Manticore se battant vaillamment.
L) Plus méchant principal complotant.
M) Plus de complot de méchant.
N) Actions ignobles et morts inutiles.
O) Honor est énervé (nerd rage!). Que faire un visage glacé qui pourrait geler le soleil, une colère rayonnante qui pourrait brûler le Sahara, et une fureur juste qui fait trembler les cieux.
P) SCÈNE DE BATAILLE DE SPACE ÉPIQUE! (avec la supériorité technologique LOL)
Q) Réflexion silencieuse sur les événements des centaines et des centaines de pages précédentes.
Voilà le scénario dans les grandes lignes, puis les dialogues qui donnent à peu près ça:
1. Dites aux gens ce que vous allez discuter avec eux.
2. Discutez de ces choses avec eux.
3. Dites aux gens ce dont vous venez de discuter avec eux.
La surcharge d'information est totale.... Ouais c'est vraiment pas fait pour moi... Vous voulez de la sf militaire, lisez Warhammer 40k (je sais c'est de la Space Fantasy mais en terme de sf, Weber est proche du ta gueule c'est magique). Beaucoup de monde a aimé, alors je ne sais pas si je dois vous déconseiller ou pas mais je pense que vous avez compris mon avis.
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L'échelle d'intensité des combats est désormais graduée jusqu'à 11

(critique commune tome 1 + 2)

Ce onzième tome met fin, en une apothéose de gloire martiale, à vingt ans de guerre Havre-Manticore (même s'il faudra attendre le livre suivant pour que la paix soit signée, sans plus de combats), et constitue un retour bienvenu à plus d'action après des romans 9 et 10 trop mous, trop verbeux. Certes, Coûte que coûte est encore un peu long, certes, les intrigues politiques et rebondissements amoureux y ont encore une place importante, mais d'une part c'est globalement nettement plus intéressant, et d'autre part la débauche de batailles spatiales du premier livre et le combat du second ne peuvent que contenter l'amateur de grandes conflagrations stellaires, même le plus exigeant. On appréciera également que les Havriens, au moins dans une première phase, prennent, pour une fois, nettement l'ascendant sur les Manticoriens (dans un combat « à la loyale » et pas dans une attaque surprise -type Pearl Harbor- telle que celle de Grendelsbane), ça ajoute à la tension dramatique et est quelque part réjouissant.

J'ai donc hâte de lire le tome 12, qui glisse, après l'arc Havrien, nettement vers l'arc Solarien / Mesan qui était déjà à l'honneur dans les deux cycles dérivés, Saganami et La couronne des esclaves (il est d'ailleurs conseillé d'avoir lu le tome 1 du premier et au moins le tome 1 du second avant d'attaquer cette lecture). D'autant plus que, même sur le plan personnel, les paradigmes ont aussi changé pour Honor Harrington, dont la situation a évolué du tout au tout durant Coûte que coûte. Enfin, préparez vos mouchoirs, le roman est un véritable tombeau pour plusieurs personnages « historiques » (présents depuis les tout premiers romans) du cycle, et mine de rien, ça fait un choc d'en voir disparaître certains.

Bref, dans l'ensemble, c'est pour moi un livre réussi, qui remet le cycle sur de meilleurs rails après des tomes 9 et 10 en nette perte de vitesse.

Vous trouverez la version détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Salut les Babelionautes
Je continue mon Challenge personnel de cette fin d'Année 2020, relire la Saga Honor Harrington et c'est presque réalisé.
Dans ces deux tomes la Guerre a repris, et c'est la République de Havre qui a ouvert les hostilités.
Honor, elle a rejoint sont domaine sur la planète Grayson, car son régent et ami Howard Clinkscales, qui n'a pas reçu le Prolog, est aux portes de la mort.
L'alignement Messan, quand a lui, décide d'utiliser leur arme secrète pour assassiner Honor, tout en faisant porté le chapeau au Havriens.
Mais c'est sa vie sentimentale qui va devenir source de problèmes, et pour une fois j'avais deviné ou cela la mènerai.
L'Amirauté Manticorienne la propulsé a la tète de la Huitième force avec la mission d'asticoter la République de Havre.
S'ensuivra plusieurs raids victorieux loin dans les profondeurs de Havre et ce tome se fini sur la tentative d'assassina envers Honor.
Toujours aussi bon, même après plusieurs lectures.
Ces deux tomes ont étés traduit par Florence Bury, que je remercie.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Honor : Il n'est sans doute pas plus incompétent en matière de politique que je ne l'étais quand on m'a envoyée à Yelstin la première fois.
Mais il a beaucoup moins d'excuses fit Émilie, le regard brillant.
Pas vraiment. Après tout, il souffre d'au moins un handicap physique.
Lequel ? s'étonna Émilie avant de se secouer la tête. Ah, je sais ! Son chromosome Y.
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Toutes les fois ont leur moment de folie. L'extrémisme n'est le monopole de personne quand la foi vire au fanatisme et aucune foi n'a le monopole de la résistance au fanatisme.
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On a toujours le temps de réfléchir. Peut-être pas beaucoup, mais toujours un peu... sinon, on est déjà tellement dans la mouise que ce qu'on fait importe peu.
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Mourir pour la gloire n'est une bonne idée que dans les mauvais romans historiques. Pour ma part, je trouve on ne peut plus stupide de le faire dans la réalité alors qu'on n'y est pas obligé, et je suis furieux que nous n'ayons pas l'air d'avoir le choix.
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Je serais tenté de jouer les lâches et de te dire que, puisque c'est toi qui es enceinte, nous ferons ce qui te semble le mieux. Mais tu n'es pas tombée enceinte toute seule, et il me semble qu'un père ne doit pas s’installer dans ses responsabilités en commençant par s'en décharger sur la mère.
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