Honor Harrington, tome 13.1 : L'orage gronde

Après les 1000 pages de L'Ennemi dans l'ombre et les 800 pages de En mission, David WEBER nous livre cette fois-ci, un roman d'une taille plus raisonnable, 600 pages seulement. (Rappelons que la scission en deux tomes de 300 pages est une volonté de l'éditeur français. Cela a ses avantages, la tenue en main est plus facile, mais c'est plus cher).

Où avions-nous laissé l'univers d'honor harrington dans les tomes précédents ?
La paix entre Manticore et Havre qui va jusqu'à s'allier à l'empire stellaire en vue de repousser la flotte de guerre que la ligue solarienne a envoyée contre le système mère de Manticore en répression des cuisantes humiliations que ses vaisseaux ont subi contre ceux de la FRM dans le système de Talbot, récemment annexé par le nouvel empire de Manticore.
Ce même empire qui a subit une attaque foudroyante et destructrice de la part d'une flotte secrète de l'alignement Mesan sur sa planète mère.

Tous les événements, les implications politiques développés dans les tomes précédents (y compris ceux écrit en collaboration avec Eric Flint) sont réputés connus dans cette nouvelle oeuvre. Au début, après 6 mois à un an d'absence, il n'est pas particulièrement aisé de se remettre dans le bain. Une relecture d'En mission est conseillée.

Et que se passe-t-il dans ce tome ?
Et bien pas grand chose. En mission était un tome permettant de faire la soudure entre la série principale et les romans de l'univers d'honor harrington. Ce nouvel opus est un tome charnière qui permet, longuement, de faire la transition entre une opposition Manticore-Havre et une guerre contre la ligue solarienne.
Cette ligue si arrogante, affublée d'un complexe de supériorité si profondément ancré qu'elle ne voit pas qu'elle a déjà perdu.

Manticore va mettre en place une guerre économique. Dans ce livre, la politique prend le pas sur l'action (même si celle-ci n'est pas totalement absente) et les bases de ce que va être ce nouveau conflit sont posées au travers d'une succession de scènes, avec moultes personnages. Honor n'apparaît qu'à la page 176 et son rôle restera anecdotique.

La vision reste assez manichéenne (comme celle de Manticore contre Havre avant Pritchard). Les bons contre les méchants qui ont le bon goût d'être des crétins arrogants finis. Mais comme d'habitude, on est happé par l'histoire que nous livre Weber. On dévore, pressé de connaître la suite qu'on espère toutefois, un peu plus mouvementée.

Salut les Babelionautes
Avec ces deux tomes j'arrive presque au bout de mon challenge personnel, mais il faut que j'achètes les derniers parus qui manque de la Saga Honor Harrington que je possède.
L'Empire Stellaire de Manticore prend des mesures de rétorsion économique envers la Ligue Solarienne, fermeture des terminus de trou de ver a tout vaisseau marchand Solarien et rapatriement dans le système de Manticore de tous leur vaisseaux marchand.
Nous allons assister a différents affrontements plutôt oral qu'a coup de missile mettant en scène des personnages secondaires.
Mais les dirigeants de la Ligue n'ont pas encore saisi que leur flotte spatiale était démesurément dépassé en matière d'armement face aux Manticoriens et ils vont encore tenté un coup de poker en attaquant le système solaire de Manticore.
Plusieurs paragraphes que l'on a déjà lus dans d'autres tomes refont leur apparitions, ce qui n'ajoute rien a l'histoire.
En même temps, après l'Alliance militaire qui a suivi le traité de Paix entre Havriens et Manticorien, l'avalanche de Chef d'État qui arrivent dans le Royaume Stellaire est impressionnante.
Même les Chats Sylvestre vont s'impliqués dans le combat contre l'alignement mesan.
Merci encore une fois a Florence Bury pour la traduction.

Cette critique vaut pour les deux parties.

La tension monte entre l'empire stellaire de Manticore et la ligne solaire. Et la flotte immense de la ligne solaire, sous le commandement de l'amiral Filareta, s'approche d'une Manticore affaiblie.

Comme le livre précédent, encore beaucoup (trop) de politique et peu d'action. Et Weber, contrairement à son habitude, vide les batailles spatiales attendues de quasiment toute tension. Et on a, en prime, quelques exécutions organisées avec le gars des vues.

J'ai aimé, à cause du talent de conteur de Weber, mais sans plus. le roman manque de rythme et la politique n'est pas vraiment ma tasse de thé.

La fin du précédent tome d'Honor Harrington m'avait donné très envie de me jeter sur la suite, mais j'avais décidé d'attendre un peu… finalement je n'ai pas attendu bien longtemps. Ce nouveau tome « L'Orage gronde » (encore une fois découpé en 2 par l'Atalante… ) reprend plus ou moins là où le précédent nous avait laissé.

Cette première partie m'a par contre un peu déçu. Les 150 premières pages sont très lentes et j'attendais tant de retrouver Honor, Pritchart et Elizabeth vu les évènements de la fin de « En mission », mais il a fallu attendre un moment et le début m'a plutôt ennuyé. En plus, une fois qu'on retrouve cette fameuse discussion, on a le droit à un copier coller de la discussion du tome précédent avant d'avancer.

Donc globalement, j'ai eu plutôt du mal avec le début, mais la seconde partie s'annonce beaucoup plus sympa, vu l'entrée en scène de tous ses personnages.

Lien : http://raconte-moi.net/2016/..

13 a.
La note d'1/2 est une réaction dont j'explique l'origine dans mes critique des 11 à 14.
J'accorde un 4/5 pour toute l'oeuvre et un 5/5 pour les tomes du début.
Mais...pourquoi ?
13 a.
J'aime Honor et son univers extraordinaire mais : j'ai ce sentiment-ci à partager :
Comment est-il possible de trahir Honor comme cela ? Je m'explique…
L'auteur s'associe à ses fans depuis 2018 pour produire des livres associés au monde de Honor.
Mais une sorte de malaise m'a pris il y a quelques romans d'ici (signés par l'auteur seul) en me disant que ce n'est plus le style Weber des débuts...
J'ai le sentiment que l'auteur se fait aider/épauler dans son écriture par des auteurs fans (réunis en club d'écriture - façon de faire de quelques auteurs de haut niveau ces dernières années…)
et qu'il ne contrôle plus le récit…
C'est un peu comme si l'épicerie fine de départ qui me proposait des mets délicieux (les 10 premiers tomes du cycle mettons) s'était transformée en chaîne de supermarché profitant de l'enseigne de départ pour proposer des mets indigestes.
Mais l'oeuvre totale a fort souffert du manque d'aide à la lecture...et de la dilution de l'action dans les détails (qui masque les éventuels manques de cohérence).
suite dans le 13 b