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Honor Harrington tome 5 sur 25
EAN : 9782841722136
490 pages
L’Atalante (17/06/2002)
4.1/5   107 notes
Résumé :
Prise dans une tourmente politique, le capitaine Honor Harrington a quitté le service actif. Elle s'est exilée sur la planète Grayson, où elle tente d'oublier le sacrifice de sa carrière en remplissant au mieux son rôle de seigneur d'un fief. Mais les réactionnaires graysoniens se déchaînent contre elle, sans craindre d'aller jusqu'au complot et au meurtre, et la guerre entre Havre et Manticore la rattrape.
Passée sous la coupe d'un comité de salut public, la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Retrouvailles avec Honor Harrington après un long intermède et ça fait du bien, je n'avais pas conscience qu'elle avait pu me manquer à ce point ;)
Honor se retrouve en retrait de l'armée, en demi solde et en "convalescence" après les événements du tome 4. Cela dit, la vie de seigneur sur Greyson et la gestion d'un domaine ne sont pas vraiment une sinécure, surtout quand le coeur n'y est pas.
Les échos de la guerre entre Manticore et Havre se font entendre et constitueront une partie de ce tome 5.
Concernant Honor, elle va une fois de plus en voir des vertes et des pas mûres, elle sera cette fois la cible directe d'extrémistes religieux qui useront de tous les moyens pour la détruire au propre comme au figuré.
Je trouve remarquable le talent de David Weber pour nous rendre Honor si attachante, j'ai vraiment vécu cette lecture comme si j'avais été concerné au premier chef, comme s'il s'agissait de ma petite soeur à qui l'on faisait des misères, étonnant et amusant, et tant mieux car ma lecture n'en aura été que plus passionnée ;)
On va retrouver un peu de SF militaire dans ce tome, mais surtout nous allons découvrir la société greysonienne, très axée sur la religion comme on pouvait la pratiquer au moyen-âge.
Une société avec un retard technologique à combler ce qui évidemment fait un peu peur aux conservateurs, une société qui est gouvernée par un "roi" (ici le protecteur) qui doit composer avec des vassaux dont certains sont riches et puissants, ça rappelle un peu notre moyen-âge non ?
Dans cette partie nous nous éloignons un peu beaucoup de la SF, mais je commence à comprendre que cette saga est avant tout consacrée à Honor Harrington, et que le personnage continue a évoluer de belle façon.
Rendez-vous au tome 6 !
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Après les événements survenus au Champ du déshonneur avec Pavel Young (Tome 4), Honor s'est vue retirée du service actif sein de la flotte manticorienne et elle est repartie sur Grayson pour assumer son devoir de seigneur du fief Harrington. D'ailleurs, grâce à ses brillants ingénieurs, son entreprise Dôme-Aériens se porte à merveille et le développement de son fief est exemplaire.

Mais Grayson reste une planète théocratique et l'extrémisme y est omniprésent. Ainsi, les forces du mal vont déchainer les enfers contre « la putain » comme ils la nomment. Honor va avoir fort à faire pour se défendre contre les pires complots politiques, la propagande, les meurtres et les attentats. Tout est mis en oeuvre pour la décrédibiliser aux yeux de la population et pour s'en débarrasser définitivement.

Heureusement, elle peut toujours compter sur le soutien du Protecteur et des plus hautes instances de l'Eglise. D'ailleurs le protecteur Benjamin lui offrira un poste d'Amiral de la flotte graysonnienne et ce choix sera des plus judicieux à l'heure ou le Havre met en oeuvre ses plans visant à détruire les infrastructures de cette planète.

Une nouvelle fois David Weber nous fait vibrer de la première à la dernière page de ce roman totalement addictif. Une nouvelle fois il sait parfaitement transmettre des émotions fortes chez le lecteur et nous embarque avec lui au plus profond de son univers. Un petit bijou de SF qui marie à merveille les enjeux politiques, religieux et militaires.
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Retour de l'action.

Il s'agit du cinquième et dernier tome publié en un seul livre. Par la suite, l'Atalante coupera systématiquement l'oeuvre de Weber en deux, au grand déplaisir de notre porte-monnaie.


Suite aux événements développés dans Au champ du déshonneur, Honor Harrington s'est volontairement exilée sur Grayson pour y occuper sa fonction de Seigneur. On pouvait penser (craindre ?) alors un roman dans la même veine que le précédent. Il n'en sera rien. Que les "frustrés" par l'absence de batailles spatiales du tome 4 se rassurent, l'auteur se rattrape en nous offrant quelques beaux morceaux de bravoure.


L'histoire se partage entre les tribulations de notre héroïne sur Grayson et son rôle d'Amiral de la flotte de cette planète, désormais à bord d'un Supercuirassé de 8 millions de tonnes, 4 km de long sur 600 mètre de larges, embarquant 6.000 personnes et commandant une escadre de 6 vaisseaux du même tonneau... et l'on compte sur Havre pour persévérer dans son erreur de s'en prendre à ce système stellaire...


Grayson étant un état théocratique, Dieu et la foi prennent une part non négligeable du roman et l'auteur disserte assez longuement sur les considérations religieuses, ce que l'homme peut faire au nom de la foi et les imbroglios des états où gouvernance et religion se mêlent intimement. Il reprendra d'ailleurs ces idées dans d'autres romans comme Les héritiers de l'Empire et surtout dans sa série Sanctuaire et son premier tome : Cap sur l'Armageddon.
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Indécrottable fan d'Honor Harrington.
Indécrottable fan de David Weber.
Peut-être ne suis-je pas objectif, mais la série entière des ''Honor'' se dévore avec passion. Un vrai plaisir.
De la sf militaire de qualité, Honor évolue tout au long de la série, les scènes de batailles sont très prenantes, les complots politiques passionnants.
La lecture est facile d'accès, on ne s'ennuie pas une seconde.
Les descriptions ''scientifiques'' de l'honorverse (l'univers d'honor) sont crédibles et faciles d'accès.
Les descriptions des vaisseaux et de leur armement, qui va évoluer en puissance tout du long de la série, sont passionnantes.
Pour moi, la série ''Honor'' est la meilleure série de sf militaire que j'ai jamais lue.
Allez seuls bémols :
A part dans ''Mascarade silesienne'' on a parfois l'impression qu'honor fait tout toute seule, que seuls les officiers ''savent'' et les sous-off (qui font tout le travail, in fine) ne servent pas ou peu. Mais bon, il s'agit de l'histoire d'Honor Harrington, Capitaine d'un vaisseau spatial de sa majesté, et plus, dans son évolution de carrière (commandant d'escadre puis de flotte) et non l'histoire de son équipage...
Un peu (beaucoup) d'anti-français, mais on s'y fait et on en sourit.
L'apologie de la libre entreprise, de la royauté (système anglais), mieux vaut ne pas avoir trop de sympathie pour le système politique de type ''socialo-communiste''.
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Et oui, c'est le retour désormais habituel d'Honor Harrington, de ses morts par dizaine de milliers, de ses problèmes éternels pour choisir entre la vie de son équipage et la victoire.Dans ce tome, toutefois, quelques choses changent.Après le duel qu'elle mène dans le précédent tome, elle se retrouve exilée sur Grayson, où elle jouit toutefois d'un statut curieusement contrasté : elle a certes sauvé la planète, mais elle n'est qu'une pauvre femme. du coup, les plus progressistes se servent d'elle comme étendard de la possibilité pour les femmes d'être autre chose que des poules pondeuses quand les rétrogrades fustigent celle qui ne peut qu'être issue des basses oeuvres du malin, fornicatrice et étrangère qu'elle est. Bon, clairement, les rétrogrades le sont largement. Toutefois, les progressistes ne valent à mon sens pas beaucoup mieux, puisqu'ils se complaisent malgré leurs formules ampoulées dans uen civilisation reconnaissant la polygamie comme un droit évident des hommes sur les femmes (qui restent donc clairement des pondeuses).Heureusement, Honor n'est pas transformée en pondeuse. Elle doit toutefois lutter plus d'une fois contre ces rétrogrades (qui font preuve en outre d'un fanatisme à pleurer de bêtise), ce qui n'est pas facile quand ils mettent en oeuvre des techniques terroristes particulièrement inélégantes.Il y a d'ailleurs dans ces actes un je-ne-sais quoi de transgressif : ils tuent des gens qu'ils savent innocents sans même se cacher derrière la classique excuse du eux ou nous. Or à mon sens, aucun terroriste digne de ce nom ne peut agir sans ce ressort d'une opposition entre deux camps, nous et et eux. Elle permet en effet de massacrer les eux sans trop se faire de souci pour son âme, tant que les nous sont préservés. Là, les terroristes en carton-pâte attaquent des gens qu'il est difficile dans le contexte du roman de prendre pour autre chose que des nous. Bon, l'auteur prend des précautions oratoires, du genre l'accident dramatique arrivera à un moment aléatoire. je ne suis toutefois pas du tout saatisfait de cette espèce de cascade littéraire, qui consiste à se réfugier derrière son dieu bienveillant pour massacrer ses voisins.A côté de ce défaut grossier, je ne peux que m'ébahir des déluges de "chance" qui pleuvent sur Honor Harrington. En effet, il suffit qu'elle aille quelque part pour être prise comme cible de tous les abrutis infoutus de monter un plan sérieux qui peuvent traîner dans le coin. Et curieusement, à chaque fois, elle s'en sort. Ca ne vous surprend pas, vous ?Heureusement, ces défauts grossiers ne coulent pas le roman, essentiellement grâce au talent évident de l'auteur, qui est un faiseur d'histoire absolument incroyable : son roman tient grâce à deux ficelles grosses comme la main, on les voit dès le début du roman. Pourtant, il nous tient suffisament par la main pour qu'on croie à toutes ces âneries !Je ne vous conseillerai donc pas de lire. Pourtant, je me jetterai sans l'ombre d'une hésitation sur le tome suivant. Si vous voulez, pour moi, Honor Harrington, c'est un peu les feux de l'amour. C'est débile, c'ets mal fait, mais je n'arrive pas à me retenir de les lire.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Joignez le colonel Hill sur votre com ! Tout de suite, Andrew !
- Dites-lui de prendre le contrôle de la police et d'envoyer un escadron de gardes au parc !
- Assez de gens ont êtes blessés lors des émeutes sans qu'on les laisse y aller avec des matraques, Andrew !
- Des matraques...milady ? Le major repris sont souffle en se tenant les côtés à deux mains tandis que des larmes brillaient dans ses yeux. "Ce ne sont pas des...des matraques : ce sont des battes de baseball ! Le baseball est un sport. Tout le monde le pratique, milady.
- Ah. " Honor se mît à sourire penaud. "J'imagine donc qu'ils n'ont pas l'intention de déclencher une émeute ensuite ?
- Non milady. Bien que j'aie assisté à quelques matchs ou les perdants réagissaient ainsi, ajouta le major en souriant.
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- Un supercuirassé ? Honor pencha la tête de côté, puis se mît à rire. "Voilà une sacré promotion, amiral. Je n'ai jamais rien commandé de plus gros qu'un croiseur de combat. Vous parlez d'une promotion !
- Je ne crois pas que vous me compreniez, milady. Je n'ai pas l'intention de vous mettre au commande du Terrible. Du moins pas directement.
- Je vous demande pardon ? Je croyais que vous m'aviez dit...
- J'ai dit que je vous donnais le Terrible, coupa Matthews, mais pas en tant que commandant. Ce poste échoit à votre capitaine de pavillon, amiral Harrington: je vous confie la première escadre de combat au complet."
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Theisman n'appréciait guère LePic, mais c'était lié au fait qu'il détestait traîner un boulet politique partout avec lui, il le savait. Il avait vu les conséquences de l'ingérence des politiciens dans les opérations militaires assez souvent sans qu'on les amène sur les lieux mêmes de l'action pour qu'ils puissent tout foutre à l'eau encore plus vite.
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Pourquoi ne pas se passer de cet accessoire qu'elle ne maudirait jamais assez: la cravate ? Non seulement elle n'avait absolument aucune utilité, mais en plus le règlement insistait pour qu'on la noue à la main, ce qui en faisait un suprême emmerdement. Qu'elle doive se passer un lasso autour du coup au nom d'une conception de la mode vieille de plusieurs siècles, voilà qui dépassait son entendement.
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Pourrait-elle encore se regarder dans un miroir si des hommes périssaient à nouveau sous son commandement ? Et, plus dangereux encore peut-être, aurait-elle la force de les laisser mourir si sa mission en dépendait ?
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