Zilwicki le manticorien et Cachat le havrien, unis pour le meilleur et pour le pire, sont de retour sur Mesa pour tenter de percer à jour l'alignement Mesan. Ils pourront pour ce faire s'appuyer sur les cissecs, ces citoyens, certes libres, mais considérés comme sous-citoyens. (Vous pensez des descendants d'esclaves affranchis).
L'action se situe à cheval sur les événements de l'orage gronde et l'ombre de la liberté. D'ailleurs des repères chronologiques et une chronologie des romans et nouvelles en fin de tome 2 peuvent nous permettre de nous remettre dans le bain sans avoir à relire les épisodes précédents.
Parce que, si l'action de la série est complexe, avec beaucoup de personnages, de fils d'histoire qui s'entremêlent ici, la trame est assez facile à suivre.
On reste sur le roman d'espionnage, mais on boucle l'histoire pour rejoindre de façon définitive la série principale et la série "l'univers d'honor", qui n'est pas une série dérivée mais une orientation spatiale différente. Malgré sa réputation, la salamandre ne peut pas être partout et de toute façon, elle est devenue trop gradée pour se coltiner le sale boulot.
Du coup, on rajoute un peu d'action militaire, mais cette fois, au lieu de se battre dans l'espace, on va combattre au sol. Moins de missiles mais plus de testostérone.
J'ai épuisé tout mon vocabulaire dans toutes mes critiques de la série, l'univers et les personnages. Je ne sais plus quoi dire d'autre qu' à chaque nouvelle sortie, je me précipite pour acheter les ouvrages, qu'ils soient en un ou deux tomes (et que cela me coûte un bras) ou pas. Et chaque replongée dans l'univers d'honor me donne envie de me relire la série dans son intégralité (et une fois sur deux je cède à mes pulsions).
Je ne suis plus réellement objectif quant à cette série. Si le roman a des failles, des longueurs ou autre, je ne les voit plus car j'adore le style des auteurs et il m'est à chaque fois impossible de me détacher de ma lecture. Je suis accroc (et tant pis si c'est mauvais pour ma santé littéraire).
Et si vous avez lu tous les tomes jusque là et encore pire, si vous avez lu ma critique de bout en bout, c'est que vous l'êtes aussi...
Commenter  J’apprécie         779
Un bon opus qui clos le cycle d'espionnage s'intéressant aux agissement de Cachat (République de Havre) et Zilwicki (Empire de Manticore), initialement dans deux camps en guerre, mais qui, la paix passant par là, ont l'occasion de faire des étincelles en s'associant.
Ce tome permet de faire le lien et de préciser des éléments présents en marge dans le cycle principal, mais toutefois essentiels quant à leurs conséquences.
Contrairement aux autres tomes, pas (ou très peu) de partie liée à l'espace, mais retour sur terre où les auteurs peuvent exprimer la partie militaire liées à des engagements terrestres.
L'action est prenante, et réussie à allier tactique militaire et récit au coeur de l'action.
Pour ceux qui aiment, c'est très bon.
À titre personnel, je préfère les combats spatiaux car il manque ici la composante temps et tension dans l'attente d'un résultat qui n'est présente que dans ces derniers du fait des distances d'engagement, mais c'est vraiment très bon quand même.
Côté scénario, c'est plutôt basique. Nos espions sont là pour découvrir une information, et pour ce faire, vont devoir... improviser.
Pas / peu de chamboulement dans ce scénario très linéaire, mais qui fait le job.
On y découvre par ailleurs pas mal de détails sur la structure qui sous-tend l'alignement mesans - cet ennemi dans l'ombre sur lequel la lumière se fait de plus en plus - et ainsi mieux saisir les forces / faiblesses de cet ennemi... ainsi que leur véritable objectif.
C'est donc un tome, au-delà de l'aspect action, qui apporte beaucoup sur le background de l'univers.
Un grand plus quand on est fan de cette série.
Au final, un bon opus de cette série annexe et qui apporte pas mal d'informations sur l'univers et fourni de belles batailles terrestres.
Le scénario, bien que trop linéaire, permet de clore en beauté l'arc de la couronne des esclaves qui pour le coup était en deçà des autres tomes de la série principale ou annexe en terme de qualité.
Je vous en conseille donc la lecture dès lors que les subtilités des actions politico-stratégique de la saga vous intéressent.
De manière générique l'ensemble de la série, et particulièrement la série principale d'Honor Harington est un vrai délice que je recommande chaudement, pourvu que le space-opéra militariste, avec des bases scientifiques ne vous fasse pas peur.
Chronique complète sur https://plume-etoiles.blogspot.fr/2017/04/univers-honor-harrington--les-bas-fonds-de-Mesa.html
Commenter  J’apprécie         52
Depuis des millénaires, les classes moyennes donnaient un plus grand pourcentage de leurs gains à des causes charitables - surtout si on incluait dans l'équation les bénéficiaires de leurs largesses. Les gens modestes donnaient à de plus pauvres qu'eux, les riches à des institutions culturelles - musées, universités ou poéras, par exemple - dont eux-mêmes ou leurs enfants étaient les premiers à profiter. Et ils les baptisaient de leur nom.
Quand je tuais au détail, j'étais un terroriste. A présent que je tue en gros, je suis un brave soldat. On me refile des médailles et tout le saint-frusquin.
Sergent Suprakrit X,
Infanterie spatiale royale de Torche.
C'est ça les partis (*politiques*) tu sais. Un moyen fantaisiste de dire "on est d'accord entre nous et, vous, vous dites des conneries."
Ce n'est pas ce qu'on ne sait pas qui fait mal, c'est ce qu'on croit savoir à tort.
Il n'est pas très sage d’être optimiste quand on fait partie du bétail.
David Weber: 2015 National Book Festival