Patrick Weber/5
1 notes
Résumé :
De Théodora de Byzance à Mette-Marit de Norvège, le destin de ces "bergères" devenues reines a toujours fait rêver dans les chaumières.
C'est le cas de Madame de Maintenon, fort belle mais dépourvue de toute fortune personnelle, qui supplanta Madame de Montespan dans le coeur de Louis XIV.
Ou celui de Grâce Kelly, actrice américaine dont le charme rallia les suffrages des plus grands des réalisateurs avant de conquérir le coeur du prince Rainier III de... >Voir plus
C'est le cas de Madame de Maintenon, fort belle mais dépourvue de toute fortune personnelle, qui supplanta Madame de Montespan dans le coeur de Louis XIV.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un livre mince qui nous fait voyager dans l'espace et dans le temps et nous rappelle le destin de roturières ayant épousé des têtes couronnées.
- Sylvia de Suède
- Sonja de Norvège
- Grace de Monaco
- Mme de Maintenon (France)
- Théodora de Byzance
- Magda Lupescu (Roumanie)
- Wallis Simpson (Angleterre)
- Mette-Marit (Norvège)
- Maxima des Pays-Bas
Ce mince recueil à l'avantage de retracer un bref historique de certaines monarchies ou principautés, la famille Grimaldi de Monaco, par exemple, ou la couronne suédoise teintée de sang français puisque le maréchal d'Empire Bernadotte monte sur le trône en 1818 sous le nom de Charles XIV avec pour épouse Désirée Clary, fille d'un négociant marseillais...
Le lecteur navigue aussi au fil du temps depuis l'an 518 après Jésus-Christ avec Théodora de Byzance, jusqu'à la fin du 20 ème siècle, en passant par le siècle du Roi Soleil avec Madame de Maintenon...
Il paraît que ces unions font rêver les bergères dans les chaumières, je n'en sais rien, mais le rappel de certaines références historiques n'est pas négligeable pour l'enrichissement de la culture générale.
- Sylvia de Suède
- Sonja de Norvège
- Grace de Monaco
- Mme de Maintenon (France)
- Théodora de Byzance
- Magda Lupescu (Roumanie)
- Wallis Simpson (Angleterre)
- Mette-Marit (Norvège)
- Maxima des Pays-Bas
Ce mince recueil à l'avantage de retracer un bref historique de certaines monarchies ou principautés, la famille Grimaldi de Monaco, par exemple, ou la couronne suédoise teintée de sang français puisque le maréchal d'Empire Bernadotte monte sur le trône en 1818 sous le nom de Charles XIV avec pour épouse Désirée Clary, fille d'un négociant marseillais...
Le lecteur navigue aussi au fil du temps depuis l'an 518 après Jésus-Christ avec Théodora de Byzance, jusqu'à la fin du 20 ème siècle, en passant par le siècle du Roi Soleil avec Madame de Maintenon...
Il paraît que ces unions font rêver les bergères dans les chaumières, je n'en sais rien, mais le rappel de certaines références historiques n'est pas négligeable pour l'enrichissement de la culture générale.
Citations et extraits (10)
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Etonnant destin que celui de ce royaume nordique qui fut privé de reine durant plusieurs décennies avant de retrouver pour souveraine une bergère anonyme qu'un vieux roi très à cheval sur les principes ne jugeait pas digne de monter sur le trône.
Dans le club très fermé des familles royales européennes, la dynastie norvégienne fait figure de petite dernière. D'abord unie au Danemark, la Norvège fut ensuite liée à la Suède durant près de quatre-vingt-dix ans avant d'accéder à l'indépendance. C'est de cette révolution pacifique que naquit la Norvège moderne en 1905.
Dans le club très fermé des familles royales européennes, la dynastie norvégienne fait figure de petite dernière. D'abord unie au Danemark, la Norvège fut ensuite liée à la Suède durant près de quatre-vingt-dix ans avant d'accéder à l'indépendance. C'est de cette révolution pacifique que naquit la Norvège moderne en 1905.
Byzance, 518 après Jésus-Christ. A l'époque, l'Empire romain d'Occident n'était déjà plus qu'un lointain souvenir et la splendeur de Byzance, riche capitale de l'Empire romain d'Orient, étincelait. En cette année, l'empereur Anastase venait de mourir. Le souverain n'avait pas eu d'enfants et n'avait pas choisi de successeur. Le sénat et l'armée se consultèrent afin de désigner le nouveau chef de l'Empire. Le choix se porta sur un bon soldat mais aussi un homme illettré, l'Illyrien Justin, qui devait rapidement être assisté par son neveu Justinien. Ce dernier possédait au contraire une excellente culture classique et surprenait ses contemporains par sa vive intelligence. Officiellement, il ne fut associé à l'Empire qu'en 527, mais les historiens estiment en général qu'il gouverna réellement dès l'an 518. Quoi qu'il en fût, le souverain allait profondément marquer l'Empire de son empreinte, à tel point que son siècle est resté à jamais dans l'histoire comme "le siècle de Justinien".
De Théodora de Byzance à Mette-Marit de Norvège, les bergères n'ont jamais cessé de faire rêver dans les chaumières.
A Versailles, Marie-Antoinette n'aimait rien davantage que jouer à l'humble bergère tandis que de jolis moutons enrubannés évoluaient dans un décor champêtre idéal. Mais avant de perdre la tête, la reine de France était née sous les lambris et les ors des palais de Vienne. La vie des "humbles gens" resta donc toujours pour elle une donnée abstraite et un fantasme bucolique.
A Versailles, Marie-Antoinette n'aimait rien davantage que jouer à l'humble bergère tandis que de jolis moutons enrubannés évoluaient dans un décor champêtre idéal. Mais avant de perdre la tête, la reine de France était née sous les lambris et les ors des palais de Vienne. La vie des "humbles gens" resta donc toujours pour elle une donnée abstraite et un fantasme bucolique.
Aux Pays-Bas, cela fait presque un siècle que la monarchie est devenue une affaire de femmes. Par les hasards de la naissance et de l'hérédité, trois générations de souveraines aux personnalités diverses se sont succédé sur le trône de La Haye. La reine Wilhelmine, qui incarna la résistance de tout un peuple face à l'envahisseur allemand, mettant en pratique la fière devise de la maison d'Orange : "Je maintiendrai." Ensuite, la reine Juliana, proche de son peuple, parfois fragile ou crédule et symbolisant à jamais l'image d'une "monarchie à bicyclette", simple et accessible. Et enfin, Beatrix, femme à poigne et de caractère, qui veilla à réintroduire dans la charge royale ce qu'elle avait perdu de faste et de décorum.
Stupéfaction au royaume de Roumanie! En 1918, les folles rumeurs qui couraient à propos du prince héritier semblaient se confirmer. Le jeune et séduisant prince Carol venait d'épouser secrètement une certaine ZIzi Lambrino. Que signifiait cette plaisanterie - car il ne pouvait s'agir que d'une plaisanterie - et comment imaginer une reine de Roumanie prénommée Zizi? D'autant plus que la tradition du pays imposait qu'un prince roumain n'épousât pas une Roumaine et ce, histoire de ménager les susceptibilités de clans à l'intérieur du pays. Or; tout ceci était bien réel. Carol était bleu de sa Zizi, une jeune fille issue de la bourgeoisie roumaine qui se voyait déjà assise sur le trône du jeune royaume balkanique.
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