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Frank Reichert (Traducteur)
EAN : 9782841725496
287 pages
L’Atalante (02/06/2011)
3.23/5   13 notes
Résumé :
Bahzell Bahnakson est un hradani, race maudite depuis les guerres des Sorciers qui ont dévasté le monde. Les hradanis souffrent de la Rage, qui décuple leurs forces quand elle s'empare d'eux et leur vaut la crainte et le mépris de tous.
Otage chez l'ennemi juré de son père, Bahzell se voit contraint de prendre la fuite, pourchassé par la vengeance d'un prince qui conspire avec les forces du mal. Assassins et démons le guettent. Son seul recours serait-il Tom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Après lecture d'une assez mauvaise critique presse, je ne m'attendais pas à une lecture aussi sympa !
Le cycle a débuté en 1995 et en lorgnant sur la fantasy d'antan, cela a le goût de la fantasy d'antan : certains vont détester, et c'est tant pis pour eux, d'autres vont bien aimer, et c'est tant mieux pour eux. Pour ma part, avec ce qu'on pourrait juger de « bon Feist » j'ai presque redécouvert le plaisir de mes débuts en fantasy.

Dans un univers d'heroic fantasy pur jus, le frère caché de Gandalf à la tête d'un Conseil Blanc embauche Conan et Tristelune pour combattre les sbires de noires divinités. On mélange agréablement Howard, Tolkien, Leiber et Moorcock (mais encore faut-il avoir des atomes crochus avec ces maîtres incontestés et incontestable du genre, ce qui n'est absolument pas le cas de prétendus amateurs de fantasy) avec un worldbuilding qu'on pourrait juger classique mais qui a le bon goût d'éviter les tolkieneries, les conaneries et les donjoneries & dragoneries qui en découlent. Depuis la guerre des Sorciers qui a conduit à la chute de Kontovar, la magie est proscrite quand elle n'a pas disparu. Les survivants de ces jours sombres ont reconstruit la civilisation en Norfressa, mais la guerre éternelle entre les dieux blancs et les dieux noirs ne s'est jamais véritablement achevée…
Alors oui, on retrouve des elfes, des nains et des semi-hommes, mais l'histoire se concentre sur les heurs et les malheurs de deux Hradanis (des « hommes-renards » berserkers). Nous suivons donc les aventures d'un prince Voleur de Chevaux qui a bien du mal à respecter son rang et son statut et un apprenti barde Épée Sanglante qui ne ménage pas ses efforts pour se distinguer de ses congénères brutasses. C'est presque dommage que les aspects géopolitiques et les intrigues des débuts soient vite oubliés… Gageons qu'ils feront leur retour dans "Champions de Tomanak" et "Les Cavaliers du vent" !
Et il y a un petit côté western qui se transforme en grand côté road movie avec nos compères qui après leur cavale escortent un maître caravanier nain puis une mystérieuse gente dame de l'Empire de la Lance. Les scènes de combat sont courtes, âpres et violentes : elles apportent un véritable plus à l'ensemble.

La prose est simple et aisée donc facile d'accès : on retrouve le plaisir de la ligne droite où une péripétie et sa résolution nous emmènent vers une nouvelle péripétie (« insupportable pauvreté stylistique et scénaristique » tant décriée par les prescripteurs d'opinion : qu'ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout), et force est de constater que Frank Reichert est bien à l'aise dans cet exercice de style. Oh oui, c'est très appréciable de voir l'histoire débuter à la page 1, ce qui permet de zapper la traditionnelle mise en place qui chez certains peut faire mille pages. Et pour ne rien gâcher, David Weber en vieux routard de la SF aborde le genre Fantasy avec humilité et modestie puisque que toutes ses inspirations sont assumées par des clins d'oeil savoureux pour les hardcore readers. Ainsi impossible de manquer le colosse barbare sauveur de la veuve et de l'orphelin qui hait les sorciers !

Le style est léger, les personnages sont amenés de manière un peu forcée, il y a pas mal de naïveté et on doit se coltiner quelques passages explicatifs assez lourds (genre les discours d'Obi Wan Kenobi sur le côté obscur de la force)… mais tout cela est désamorcé par une bonne dose d'humour ! (encore faut-il ne pas être aveugle et de mauvaise foi comme ladite critique presse)
- le héros qui n'arrête pas de maudire sa tête trop petite et son coeur trop grand…
- le héros qui balance à la flotte le mentor magicien qui lui parle de prophétie, de quête et d'élu…
- le héros qui n'arrête de fustiger le TOC qui l'oblige à secourir les faibles martyrisés par les forts…
- ou les demi-elfes nobles d'esprit et de coeur chez Tolkien, ici dépeints comme des connards carriéristes TPLG !,
Le 2e degré amené par l'auteur m'a bien plu, mais cette dimension est toujours subjective (mais bon on a encore des prescripteurs d'opinion incapables de comprendre l'humour s'il n'y a pas de rire enregistrés derrière : qu'ils aillent rager dans leur coin au sein de leur petit cercle intello prout prout).

Oui cela ne révolutionne pas le genre, oui pas le roman de l'année plein d'originalité : au final rien d'extraordinaire donc, mais pourquoi rechercher l'exceptionnel là où l'agréable suffit très largement ! Qui pourrait être véritablement intéressé par de tels romans ? Peut-être les nostalgiques, les easy readers, les lecteurs à la recherche d'un cycle agréable pas prise de tête… Bref la très grande majorité du lectorat fantasy, qu'on se le dise ! (Y compris moi qui lira la suite avec plaisir, mais je ne ferai pas de critiques séparées pour les tomes VO arbitrairement charcuté en VF juste pour doubler le prix du même livre d'un auteur devenu bankable)

PS : chouettes illustrations de couverture VF de la part de Miguel Coimbra
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Mon commentaire couvre l'intégralité du "vrai" Tome 1, fractionné artificiellement en deux parties par l'éditeur …

Bahzell Bahnakson, prince Hradani des "Voleurs de Chevaux", réside depuis trop longtemps comme otage à la cour puante des "Épées Sanglantes" où règne la cruauté gratuite, le jour où il corrige le prince héritier qui venait de violer la jeune pupille de son père et s'apprêtait à l'occire, il n'a d'autre recours que de prendre le large au plus vite. Très vite il est rejoint par Brandark, son seul ami à la cour, qui se verrait bien dans la peau d'un poète, même si ses dons semblent faire fuir le public. Leur fuite va les mener bien plus loin que prévu et leur faire vivre des aventures mouvementées …


De l'heroic fantasy classique, avec tous les ingrédients du genre, que demander de plus ? Les Hradani sont très baraqués, leurs oreilles de renard mobiles sont très expressives et ils doivent composer avec la Rage, un sortilège qui leur a été infligé lors de la dernière guerre des sorciers, il y a plus de mille ans. Au fil des âges ils ont plus ou moins maîtrisé cette Rage qui fait d'eux de redoutables machines de guerre, nos deux héros vont l'utiliser dans les combats et parfois ça fera la différence. de prime abord nous pensons être en présence de bourrins pas très futés, mais sous cette rudesse se cache une sensibilité les incitant à la défense des jeunes femmes en détresse, ce qui va les mener à découvrir le vaste monde et ses particularités, ce n'est que le premier tome, nul doute que dans les suivants il visiteront les royaumes qu'ils n'ont pas encore arpentés …


L'écriture est fluide, simple et accessible à tous, agréablement enrichie par le ton général léger et porteur d'humour. Un livre de fantasy assez convenu, mais l'affaire est rondement menée, l'auteur nous a servi notre quota de dieux, de nains, d'elfes, de méchants, de démons, d'héroïnes à secourir, de héros baraqués et d'épées magiques, alors pas de raison de se plaindre, nous avons en main un livre de délassement qui tient ses promesses sans fatiguer les neurones …



PS : Argh !!! Je m'aperçois que j'ai déjà lu ce "Livre 1, Tome 2" qui est compris dans l'E-book T1 (un vrai T1 non fractionné), maudits soient les éditeurs qui fractionnent arbitrairement les livres originaux !
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Indécrottable fan de David Weber, j'ai acheté le serment de l'épée avant tout pour son auteur.
Relativement néophyte en Héroic Fantasy, j'ai apprécié ce roman.

Bahzell Bahnakson est puissant mais profondément "humain", droit, avec un sens de l'honneur particulièrement developpé, ce qui va lui attire des ennuis à plusieurs reprises d'ailleurs.
Contraint de s'enfuir, il va vite être rejoint par son meilleur ami, s'engager comme garde d'une caravanne de marchand puis garde du corps d'une femme en détresse qui est plus qu'elle ne le laisse paraître.

Tout cela pourchassé par ceux qui ont juré sa perte.
Pas de grandes batailles rangées impliquant des milliers de combattants de toute race et générant des océans d'hémoglobine, mais le récit est ponctué malgré tout de nombreuses scènes à l'épée (vous vous en doutez) de combat individuel ou en petit groupe, superbement décrite par un david Weber en forme...

Le style de weber, la lecture aisée, simple mais pas simpliste. Un nouvel univers developpé de main de maître par Waber.
On s'attache rapidement au héros, l'histoire est agréable à lire, on attend la suite.
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Salut les Balbelionautes
Je continue ma découverte de cette tétralogie qui c'est transformé en huit tome d'à peu prés trois cent pages chacun.
Donc nous retrouvons Bahzell et Brandark qui viennent encore une fois de sauver une femme, et bien entendu en faisant cela, ils se font un peu plus d'ennemis.
Mais qu'à cela ne tienne! Quelques ennuis de plus ne peuvent pas changer grand chose a leur périple.
La femme qu'ils ont secourus leur cache sa véritable identité et le nom qu'elle leur a indiquée comme étant le sien, Zarantha, ne leur permet pas d'en apprendre plus.
Hors elle aussi fuit, aidé en cela par son garde du corps personnel, qui malgré sa faiblesse suite a un empoisonnement.
Mais lors d'une étape dans une auberge, Zarantha est kidnappé et sa servante ai laissée pour morte.
A partir de ce moment Bahzell et Brandark vont tout faire pour la délivrer, y compris se frotter a des Sorciers férus de Magie Noire.
Toujours un plaisir de lire la prose née sous la plume de David weber, très bien traduit par Frank Reichert, et je vais dans la foulée continuer cette Saga avec le tome suivant.
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Ayant emprunté cette saga de David Weber tout à fait par hasard à la bibliothèque, je n'ai vraiment pas regretté mon choix, et, j'ai passé un excellent moment de détente à suivre les aventures , et, autres mésaventures des héros sortis tout droit de l'imagination de David Weber.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le démon glissa et faillit de nouveau tomber. Il battait follement des ailes, mais la terrifiante épée bleue lui trancha la gauche, sectionnant cartilages, muscles et os, et le mugissement de souffrance inarticulé du monstre couvrit tous les bruits. Il se retourna contre Bahzell avec une fureur renouvelée, bien qu’il ne fût plus désormais animé que par l’énergie du désespoir, et le hradani se jeta sur lui en invoquant de nouveau Tomanãk.

Une botte cingla l’espace, enfonçant sa pointe dans la plaie ruisselante de l’aile du démon. Bahzell banda ses muscles et un Brandark incrédule le vit sauter sur le dos du monstre. La bête se secoua, cherchant désespérément à le désarçonner, mais le hradani leva de nouveau sa rapière au-dessus de sa tête et, en dépit des clameurs du démon, perçut son propre grognement quand il la rabattit.

Cinq pieds d’acier coupant comme un rasoir – et nimbé de cette scintillante aura bleue – se plantèrent dans le cou sinueux cuirassé du monstre avec un CRAC ! à crever les tympans. Ils traversèrent un tissu écailleux épais d’un demi-pouce, s’enfoncèrent profondément dans sa chair surnaturelle, et la bête se cabra dans un dernier sursaut d’agonie. Elle resta un instant pétrifiée, sa gueule hérissée de crocs béante, comme pour pousser un râle muet de souffrance, puis elle s’effondra, bascula comme au ralenti, montagne de chitine et d’écaille s’affaissant sur elle-même – en entraînant Bahzell dans sa chute.
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