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EAN : 9782749308296
136 pages
Vents d'Ouest (25/04/2018)
3.17/5   45 notes
Résumé :
« Qui voit Sein, voit sa fin »

Suite à son dernier best-seller, le très médiatique écrivain Brieg Mahé a pour ambition d’écrire le roman policier ultime. Un huis clos à énigmes si bien ficelé qu’il en ferait pâlir Agatha Christie elle-même ! Et quel plus beau décor pour cela que le mythique phare d’Ar-Men sur l’île de Sein en Bretagne ? Pour aller encore plus loin et afin de stimuler sa créativité, Mahé va même tenter une expérience unique : inviter 5... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Pour planter le décor : un fait divers tragique entre les deux guerres au mythique phare breton d'Ar-Men, au large de l'Ile de Sein.
Depuis le début de sa construction en 1867, ce phare en a vu, des drames. Ça fait donc un paquet de fantômes à s'y balader.

Un siècle et demi plus tard, l'auteur breton Brieg Mahé envisage d'en faire le cadre du roman policier "parfait", comme il existerait le crime parfait. Il y invite quatre personnes aux compétences diverses en lien avec ce projet. Ensemble, ils sont censés écrire l'histoire, coupés du monde. Avec leur imagination ou IRL ? Qui sait quoi des intentions de Mahé ?

Très agréable à lire, pour le suspense, l'humour et la critique jubilatoire du milieu littéraire, des petits arrangements entre certains auteurs et le pouvoir en place - sujet tristement d'actualité.
Hélas, ça finit en 'tout ça pour ça'. On nous parle tellement tout au long de l'album du polar parfait, encore plus habile que 'Dix petits Nègres', qu'on s'attend à une intrigue extraordinaire, du jamais vu.
Le bricolage final, très banal, donne une impression de bâclé.
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Et si au lieu des dix petits nègres sur une île, on essayait cinq personnes dans un phare ?
Clin d'oeil à Agatha Christie, cette bande dessinée nous entraîne sur le phare d'Ar-Men en Bretagne en compagnie de cinq personnalités ayant un lien avec le monde du crime, tous invités à la demande de Brieg Mahé, un écrivain très médiatique.
L'album se lit bien, mais le suspense n'est pas vraiment au rendez-vous, on sent les choses venir et la fin est un peu rapide, tout est dit en une page ou presque et semble assez peu crédible.
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Un huit clos dans un phare. Et pas n'importe quel phare puisqu'il s'agit de Ar-men, l'enfer des enfers. le couverture et la 4ème de couverture sont alléchantes.

Un auteur de polar, Brieg Mahé, décide d'écrire le Polar, de revisiter le genre dans le style d'Agatha Christie en s'inspirant de Dix petits nègres. Il ne va choisir ses partenaires au hasard, il va prendre les meilleurs dans leur genre : Nathan Martel, un auteur de thriller assez caustique, François Dulac, un spécialiste sinon le spécialiste d'Agatha Christie, Amélie Williams, réalisatrice et scénariste, ,Gérard Morteau, commissaire en retraite. Ils seront accompagnés par un ancien gardien de phare, Yann.

La cohabitation ne va pas être simple. Les invités doivent créer le polar ultime et mobiliser toute leur énergie. Mais comment faire quand on a un égo disproportionné ? Comment tenir compte de l'avis des autres et mettre sa plume au service du projet collectif ?

Après avoir défini les grandes lignes de l'énigme, chacun se retire dans son espace (dans le phare) pour avancer dans l'histoire. Mais Brieg Mahé va disparaître ? Est-il tombé du phare à l'océan ? A t'il pu s'enfuir ? Ses invités vont poursuivre la vie dans le phare dans l'attente du bateau. Ils ont des doutes sur la réalité de la disparition de leur hôte.

Nouvelle mort et nouvel émoi. L'intrigue s'accélère avec des rebondissements assez inattendus. Mais honnêtement nous sommes loin d'Agatha Christie. C'est agréable à lire mais le suspense n'est pas extraordinaire. L'intérêt aurait pu venir de la présence d'Ar-Men mais ce n'est que le lieu de l'histoire et non le personnage central.

Le graphisme est particulier et ne correspond à ce que j'apprécie. Il y a peu de détails, la police de caractères n'est pas toujours aisée à lire. J'ai donc apprécié sans plus, restant sur ma faim un peu déçu suite à) mon enthousiasme pour la couverture et la présentation les vues d'Ar-Men valent cependant de s'attarder sur cette BD.



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Revisiter le “Dix petit nègres” d'Agatha Christie dans un huis-clos dans le phare d'Ar Men surnommé “l'enfer des enfers”, au large de l'île de Sein.
Un écrivain à succès rassemble cinq personnes liés au domaine du crime et du suspens pour une sorte de séminaire d'écriture. le dessin est simple, un peu brut, sans trop de fioriture, des couleurs en aplats, des tons plutôt naturels. Je me suis pris au jeu, les caractères sont assez bien campé. On pourrait reprocher un démarrage un peu lent et un fin au contraire trop rapide, mais le suspense est bien mené, bien que pas vraiment surprenant. Je suis un peu mitigé après cette lecture, l'ensemble, aussi bien graphique que narratif est un peu trop neutre, on ne ressent pas l'oppression du lieu et l'intensité dramatique en pâtit. Bien mais sans plus.
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Un phare est le lieu idéal pour un huis-clos et, ça, le grand auteur Brig Mahé l'a bien compris. Il décide alors, à grand renfort de billets de banques, de convier les plus grands spécialistes du crime dans le plus fameux de tous les phares : Ar-Men. Se retrouvent donc dans 'l'enfer des enfers' un spécialiste d'Agatha Christie, une réalisatrice de films, un auteur, un flic à la retraite, un ancien du phare et Brig Mahé lui-même.
Tout en raillant ouvertement la grande dame de la littérature anglaise, les rapports avec les romans d'Agatha Christie sont foisons mais n'est pas 'la reine du crime' qui veut et force est de constater que cette histoire retombe vite comme un soufflé. La narration est peu addictive, les personnages sont caricaturaux et le final n'est pas aussi renversant qu'il le voudrait.
Le dessin sert bien le propos mais ça ne suffit pas.
Vite refermé, vite oublié...si ce n'est pour la couverture.
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critiques presse (4)
BoDoi
11 septembre 2018
Rien ne va vraiment : le rythme est trop soutenu pour laisser le temps à l’intrigue de se diffuser, les événements s’enchaînent, non stop, jusqu’au dénouement final, sans laisser au lecteur les pauses nécessaires à tout bon livre policier. Ce rythme nuit aussi à la galerie des personnages, vite survolés, sans profondeur ni relief, une erreur majeure dans un huis clos.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BulledEncre
27 juillet 2018
Difficile de lâcher l’album avant la fin et les surprises vont accélérer au fil des pages, ouvrant l’esprit à un suspens qui s’épaissit. Chaque personnage déploie, telle l’araignée ses longues pattes, son caractère, ses réflexions, ses certitudes autant que ses doutes.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Culturebox
27 juillet 2018
Pour traduire le sentiment d’isolement décrit par son ancien occupant, l’artiste a choisi le bambou et l’encre noire. Un côté sombre qui convient parfaitement à l’intrigue de la BD : un huis-clos sanglant dans l’enceinte du phare.
Lire la critique sur le site : Culturebox
BDGest
02 mai 2018
Sympathique et très bien réalisé, Sang de Sein offre un excellent moment de lecture à suspens entre terre et mer.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
[ à propos d'un auteur, lors d'une réception mondaine ]
- Ils viennent tous lui manger dans la main, je suis dégoûté.
- On n'aurait jamais dû le laisser faire.
- Tu sais comment ça va. Depuis Jack Lang, tous les ministres de la Culture rêvent de se mettre les artistes en poche !
(p. 21)
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- Un pigeon, c'est plus con qu'un dauphin, mais ça vole.
- Je vois qu'on connaît ses classiques !
- Audiard m'a toujours aidé à rendre la vie moins conne.
(p. 56)
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Dans le Finistère, on connaît le prix de la salive et on ne perd pas son temps en bavardages inutiles.
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Oui Alphonse, t’avais qu’à pas lui chercher des poux sur la tête avec sa Solange !
Sa Solange l’a quitté parce qu’il est plus mou qu’une bernique sans coquille !
Et toi, tu as la tête plus dure qu’un calvaire en granit !
Je t’en prie ne blasphème pas !
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Je fais partie de ceux qui pensent qu'être écrivain est un vrai métier. Il ne suffit pas de se regarder le nombril pour se hisser au-dessus des autres !

(page 92)
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