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EAN : 9782811213060
454 pages
Milady (23/10/2014)
4.1/5   20 notes
Résumé :
Un voyage dans les contrées les plus sinistres et mortelles d’Orlaïs, où la valeur au combat l’emporte sur les titres de noblesse.

L’Impératrice Célène d’Orlaïs a accédé au trône de la plus puissante nation de Thédas grâce à sa sagesse et à son esprit aiguisé, ainsi qu’à ses talents de manipulatrice sans scrupule. Désormais, l’empire qu’elle a mené jusqu’à l’âge des Lumières est menacé de l’intérieur par le conflit larvé opposant les templiers aux ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Ce roman est une adaptation d'une célèbre licence de jeux vidéo : Dragon Age. En tant que tel, il est destiné aux fans de cette série. A bon entendeur.

Après l'échec commercial français du Trône Volé, Milady décide de retenter le coup et de faire plaisir aux fans par la même occasion en publiant celui qui était alors le dernier roman Dragon Age en date : L'Empire Masqué. Cette fois-ci, David Gaider, l'auteur principal de la licence laisse la place à Patrick Weekes, un autre auteur de son équipe.

C'est l'occasion pour les fans de la franchise de mettre pour la toute première fois les pieds en Orlaïs, la nation la plus puissante de tout Thédas (continent sur lequel se trouvent divers royaumes), celle qui, d'après Léliana (personnage emblématique et récurrent de la licence), ne jure que par les apparences. Enfin il leur est donné de découvrir l'art de l'habit orlésien, le port du masque et surtout le Jeu, cette mise en scène flirtant avec la mascarade au coeur de laquelle beigne la manipulation d'autrui ! Car en Orlaïs, la victoire se gagne autant à l'épée qu'à grand coup de formulations venimeuses et de langues assassines. Et c'est là un véritable plaisir que de goûter à cette ambiance.

Mais il n'y a pas que les nobles humains dans ce bas monde, il y a aussi les elfes. Et dans sa justesse, le livre fait bien de nous rappeler qu'ils sont bien loin de ne former qu'un seul peuple car si certains vivent dans les villes en admirant les Dalatiens, les elfes sauvages et libres, ces derniers haïssent leurs homologues citadins au plus haut point, car ils ont accepté de vivre sous le joug des Hommes en abandonnant par là-même leur Histoire. Et ce livre est justement une occasion d'en apprendre encore un peu plus sur cette Histoire, notamment au travers des eluvians, ces mystérieux miroirs elfiques, aperçus à trois reprises au sein des deux premiers jeux vidéo de la série.

C'est au coeur de ce background ô combien fouillé que se déroule l'intrigue, d'une richesse pour le moins incontestable, menée d'une main de maître par l'auteur qui ne cesse de surprendre son lecteur plongé au coeur de ce scénario passionnant, sans le moindre temps mort et ce jusqu'à un dénouement final totalement inattendu et surprenant mais qui présage son lot d'intrigues passionnantes pour Dragon Age Inquisition et éventuellement les futurs romans.

Mais cette intrigue toute puissante n'aurait pu dégager une telle aura sans le concours de personnages hauts en couleurs ! Et c'est là que ce trouve l'un des plus gros point fort de l'oeuvre : tout comme dans la série Game of Thrones, ici, il n'y a ni gentil, ni méchant ; l'absence de manichéisme est totale. Ces personnages sont fouillés au point d'avoir vraiment leurs défauts et leurs qualités qui transparaissent et on se prends à les aimer et les détester tour à tour. Au fil des pages, ces êtres de fictions paraissent réels et c'est là une sensation magistrale.

Et voilà une occasion d'évoquer un point très intéressant du livre : l'un des personnages, Célène, Impératrice d'Orlaïs, la personne la plus puissante de tout Thedas, est lesbienne et a une elfe pour amante. Dans un tel univers, la puissance d'un tel état de fait est juste remarquable. Et pour continuer sur cette voie de saveur, l'habitué de la série a l'immense joie de retrouver des têtes connues comme la double apparition de Léliana et celle du Bann Teagan, sans oublier que Vivienne, compagnon de Dragon Age Inquisition, est mentionnée sous son surnom « Madame de fer ». Fan service, me direz-vous ? Certes, mais judicieusement amené. Et avouez que les petits margoulins que vous êtes n'ont qu'une envie : en prendre une double ration.

La dernière chose à évoquer est que le livre étant paru bien après la sortie des jeux, contrairement au Trône Volé, il a pu bénéficier d'une traduction bien plus fidèle à celle des jeux, ce qui est fort appréciable.

Au final, nous avons là un livre incroyablement passionnant qui nous conduit encore plus loin dans ce magistral univers de fantasy créé par Bioware, livre que je peux que recommander au plus au point et encore, ce n'est certainement pas assez. C'est un retour fracassant de la licence auquel on assiste dans nos contrées francophones et on ne peut qu'espérer que le succès commercial sera au rendez-vous, afin de garantir l'arrivée des prochains romans inspirés de la série chez nous, dans notre bonne vieille langue de Molière. Une perspective réjouissante s'il en est.
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Premièrement, je tiens à remercier Dragon age france et milady Pour la réception de ce livre.

Je l'attendais avec impatience. L'empire masqué se déroule entre dragon age 2 et dragon age inquisition à la cour d'Orlais. L'impératrice Célène doit lutter contre l'oppression fait contre les elfes tout en contentant les nobles dont Gaspard , son cousin qui essaye tant bien que mal de rallié à sa cause le plus de monde possible pour destituer Célène de son trône.

J'ai été dérouté par l'histoire, un coup pauvres elfes et plus loin dans l'histoire on a envie de les étranglés. Pareil pour les humains. Aucun personnage n'a trouvé grâce à mes yeux, enfin si un ou deux. le bann Teagan du royaume de Ferelden et Ser Michel . Sinon le reste du temps entre les rumeurs , coups bas, complots et autres, la seule chose qui me venait à l'esprit c'est de prendre les uns pour taper sur les autres. le dernier tiers du livre par contre à été une agréable surprise, on découvre ce qu'il y a derrière les eluvians ( miroir magique) que l'on découvre dans un des dlc de dragon age origins. On en sait un peu plus sur leur fonctionnement et à quoi ils servaient. Et la fin, je n'aurais jamais imaginé une fin comme ça. Elle amène une question dont on saura la réponse dans un prochain livre peut-être.

Pour finir je n'aurais qu'un seul bémol pour ce livre, c'est la taille des chapitres un peu long à mon goût.
Si vous êtes fan des jeux ou de l'univers de dragon age ou simplement curieux ( même en ne connaissant pas l'univers, c'est un bon roman fantasy et vous n'êtes pas perdu dans l'histoire), tenter l'aventure. Pour moi, ça m'a apporter un complément d'information sur l'univers du jeu et apporte des éléments appréciable lorsque j'aurais dragon age inquisition en main.
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Dragon Age : le Trône volé est un roman réservé aux fans de la série, qu'on se le dise.

Grande fan des jeux vidéos, j'ai aimé découvrir les origines de la guerre civile d'Orlaïs (qui sévit dans Dragon Age Inquisition). J'ai également aimé en apprendre plus sur le passé des personnages rencontrés dans le jeu : Célène, Gaspard, Briala, Ser Michel... J'ai aussi apprécié les passages de stratégie militaire et de complot politique. Sans oublier l'épilogue . La curiosité de la fan que je suis est à la fois assouvie par certains côtés et titillée par d'autres (dans le bon sens du terme)

Mais le roman souffre de beaucoup de défauts qui seraient rédhibitoires dans d'autres circonstances (en clair, si le roman n'avait pas porté sur une série que j'adore) :

- une traduction confuse par moment (enfin, j'imagine que c'est la traduction qui pêche) ;

- des lourdeurs et des longueurs ; surtout au début du roman, avec un excès de références et de fan-service qui ne m'a pas plu.

- une surabondance de scènes de combat pas toujours intéressantes ni pertinentes (pour un roman sur l'Empire d'Orlaïs, j'aurais quand même préféré une histoire davantage accès sur les intrigues de cours ou les manigances de pouvoir ; ce qui est présenté dans le livre a un goût de trop peu pour moi)

- TOUS les personnages sont antipathiques à leur manière. Aucun ne m'a vraiment paru attachant.

En conclusion : un roman dont je sors vraiment mitigée.
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Ce livre est apparemment tiré d'un jeu vidéo (que je ne connais pas du tout), mais qui se lit très bien tout de même.

Complots, manigances, trahisons, meurtres, guerres et combats sanglants sont de mise dans ce décor plus que glauque.

J'avais un peu peur au début d'être perdue, parce que je ne suis pas une adepte des jeux vidéos. Un peu peur également de me mélanger les pinceaux à cause du nombre des personnages. Mais en fait, pas du tout, au contraire, c'est une lecture fluide, qu'on suit avec plaisir. J'ai particulièrement apprécié le personnage de Briala.

L'écriture est plaisante, les chapitres ne sont pas trop longs, il y a de l'action tout le long du récit et tout plein de rebondissements à la fin. Un très très bon moment de lecture. Une dark fantasy comme je les aime.

[Lu en avril 2020]
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Ce roman inspiré des jeux vidéo "Dragon Age" nous plonge dans les événements entre Dragon Age II et Dragon Age Inquisition. Nous explorons ainsi l'univers plus en détails, mais surtout découvrons avec plus de précisions Orlais, sa culture, sa politique et ses personnages.
Concernant les personnages, celui de l'Imperatrice est développé en profondeur, notemment avec sa relation avec Briala (j'ai apprécié cette représentation de l'homosexualité féminine que je n'ai pas souvent eu l'occasion de rencontrer dans mes autres lectures, contrairement à l'homosexualité masculine).
Nous découvrons aussi Ser Michel de Chauvin qui n'est, dans les jeux, qu' une anecdote. On reconnaît ainsi la patte de Bioware et de la saga, où le moindre détail, personnage ou élément peut avoir une place importante, que nous sommes susceptibles de croiser plus tard.
De ce fait, la lecture de ce livre m'a permis de mieux comprendre le jeu Dragon Age Inquisition.

Cependant, est-ce que ce livre est absolument nécessaire ?
Je ne pense pas. Il est intéressant pour l'apport d'éléments, de contexte et de richesse à l'univers Dragon Age, mais ce dernier était déjà très riche. Ma curiosité était satisfaite avec les jeux, et le livre est, à mes yeux, un bonus, tout au plus.

Je recommande ce roman pour les fan ayant soif de contenu. Mais si cela ne vous correspond pas, d'autres romans seront un meilleur usage du temps.
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critiques presse (1)
Elbakin.net
25 mars 2015
Mais voilà un roman qui semblait mal parti et nous offre finalement un bon moment de détente.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Les traits impassibles, Célène s’arma de courage. Elle pratiquait le Jeu depuis une éternité mais, malgré ses préparatifs minutieux, ses stratégies élaborées, elle éprouvait toujours un petit moment de panique.

Son angoisse passa aussi vite qu’elle était venue ; l’Impératrice se dirigea vers la barde qu’on avait glissée discrètement dans la liste des invités, sur l’ordre du capitaine loyal à Gaspard. Ser Michel marchait dans ses pas, la démarche imposante.

Melcendre était douée, mais pas assez.
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