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L'Ange de la Nuit tome 2 sur 4

Olivier Debernard (Traducteur)
EAN : 9782811205201
640 pages
Milady (24/06/2011)
4.23/5   381 notes
Résumé :
Le tueur parfait n'a pas de nom, il a plusieurs visages. Kylar Stern a renoncé à sa vie d'assassin. Son maître Durzo et son meilleur ami Logan Gyre, l'héritier du trône, ont trouvé la mort au cours de l'invasion brutale du pays par les armées du Roi-dieu. Kylar part s'installer dans une autre ville, fait de nouvelles rencontres et change de métier. Mais lorsqu'il apprend que Logan est toujours vivant, prisonnier dans une prison infâme où il doit cacher son identité,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
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Et un second tome dévoré en un temps record... Dans la série "je ne peux pas lâcher ce livre", je veux "l'Ange de la nuit", svp !

Bien que les 200 premières pages de ce tome m'aient agacée un max, la suite reste vraiment au top. C'est bien écrit, bien amené, et vraiment bien géré.


Par contre, à partir du moment où l'action repart, grâce à Vi Sovari, bénie soit-elle même si Kylar la voue aux gémonies, là ça recommence à dépoter sévère et Kylar retrouve toute l'ampleur qu'il avait perdue. On a là une sorte de super-héros de fantasy, c'est vraiment un personnage magnifique.

On retrouve également Logan qui a vécu des avatars peu enviables dans la fin du premier tome et au début de ce second, mais qui finit par s'en sortir "honorablement", et Mamma K. qui fait de ses "filles" des rebelles très attachantes. Tous ces personnages qui n'ont, finalement, rien de secondaires et sont aussi nécessaires à l'histoire que Brent Weeks nous narre avec brio que Durzo, Vi ou Hu Gibbet (gnerk gnerk... Non j'ai rien spoilé !!)




J'ai lu ailleurs que certains trouvaient que c'était trop "rapide" et que les choses n'étaient pas assez détaillées... Je trouve au contraire les raccourcis judicieux parce que ce bouquin fait déjà 690 pages et si l'auteur avait détaillé, on en serait à 10 tomes et j'aurais abandonné en cours de route, car ce qui me plaît dans tout ça, c'est l'action quasi-ininterrompue. Pour le genre "si détaillé qu'on s'endort sur les tomes", il y a "la roue du temps" ou "l'épée de vérité"... Et heureusement qu'il y en a pour tous les goûts, finalement ! :-)
Et la fin de ce tome fait qu'on a envie de sauter sur le tome 3, ce que j'ai fait sans tarder...
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J'ai lu le premier tome de ce cycle il y a de cela maintenant 6 ans et les tomes suivants attendent depuis tout ce temps, bien gentiment sur une étagère.
Et bien à ma grande surprise, je n'ai rien perdu du récit original; dès la lecture des premières pages, puis des premiers chapitres, je n'ai eu aucun mal à m'imerger de nouveau dans ce formidable univers que nous propose Brent Weeks. Je renoue aisément avec les personnages, le principal comme les secondaires et je ne ressens aucune lacune. Les 6 années qui me séparent du premier tome n'ont ainsi dire pas existé... je ne saurais dire s'il s'agit là d'un bon point pour le roman mais j'ose l'espérer tout de même...
Ce sont avant tout les personnages qui m'ont permis de renouer avec l'univers de Kylar Stern. J'ai simplement été surpris par le vocabulaire parfois grossier de l'auteur, point que j'avais oublié ou qui ne m'avait pas marqué à l'époque. J'avoue avoir été déstabilisé ( et même déçu) car je trouve que les écarts de vocabulaire ne sont pas toujours cohérents et crééent une sorte de distance avec le récit. Pour être plus clair, je pense que les grossièretés employés par l'auteur sont en complet décalage avec son style. Et pourtant au fil de ma lecture, je constate que je finis par m'y faire, ce type de langage étant "réservé" à un certain type de personnages, voire même à certains personnages, et figurant même leur caractérisation. Je pense à Kylar et Vi en tête. Je disais que les personnages m'avaient permis de renouer avec l'histoire car, dans ce tome, Brent Weeks met l'accent sur ses personnages. Ils les caractérisent et les développent de manière remarquable, à la fois sur le plan purement personnel ( leur personnalité, leur histoire...) mais également dans leurs intéractions, et ce, jusqu'à les rendre complètement attachants, intéressants, fascinants. Certains rôles secondaires acquièrent même un statut important et deviennent indispensables au récit. La palme revient à Kylar, Vi, Jarl, Logan Gyre et même Térah Graesin. C'est limite sin on finit par s'attacher plus à leurs destins qu'au récit lui même.
Pourtant celui ci ne manque pas d'intérêt, loin s'en faut. Brent Weeks développe son univers avec brio et maîtrise. La mythologie autour de l'Ange de la nuit est toujours plus dense et riche et on ne s'ennuie jamais à découvrir tous les secrets, toujours plus passionnants des Pisse culottes. le rythme imposé par le chapitrage permet également de renouveler l'intérêt du lecteur, au delà même du contenu de l'histoire, qui même si elle est dense, reste tout de même relativement simple et donc facilement pregnante. On ne se perd jamais, on n'est pas laissé en rade, la prestance des personnages à elle seule suffit à capter et garder l'intérêt du lecteur, ce qui en dit long sur la talent de Brent Weeks, qui a compris qu'une histoire se construit sur des personnages et non l'inverse.
Autre point positif de ce tome 2, les quelques 700 pages de ce bouquin se lisent sans qu'on n'éprouve jamais de lassitude ou d'ennui, et finalement on ne les sens pas passé.
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Un second tome qui se dévore autant que le premier ! Les intrigues politiques et les rebondissements continuent ,les personnages se croisent et d'étranges associations naissent . kylar lutte entre son devoir et sa famille et pour de nombreux personnages ,le destin est en marche et on ne sait pas du tout comment tout ça finira .
Ce deuxième tome se termine sur un cliffhanger qui présage encore beaucoup de surprises.
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Il m'aura fallu un peu plus d'un an pour me replonger dans cette série dont le premier tome m'avait déçue au vu de la critique positive qu'on en faisait.
Avec ce deuxième volume, Weeks remonte de très haut dans mon estime.

Malgré l'aspect chaotique du monde d'Azoth à la fin du deuxième bouquin, les personnages ont désormais chacun un but précis, et justifié. Ce manque de concret quant aux motivations de certains personnages m'avaient troublée lors du premier tome.

Kylar, poussé par Élène qui ne le comprend pas, tente de renoncer à son essence propre, si bien qu'il est poussé à faire un choix qui rend ses actions bien plus concises, réfléchies, pesées. Il n'est plus un simple enfant rêvant de pouvoir se dresser contre ceux qui le menaçaient. L'absence du personnage oppressant de Durzo lui confère également une responsabilité plus élevée, ce qui rend le jeune homme plus intéressant pour le lecteur au fil du roman.
Si l'on se penche du côté d'Élène, on trouve certaines incohérences (à mon sens). Élène, toute à son Dieu miséricordieux, désire que Kylar renonce à son activité de tuer. Pourtant, cette dernière est issue du Dédale, lieu que la trilogie décrit comme sale, corrompu, ignoble et dur. Pourquoi cette pureté d'opinion alors que l'ancienne Poupée s'est vu lacérer le visage, et a assisté au viol de son ami ? Vivant dans le dédale, il est illogique qu'elle ne reconnaisse pas l'utilité de la violence dans certaines situations; on pourrait arguer que ce rejet serait issu d'un dégoût pour son ancien monde, mais l'opinion d'Élène tourne au ridicule, le personnage agace et perd de sa crédibilité (bien que lumière se fasse vers la fin du roman).
Autre personnage apparent, le Roi-Dieu. Ce dernier, décrit comme plus pur serviteur du mal, ressent néanmoins un semblant d'amour et de curiosité envers de jeunes femmes qu'il finit pourtant par tuer. le grand méchant loup se révèlerait-il plus docile qu'il n'y paraît ? Ce revirement de situation (très léger, il faut l'avouer), relève l'ambiguïté du récit...L'impression que Weeks ne sait trop que faire de ses personnages m'est apparue plusieurs fois, et me met mal à l'aise avec certaines parties du récit.
Ajoutons à ses autres personnages principaux les deux très réussies Ariel et Vi, la dernière étant pour ma part un personnage très bien conçu, dont on ressent grandement les sentiments. D'ailleurs, une seule envie subsiste: pousser la jeune pisse-culotte dans les bras de Kylar, et virer cette "gourde" d'Élène. le trio que présente l'auteur a aiguisé mon intérêt de manière subtile et habile, et je me réjouis de voir où mènera cette histoire.
Je terminerai mon aperçu des personnages avec un clin d'oeil sur Logan Gyre et sa clique du trou : Brent Weeks se répond d'une dark fantasy, d'une société minée par le vice et le mal, le Dédale est décrit comme un des pires endroits où l'on puisse vivre....Mais il réussit pourtant le tour de passe passe de rendre tous ces habitants héros de la guerre contre les Khalidoriens. Les anciens méchants corrompus se transforment en gentils citoyens fiers de leur nation, les anciennes prostituées se font saintes guerrières...Pire encore, les prisonniers du trou, ayant commis les pires crimes du pays, en viennent finalement, après des années de lutte acharnée les uns contre les autres, à s'unir autour d'un seul homme, j'ai nommé Logan Gyre. Toujours cette impression de retenue quand à une société véritablement corrompue donc.

Pour revenir sur une note plus positive, le style de l'auteur, sans être extraordinaire, reste très agréable à suivre; les longueurs que j'avais remarquées dans le premier tome ont disparu, laissant place à une intrigue menée tambour battant d'un bout à l'autre du roman.
Heureuse de retrouver un bon Bragelonne dans toute sa splendeur, bien que ce dernier date déjà de quelques temps !
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(Petit rappel avant la critique: you shouldn't judge a book by its cover)

Contrairement aux critiques que j'ai pu lire, j'ai tout de même préféré le premier tome au second. Peut-être est-ce dû au phénomène de découverte, ou alors parce que j'avais très peu d'attentes à la lecture du premier...

A nouveau, les 600+ pages se lisent d'une traite, sans ressentir d'ennui à aucun moment. J'ai parfois arrêté la lecture pendant plusieurs jours à cause de mon emploi du temps chargé, mais, si je n'éprouvais pas l'envie pressante d'y retourner quand j'avais un peu de temps, ce n'est pas pour autant que je ne me replongeais pas immédiatement dans l'histoire après trois lignes.

Il y a des passages où j'aurais aimé un peu plus d'explications, notamment lorsqu'on introduit les différents peuples qui observent pour l'instant, sans agir sur l'histoire. On comprend bien qu'ils vont être importants dans le tome suivant, mais je n'ai toujours pas compris quel personnage appartenait à quel peuple, et quel enjeu chacun avait. (A part de laisser les Khalidoriens et les Cénariens s'affaiblir entre eux avant de revendiquer le pouvoir).
La seule description des différents peuples (si ma mémoire est bonne) c'est la description totalement décalée des choix de matériaux pour leurs maisons des différents peuples au début du tome 1.

J'espère que cette lacune sera comblée dans le prochain tome, et en attendant, je vous conseille cette série si vous aimez la Dark Fantasy !
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Il s’assit sur le matelas et se massa les tempes. Il en avait assez de ces conversations. Il en avait assez de tout. Pensait-elle vraiment qu’il lui répondrait ? Bien sûr que oui. Ce n’étaient que des paroles, qu’une perte de temps. Les femmes étaient persuadées qu’il suffisait de parler d’un problème pour le résoudre. Certaines questions ressemblaient à des cadavres : au contact de l’air chaud, elles suppuraient, pourrissaient et répandaient leurs miasmes tout autour d’elles. Il valait mieux les laisser reposer en paix et passer son chemin.
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Comprenez qu'à mes yeux il n'existe que deux mystères au monde. Le premier est le mal. Le second est l'amour. j'ai connu l'amour en tant qu'outil, l'amour perverti, feint, trahi ou exagéré au point de devenir une parodie de lui même. L'amour est une chose fragile et facilement corruptible. Pourtant, je l'ai parfois vu générer une énergie étrange et cela me dépasse. L'amour est une faiblesse qui, une fois sur un million, parvient à triompher de la force.
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Elène considère la foi comme une petite boîte où l'Ange de la Nuit n'a pas sa place. Elle t'aime et elle voudrait que tu partages ses croyances, mais son univers est trop étriqué pour toi. Tu ne peux pas accepter un Dieu miséricordieux qui ne rend pas la justice. Un Dieu si gentil ne survivrait pas longtemps dans le Dédale, n'est-ce-pas ? Je suis désolée de te le dire, mais Elène a dix-huit ans et elle ne sait pas grand chose sur Dieu.
(Jarl à Kylar)
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-Proposez-vous de me servir ou de devenir mon associé? demanda Jarl.

-Mon statut m'importe autant que le trou du cul d'un rat,déclara Brant. (Il resta silencieux pendant un instant.) Et aujourd'hui il se trouve que j'en connais un rayon sur le trou du cul des rats. Pour tout vous dire , je n'aurais jamais cru en apprendre autant à ce sujet.
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- Tu as des choix à faire et je vais te révéler une autre vérité désagréable : tu ne peux pas être tout ce que tu voudrais être. La liste de ce que tu ne seras jamais est interminable et elle le restera même si tu vis jusqu'à la fin des temps.
(Jarl à Kylar)
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Videos de Brent Weeks (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brent Weeks
You've got an expansive world and a huge cast—so whose story is it? Should you write in first or third person? Stick to one perspective or rotate between several? The authors on this panel will walk you through everything POV. Featuring Brent Weeks, Eliza Chan, Louisa Morgan, and H. G. Parry. This is part 2 of Orbit's How To Write Your First SFF Novel series.
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