Comment être adoptée par sa belle famille vendeurs de harengs quand on est belle, riche, intelligente, pourvue d'un père mathématicien et d'une tante philosophe mondialement célèbres ? La tâche fut bien plus difficile qu'elle pouvait l'apparaître.
le hareng et le saxophone nous narre, par la voix de Sylvie Weil, nièce de Simone et fille d'André, cette conquête de haute lutte d'une belle -mère juive américaine, comme celles dénoncées par
Woody Allen (arrogante et acâriatre). le récit n'est donc pas sulement drôle, il est émouvant, et retrace l'odyssée des aïeux du mari de l'auteur, obscurs juifs errants entre l'Europe et le nouveau monde. Gros coup de coeur.
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