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EAN : 9782376864837
350 pages
Editions ActuSF (24/06/2022)
4/5   17 notes
Résumé :
Bienvenue dans un futur proche fait d'implants qui donnent accès immédiatement aux réseaux sociaux et à des jeux vidéos trop immersifs. Un monde dans lequel on croise des fabricants de mémoire et des androïdes aux intuitions foudroyantes, voir alarmantes, mais aussi des zones entièrement dévastées par des catastrophes où la priorité est de reconstruire un semblant d'humanité.
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Popularisé par l'adaptation au cinéma de la nouvelle « After Yang » en 2021, le recueil d'Alexander Weinstein comporte treize récits qui semblent tous se passer dans le même monde et qui dressent le portrait d'un monde futuriste dans lequel le changement climatique et l'omniprésence de la technologie ont changé les modes de vie et les rapports entre humains. Comme dans tout recueil, il y a évidemment du bon et du moins bon, certains textes se révélant parfaitement anecdotiques tandis que d'autres touchent sans mal leur cible. Si l'émotion est souvent au rendez-vous, on peut notamment regretter que les femmes soient constamment reléguées au rang de personnages (très) secondaires, ainsi que la surenchère de scènes de sexe assez crues. Parmi les nombreuses thématiques abordées, celle de la famille, et notamment de la relation parents/enfants, apparaît comme centrale dans l'oeuvre de Weinstein. Il s'agit d'ailleurs, dans la grande majorité, des nouvelles les plus réussies. La première « Nos adieux à Yang » a donc fait l'objet d'une adaptation cinématographique. Elle relate l'histoire d'un couple et de leur IA, matérialisée sous la forme d'un adolescent faisant office de grand frère pour leur fille unique. Seulement, un matin, celui-ci se met à dysfonctionner, et les techniciens contactés sont peu optimistes concernant la possibilité de le remettre en marche, ce qui va profondément toucher le père de famille. La nouvelle questionne avec sensibilité notre rapport aux autres et notre besoin de tisser des liens avec ce/ceux qui nous entourent, humains ou non. le sujet de la parentalité, de ce qu'est un parent et de la relation qu'il tisse avec son enfant, est aussi déterminante, et c'est ce qui émeut le plus dans cette histoire. Il en va de même pour « Les enfants du nouveau monde », l'une des nouvelles les plus déchirantes qu'il m'a été donnée de lire. En très peu de pages, l'auteur dresse le portrait d'un couple qui s'investit dans un univers virtuel dans lequel ils vont se créer une vie de famille parfaite, deux enfants virtuels venant s'ajouter à leur foyer. Jusqu'à ce qu'un virus ne vienne tout gâcher… L'émotion est palpable durant toute la durée du récit, et la conclusion, quoique prévisible, n'en demeure pas moins difficile à encaisser.

La relation père/fils se retrouve aussi au coeur de deux autres nouvelles intéressantes quoique moins percutantes. Dans « Migration », l'auteur nous dépeint une famille qui dysfonctionne visiblement de tous les côtés. Les parents passent une bonne partie de leur temps connectés, ce qui est visiblement considéré comme le comportement le plus socialement accepté, tandis que leur fils semble se débattre contre des addictions auxquelles ils ne comprennent rien. le récit mise sur l'absurde, notamment en mettant en scène des scènes de sexe virtuelles totalement improbables qui ne visent que la satisfaction de fantasmes délirants et ne demandent aucune implication émotionnelle. L'inquiétude du père pour son fils, et la rébellion de celui-ci face à ce que la société attend de lui, permettent néanmoins d'apporter une touche de sérieux et de sensibilité à l'ensemble qui se révèle finalement plutôt émouvant. La nouvelle « Heartland » met en scène un duo similaire, le père cherchant par tout les moyens à faire vivre sa famille après avoir été viré de son précédent travail. La société dépeinte par l'auteur fait une fois encore froid dans le dos, faite d'une mise en spectacle et d'une monétisation constante de l'intime sur les réseaux. La question du réchauffement climatique et de ses conséquences est également évoquée et permet d'accroître le sentiment d'enfermement et de désespoir qui touche le personnage. Glaçante par son apparente banalité, la fin se révèle extrêmement brutale et marquera durablement les esprits. Il en va de même de « La nuit de la fusée », texte très court qui met en scène une pratique présentée comme courante et qui consiste à choisir chaque année dans une école l'enfant le plus marginal et à l'envoyer dans l'espace pour y mourir. La douleur des parents et le manque total d'empathie ou de remise en cause de la part des autres parents et enfants sont là encore glaçants et permettent à nouveau de laisser une empreinte durable dans l'esprit du lecteur.

Parmi les autres thèmes évoqués, celui de l'hyper-connection et de l'omniprésence de technologies envahissantes dans le quotidien de toutes et tous sont également centraux. On le voit notamment dans « Ouverture » qui met en scène un homme qui tombe amoureux d'une femme dans une société dans laquelle il est courant, et même nécessaire pour avoir une vie sociale, de partager directement et visuellement ses souvenirs avec qui on veut. Une nouvelle procédure permet même de réaliser une fusion complète avec l'être aimé. Pour le meilleur ? de la même manière que dans « Nos adieux à Yang », l'élément technologique ne sert ici que de prétexte pour questionner le rapport à l'autre mais aussi la notion d'intimité. On retrouve le même schéma dans « Les cartographes », récit consacré à un programmateur dont la spécialité est de créer de faux souvenirs qui sont ensuite vendus au grand public. Seulement passez son temps dans un monde où tout est factice a des conséquences. La nouvelle est intéressante, mais c'est surtout la fin qui lui donne tout son sel et lui donne un côté assez vertigineux. le réchauffement climatique et ses conséquences s'invitent aussi dans le futur de Weinstein, mais davantage en filigrane que de manière explicite. Dans « Ligne de pente », l'auteur met par exemple en scène un ancien champion de sport extrême végétant dans une station de ski qui périclite, faute de neige. Dans « Age de glace » c'est le froid qui fait des ravages et les combustibles qui commencent à manquer. Dans un petit village, l'utilisation effrénée de ressources par la famille la plus puissante de la communauté commence à faire naître une colère qui pourrait bien dégénérer en bain de sang. Plusieurs textes font également mention de la philosophie bouddhiste et aborde un ton plus mystique comme « La pyramide et le cul » (qui met en scène un employé d'une entreprise de réincarnation) ou « Moksha » (qui raconte le voyage d'un homme en quête d'illumination au Népal), mais il s'agit, à mon sens, des nouvelles les moins captivantes du recueil.

Alexander Weintein signe avec « After yang » un très beau recueil qui dépeint un monde futuriste hyper-connecté dans lequel les nouvelles technologies ont radicalement transformé les interactions sociales entre humains. La plupart des textes sont d'un bon niveau, mais c'est surtout dans ceux qui abordent le thème de la relation parents/enfants que l'auteur donne toute la mesure de son talent. le seul véritable bémol tient au manque de diversité dans le profil des protagonistes, ce qui peut donner une impression de répétition. Les nouvelles « Les enfants du nouveau monde » et « La nuit de la fusée » valent en tout cas à elles-seules le détour.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Je reviens vers vous après cette très belle lecture de ce recueil de 13 nouvelles. Je ne vous le cache pas, c'est un de mes genres favoris et je dois dire que j'avais beaucoup d'interrogations quant à cet opus.

Plutôt Greg Egan (Hard SF) ou plutôt Ken Liu (SF centrée sur les émotions), la réponse ci-dessous:

- je ne vais pas vous faire attendre, le recueil est plutôt orienté comme la SF de Ken Liu (La Ménagerie de Papier). Elle se projette moins dans le futur que cet auteur en centrant ses récits sur les thèmes du réchauffement climatique et des nouvelles technologies à moyen terme (ce qu'on pourrait appeler du FICINT: Fictional Intelligence). Vous ne serez donc pas perdus à la lecture des différentes nouvelles dont les formats sont assez similaires (une vingtaine de pages) mis à part deux qui serviront d'interlude. L'auteur a selon moi réussi son pari en transmettant au lecteur d'une part des émotions (plusieurs fois j'ai eu des pincements au coeur) et d'autre part une leçon pour le présent (en nous exposant les dérives que pourraient avoir certaines pratiques dans l'avenir).

Vous trouverez ci-dessous les cinq nouvelles qui m'ont particulièrement marquées:

Nos adieux à Yang: une manière de dire que l'on s'attache à tout ce qui fait notre quotidien même un robot que l'on assimile progressivement à un fils, dont l'IA arrive même à comprendre et à créer de l'art. Les émotions du quotidien ne sont pas à négliger surtout lorsque l'on perd un être cher.

Les enfants du nouveau monde: une nouvelle avec laquelle j'ai vraiment accroché car elle aborde le thème de la famille et d'un couple se construisant au travers d'un monde virtuel. On ne pourra que s'attacher à cette famille et en tirer une nouvelle fois comme enseignement que le réel reste le plus important.

Migration: sans doute une de mes préférées qui met bien en avant tout ce que l'on manque lorsqu'on est trop absorbé dans le monde virtuel. On suit ici une famille complètement connectée et désinhibée avec de nouveaux moyens d'assouvir leurs fantasmes.

Ouverture: une vraie petite pépite ! de la technologie, des sentiments et une très belle écriture pour cette nouvelle qui m'a pris aux tripes. Encore une fois, l'innovation ne garantit pas le bonheur et ne remplace pas le réel !

Âge de glace: sans doute une des meilleures nouvelles du recueil décrivant une communauté vivant dans un monde post-apocalyptique où règne une ère glaciaire. Elle met en avant la vénalité des hommes qui succombent quoiqu'il arrive à l'appât du gain facile au détriment d'une communauté soudée.

Vous n'aurez sincèrement que l'embarras du choix dans ce magnifique recueil à mettre en perspective avec une société toujours plus connectée et un réchauffement climatique toujours plus présent. Émotions garanties pour le lecteur !


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After Yang et autres histoires est un recueil de treize nouvelles d'Alexander Weinstein publié par les éditions Actusf. Pour la couverture du livre, ils ont choisi de reprendre l'affiche du film qui adapte un des textes. le film After Yang a été écrit, produit et réalisé par Kogonada en 2021, mais vient de sortir début juillet en France. Il avait été présenté dans la section Un certain regard du festival de Cannes 2021. le livre attira les regards après avoir été choisi par le New York Times comme l'un des 100 livres remarquables de 2016. La traduction est de Hermine Hémon et Erwan Devos

Le choix d'utiliser l'affiche du film pour le livre est certes intelligente du point de vue marketing, mais elle ne reflète pas la richesse et les thématiques du recueil. L'adaptation cinéma garde la trame générale de la nouvelle, qui est assez courte, en l'étoffant. Elle ne concerne seulement qu'un seul des 13 textes. Les textes ont tous en commun d'explorer des futurs proches en lien avec des progrès technologiques ou des mutations de la société. Les thèmes sont liés à l'identité, l'impact de la technologie sur nos vies, le souvenir.

La nouvelle Nos dieux à Yang ouvre le recueil. Dans un futur proche, les androïdes sont devenus monnaie courante, mais de qualité bien différente suivant les moyens financiers. le narrateur a adopté une petit fille d'origine chinoise. Pour les aider dans les taches quotidiennes et s'occuper d'elle, les parents ont recours à Yang, un androïde de soutien très bien intégré et ayant un peu le rôle de grand frère. Malheureusement, un matin, Yang tombe en panne, laissant la famille en situation tragique. La nouvelle questionne sur le rôle de ces androïdes, sur les différences avec l'humain.

Plusieurs textes par la suite parlent de l'impact des technologies sur nos vies avec par exemple des sociétés où la parole ne se fait que de manière virtuelle, où les humains ne savent plus quoi faire sans connections, sans technologie. Dans Les cartographes, on trouve des questionnements sur la vérité des souvenirs avec une technologie permettant d'acheter des souvenirs comme des vacances sans se déplacer. Ces thématiques reviennent dans quasiment tous les textes. Seule la dernière nouvelle, Age de glace, change un peu avec une nouvelle post apocalyptique, dans laquelle l'humanité vit une nouvelle ère glacière suite à des catastrophes. Les questionnements sur le monde d'avant, l'identité reviennent cependant. Deux textes diffèrent des autres par leur brièveté et leur contenu: Extraits du Dictionnaire autorisé du Nouveau Monde, où il est question de connections Cerveau / Web, et Une brève histoire de la révolution qui a échoué faisant suite au précédent.

Les questionnements proposés par Alexander Weinstein sont intéressants et concernent des évolutions actuelles de l'humain par rapport à l'identité, en lien avec les progrès technologiques et tout ce qui est virtuel. Les différentes histoires concernent des personnages particulier, mais auxquels on peut s'identifier assez facilement. Par contre, les principaux protagonistes sont souvent masculins et les femmes ont assez peu d'importance. C'est un peu dommage, cela entraine une certaine ressemblance dans les différents textes. L'écriture d'Alexander Weinstein est d'une grande fluidité et on s'immerge facilement dans les différents textes surtout qu'ils présentent des univers plausibles. Certains textes ont aussi une fin un peu précipitée qui laisse parfois le lecteur sur sa faim.

After Yang et autres histoires est ainsi un recueil intimiste qui questionne notre rapport aux technologies, aux souvenirs, à l'humain, dans des sociétés de plus en plus connectées et virtuelles. Les textes sont très immersifs, les thématiques intéressantes, mais j'aurai aimé un peu plus de diversité.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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Un énigmatique recueil sobrement intitulé « After Yang et autres nouvelles », avec en couverture l'affiche du film qui adapte l'une d'entre elles. Nous pouvons voir Colin Farrell et une famille multi-ethnique avec un énigmatique adolescent en premier plan. Vous ne le savez pas encore, mais ce livre devrait pas mal faire parler de lui.

Alexander Weinstein est un jeune auteur américain, professeur agrégé d'Anglais à l'Université de Siena Heights. Il est également directeur du « Martha's Vineyard Institute of Creative Writing ». After Yang ( Children of the New World, en Version original, reprenant le titre d'une autre nouvelle) a été choisi par le New York Times comme l'un des 100 livres remarquables de 2016. Ce petit succès intéressa le milieu du cinéma et Kogonada a adapté librement la nouvelle du même nom, gardant le propos de départ, mais en développant l'univers pour proposer à priori un film à l'ambiance intimiste avec une photographie très travaillé proposant un esthétisme organique et chaleureux à l'opposé des dernières productions plus froides et artificielles visuellement dans le genre de la science-fiction.

Ce qui peut donner un parfait aperçu de ce que propose Alexander Weinstein dans son recueil. le livre est composé de treize nouvelles, ayant des thématiques communes comme l'identité, le souvenir, l'attachement ou encore les sentiments. Ainsi, dans la nouvelle titre, nous suivons une famille devant faire leurs adieux à Yang, un androïde de soutien qui accompagne leur fille adoptive depuis qu'elle est arrivée dans leur famille. Yang étant devenu un membre de la famille, un fils, un frère, un père de substitution, bref, un pivot dans la famille. Les cartographes questionnent sur la valeur des souvenirs, ceux que l'on vit et ceux que l'on achète dans un avenir où la technologie nous permettrait de pouvoir consommer des souvenirs comme une série sur Netflix. “Heartland” aborde la filiation et la question de l'exploitation de ses enfants dans un monde où la planète se meurt et le travail manque. Sans vouloir tout détailler, vous pouvez constater une sorte de « pattern », abordant sans cesse les valeurs des liens, des sentiments, des identités ou encore du souvenir. Une constante sur onze nouvelles, puis il y a les extraits d'un bien curieux dictionnaire ainsi qu'une brève histoire de la révolution ratée, proposant une lecture plus généraliste, comme un état des lieux, avec pour la première un certain cynisme décalé et drôle, mais curieusement très familier avec notre époque.

Il en ressort un tout, un sentiment d'unité global. Alexander Weinstein propose une cartographie de l'intime dans un monde où les règles changent et évoluent bien souvent hors des marges pour questionner ce qui définit l'humain, son identité ou sa conscience. Ainsi pouvons nous aimer des objets ou des robots, des souvenirs ont-ils plus de valeurs que le réel, pouvons nous empêcher l'enfance d'être vécu face au danger du monde, ou encore quid de la spiritualité dans une société de contrôle toujours plus forte et liberticide. Dans chacune d'entre elles, l'auteur replace l'humain au centre, et avec énormément de modestie et d'empathie nous projette dans des devenirs toujours plus inquiétants et préexistants, qui sont d'ores et déjà pensé et imminent dans notre monde.

Puis, il faut souligner la qualité d'écriture d'Alexander Weinstein, très rapidement nous comprenons que son écriture est pensée et stylisée pour servir un propos. D'une fluidité remarquable, l'auteur n'oublie jamais de nous déconnecter du réel pour nous plonger dans une ambiance et dans un univers. En cela, nous pouvons trouver un lien de parenté évidente avec deux autres auteurs des marges, à savoir Jeff vandermeer dans la science-fiction, ou encore Raymond Carver, cherchant tout comme ces derniers à proposer un tout cohérent, captivant avec une écriture minimaliste et élégante ainsi qu'une intelligence des mots pour percuter le lecteur au bon moment. Lisez un passage à haute voix, vous serez surpris, promis.

After Yang est une magnifique découverte, un recueil passionnant et intimiste qui peut, par bien des aspects, se rapprocher de la série « Tales from the loop » de par les ambiances ou les thématiques abordées. Alexander Weinstein impressionne et touche du bout de ses mots des vérités profondes avec After Yang et ses autres nouvelles. Actu Sf propose ici un livre essentiel, magnifiquement traduit par Hermine Hémon et Erwan Devos, qui devrait faire parler de lui dans les semaines à venir. Alors souhaitons lui tout le succès qu'il mérite.
Lien : https://www.undernierlivre.n..
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Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu de récits d'anticipation, encore bien davantage sous forme de nouvelles ! Ce genre, que j'ai dévoré adolescente, est multiple et les sujets, comme les livres, peuvent être totalement différents. le format du livre, en nouvelles, est assez particulier : le récit est parfois juste assez court pour ne pas lasser, parfois trop peu long pour une histoire qu'on aurait aimé pouvoir poursuivre et voir se développer... Parfois un avantage, parfois un inconvénient donc, et au final, un format intéressant pour la lectrice difficile et paradoxale que je sais être !

Le style est simple et accessible, les idées développées dans ces récits, aux thèmes assez variés, peut-être un peu moins pour les lecteurs qui ne sont pas des spécialistes de la littérature d'anticipation. Je me suis d'ailleurs parfois sentie perdue (voire larguée ?!), ne comprenant pas ce que l'auteur avait en tête dans certaines de ses histoires... Je pense notamment à "Moksha" ou encore "Les extraits du dictionnaire autorisé du nouveau monde" qui ne me laisseront pas un grand souvenir ! Par contre, j'ai apprécié le côté prospectiviste de certaines nouvelles qui interrogent sur le devenir de notre monde, de notre humanité, qui interpellent et soulèvent des questions intéressantes telles que notre rapport et notre dépendance aux nouvelles technologies, aux mondes virtuels, la part que nous sommes prêts à accorder aux I.A. et ce qu'elles seront capables de ressentir et de représenter, ... peut-être même des questions bientôt essentielles ?
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Kyra et moi n’étions pas assez égocentriques pour nous considérer comme réplicables
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Video de Alexander Weinstein (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alexander Weinstein
A l'occasion des Utopiales 2022, nous avons pu rencontrer Alexander Weinstein avec qui nous sommes revenus sur After Yang et autres nouvelles (Children of the New World), un recueil paru aux éditions Actusf.
La rencontre est traduite par Marie Demay.
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