AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782702440117
350 pages
Le Masque (07/01/2015)
3.26/5   67 notes
Résumé :
Manhattan, xxie siècle. Un virus a décimé toute la population des États-Unis, à l’exception des adolescents. Plus d’électricité, plus d’eau courante, plus de transports, plus d’Internet, les jeunes sont livrés à eux-mêmes dans la ville qui ne dort jamais. L’Upper East Side est devenu le territoire des Résidentiels, tribu violente et machiste qui domine le marché noir. Dans le Village, plusieurs tribus coexistent plus ou moins pacifiquement. Parmi eux, les Washing... >Voir plus
Que lire après The Young WorldVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,26

sur 67 notes
Reçu dans le cadre de la dernière opération de Masse critique, je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions Lattès pour m'avoir adressé cet ouvrage en avant'première puisque ce dernier n'est annoncé en librairie que pour le 7 janvier 2015. Ici, nous nous retrouvons dans un monde post-apocalyptique (enfin je ne sais pas si l'on peut réellement parler de monde, c'est un peu contradictoire mais bon, vous m'excuserez) dans lequel n'ont survécu que les adolescents. Pourquoi eux et non pas les enfants en bas-âge ou encore les adultes ? Mystère...C'est pourtant ce que Wash (abrégé de ) Washington et son petit frère Jeff (pou Jefferson) accompagnés de leur bande vont tenter de découvrir. Ayant toujours vécu dans leur quartier de Washington Square (oui, j'ai oublié de vous dire que l'histoire se déroule aux Etats-Unis et que le population la plus touchée par ce mystérieux virus qui a décimé toute la population, exception faite des ados a principalement touché cette partie du monde), Jeff, après la mort de son frère lorsque celui-ci eut atteint sa majorité, Jeff prend sa petite tribu en main et décide de bouger...ailleurs...un ailleurs où il espère pouvoir trouver des réponses et surtout sauver la population, et cela va sans dire, le monde entier !

Dans cet ouvrage, le lecteur découvre à la fois le point de vue de Jeff mais également celui de Donna, une adolescente qui, elle aussi, a toujours vécu dans le quartier de Washington Square. Elle et Jeff se connaissent depuis la maternelle, avant "l'Evénement" qui a décimé leurs parents respectifs, les livrant ainsi à eux-mêmes. Devant dorénavant apprendre à se débrouiller seuls, sans l'aide des adultes dans un monde devenu hostile avec des ennemis à chaque coin de rue, comment nos amis vont-ils s'y prendre pour échapper au fatidique destin qui les attend ? Arriveront-ils à inverser la donne et à changer le cours des événements ?

Un roman bien écrit mais qui traîne un peu trop en longueur à mon goût et dans lequel le lecteur se perd un peu parfois. C'est dommage mais je ne peux néanmoins que vous le recommander car j'ai réellement passé un très bon moment !
Commenter  J’apprécie          280
Masse critique : THE YOUNG WORLD. Chris Weitz plus connu comme scénariste (Twilight, chapitre 2 : Tentation, American Pie, Pour un garçon...), nous propose son premier roman. Dans un monde post apocalyptique où seul les adolescents ont survécus à cause d'un virus, des clans se sont constitués et survivent comme ils peuvent sur les ruines de la civilisation disparue. Les personnages principaux du roman forment la tribu des Washington Square. Elle est désormais menée par Jefferson qui a pris la succession de son frère qui a succombé au virus peut après avoir fêter ses dix huit ans. Afin de pouvoir survivre, ils s'aventurent dans un New-York en ruine livré à des adolescents sans repère où la vie a perdu toute valeur. Ce roman est passionnant, il est dur, puissant. le lecteur est plongé dans un monde à l'agonie, post-apocalyptique entre la cruauté de "Mad Max" et la désolation du sublime livre "la route" de Mac Carthy, étonnant pour un roman destiné plus particulièrement aux adolescents et jeunes adultes, bien loin de certaines mièvreries qui leurs sont habituellement proposées et c'est tant mieux. C'est sans concession, très sombre, on suit le parcours d'une partie du clan au travers des réflexions de deux des protagonistes, Jefferson et Donna, ce qui donne du relief à l'histoire et ceci grâce aux réactions de chacun d'eux face aux nombreux événements qui vont se succéder. Bien sur ces deux là s'aiment depuis l'enfance sans jamais avoir osé se l'avouer et la venue d'une fille d'un autre clan, aux atouts multiples, va bouleverser cet amour platonique. C'est peut-être dans cette histoire d'amour que l'auteur se rapproche le plus d'un livre pour adolescents où l'amour guide souvent les aléas d'une aventure . Cependant, je mets un bémol pour la fin qui est un peu bâclée, je m'attendais à quelque chose de plus fort en adéquation avec l'histoire.
Commenter  J’apprécie          120
Un ressenti plutôt positif pour cette dystopie qui me tentait énormément. Des ados pour seuls survivants ? Il ne m'en fallait pas plus pour m'attirer. J'aime voir comment ils se débrouillent et, plus généralement, comment ils organisent les choses pour que tout aille au mieux. Je dois dire que, de ce côté-là, je ne suis pas déçue mais j'ai eu du mal avec certains passages, parfois bourrés d'action (ce qui est génial, bien entendu) et parfois traînant en longueur...


On suit alternativement Jefferson et Donna. Leurs chapitres respectifs sont facilement reconnaissables, ils n'ont pas du tout la même façon de parler. Donna est plus crûe, j'ai même envie de dire plus ado, entre les "genre" et le ton qu'elle emploie que l'on peut facilement imaginer. C'est surtout avec les chapitres la concernant que j'ai eu du mal, peut-être à cause de sa manière de parler, d'être beaucoup dans les souvenirs du passé et un peu moins dans l'instant présent. Je n'ai pas tellement accroché avec elle...
L'auteur n'a pas oublié de détailler son univers apocalyptique et tout est bien agencé, on sait exactement à quoi s'en tenir (par rapport à l'univers ; l'intrigue gardant son lot de suspense quand il le faut). Ainsi, on découvre d'abord la tribu de Jefferson mais, puisqu'ils veulent partir afin d'essayer de trouver un remède au virus qui a tué tous les enfants et adultes, on découvre également d'autres tribus avec leurs règles, leurs ressources, leurs points forts et leurs points faibles. L'univers est approfondi et riches en détails, que ce soit au niveau des personnages, de l'environnement, que de l'intrigue en elle-même.


L'intrigue ne se déroule pas très loin dans le futur, ce qui fait que les personnages connaissent les réseaux sociaux, des films récents, ainsi que la technologie de nos jours. On a droit à quelques clins d'oeil de temps en temps, des références sont données ici ou là par rapport à certaines situations et c'est une petite touche que j'ai beaucoup apprécié.
Enfin, il est intéressant de voir comment ces ados évoluent depuis qu'ils sont livrés à eux-mêmes. Je m'attendais à pire mais on est tout de même servi de ce point de vue car certaines tribus sont tombées bien bas...


Quasiment toutes nos questions trouvent des réponses dans ce premier tome, même si la fin est terriblement frustrante. Elle nous donne juste envie de nous jeter sur la suite !
Il y a quelques passages un peu lent mais l'univers est très intéressant à découvrir, bien étoffé et l'action est très prenante.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
Commenter  J’apprécie          90
Encore un roman jeunesse qui sert du remâché. Pendant ma lecture, j'ai revu L'épreuve, Enclave, Arène Un, Partials, les Insoumis, Pure, Sous le ciel de l'impossible, Chronique de la fin du monde, Je suis une légende, etc. sans parler de tous les films qui me sont également passés par la tête, L'armée des douze singes notamment. C'est donc dire que l'idée n'est pas nouvelle. On est dans une aire post-apocalyptique, un virus a décimé la population adulte et enfantine. Les ados sont livrés à eux-mêmes en attendant l'heure de leur mort. L'action se déroule à New-York, où les survivants se sont organisés pour survivre. Il existe des territoires, des clans et les guerres qui viennent avec la situation de survie. On suit un petit groupe d'amis (d'alliés), armés et en mission pour trouver un "remède" au virus qui décime la population. Rien de bien original, je dirais même que ce roman va bien moins loin et bien moins en profondeur que tous les autres romans du même type. de ce fait, il est bien inutile d'ajouter cette lecture à celle des autres. Ce roman sera oublié aussitôt lu.

De plus, le récit présente en alternance deux narrateurs, comme c'est la "mode" en ce moment pour les romans jeunesse. Ça n'ajoute aucune profondeur, aucune meilleure compréhension ni attachement pour les personnages pour autant.
Commenter  J’apprécie          80
Un virus a tué tous les enfants et les adultes. Et les adolescents qui restent succomberont de toute manière à la Maladie, vers l'âge de 18 ans. Sans les adultes qui font tournés le monde, le système s'est complètement effondré laissant derrière eux des adolescents habitués à un certain confort et à la modernité. Nous voilà donc plongés dans un décor post-apocalyptique après une contamination. L'idée principale n'est pas toute neuve mais j'ai trouvé l'histoire bien construite et intéressante, de quoi me faire passer un bon moment de lecture.

L'histoire : Jefferson, Donna et les autres, viennent de la tribu de Washington Square, qui ne s'en sortent pas trop mal. Mais ils décident de tenter de découvrir l'origine du virus, avec l'espoir secret de trouver un remède. Leur voyage est assez difficile, en partie à cause des autres tribus qu'ils rencontrent en cours de route. Des tribus qui ont leur propre organisation. Ca va des adeptes du cannibalisme, aux dingues qui tirent sur tout ce qui bouge sur fond de coups de tambours, aux jeunes cachés dans les souterrains pour se protéger des plus riches qui ont pris le pouvoir etc... L'auteur a exposé plusieurs possibilités variées et parfois choquantes, effrayantes.

Les deux personnages principaux : Jefferson devient chef malgré lui, en succédant à son grand frère Wash qui vient de mourir. Il est responsable, réfléchi et a tout à fait l'étoffe d'un leader. Il protège ses coéquipiers comme il peut. Donna, elle, est un personnage au ton ironique et moqueur. On la sent très attachée à l'Avant et à ses souvenirs. Elle garde en permanence sur elle les vidéos de son petit frère, dont la perte a été terrible. Elle ne se voit pas heureuse dans ce monde, puisqu'elle sait que la Maladie la frappera tôt ou tard, comme tous les autres vers l'âge de 18 ans. Entre eux deux, il y a aussi un petit coté romance un peu abordé maladroitement je dois dire. Mais comme ce sont des adolescents, j'ai trouvé ça assez mignon.

J'ai trouvé l'alternance des points de vue entre Jefferson et Donna intéressante. Malgré ça, il faut savoir que le ton choisi par l'auteur est particulier et ne plaira certainement pas à tous les lecteurs. Car nous avons droit aux réflexions de deux adolescents, vocabulaire de leur âge à l'appui. Par exemple, Donna abuse un peu trop du "genre", et bavarde pas mal sur tout et rien, revenant souvent sur son passé, comme elle le ferait dans un journal intime. Et ces réflexions ont parfois eu tendance à prendre le dessus sur l'action, donnant un rythme un peu déséquilibré et irrégulier. Personnellement, j'ai trouvé le principe assez sympa, car nous avons là des pensées d'adolescents qui n'ont plus les parents derrière eux, et c'est finalement très réaliste. Nous avons aussi beaucoup de références aux réseaux sociaux, films et musiques que nous connaissons, histoire d'insister sur leur ancienne vie très moderne qui s'est écroulée.

Pour terminer, j'ai trouvé le final particulièrement bien tourné et exploité car on ne s'attend vraiment pas à ce dernier revirement. Et puis le personnage de Brainbox, toujours si discret et en retrait pendant le voyage, m'a beaucoup surprise, nous laissant dans cette situation finale qui soulève pas mal de questions. Je serai donc là pour les réponses du tome 2!
Lien : http://revesurpapier.blog4ev..
Commenter  J’apprécie          40


critiques presse (1)
HistoiresSansFin
16 janvier 2015
Roman post-apocalyptique diablement efficace, The Young World n'hésite pas à aborder au passage des thèmes importants et nécessaires comme ce que devient notre rapport à la religion, à la société, au racisme quand vient la fin du monde.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Mon wakizashi en main, je pars donc arpenter les galeries du musée, en quête de vieux amis.
Beaucoup des tableaux les plus petits ont disparu, de même qu'à peu près tout ce qui contenait de l'or. Mais Socrate continue à mourir devant moi, les paysans de Bruegel restent obstinément allongés dans leur champ. Le soleil éclaire encore la fille au pichet d'eau de Vermeer.
Ce serait tellement facile d'en voler un ou deux. Un petit coup de couteau sur les côtés, on enroule le tout et ça ferait de super poster au dessus de mon lit à notre retour au Square. Pour peu qu'on le revoie un jour.
À quoi bon. Voilà ce qui me traverse l'esprit à ce moment-là. Je sais, je devrais considérer tout cela comme l'héritage de toute l'humanité, ou une connerie de ce genre. Il faut que quelqu'un en reste persuadé. Mais rien ne semble avoir une
quelconque importance en cet instant, encore moins l'art.
Commenter  J’apprécie          110
"Vous comprenez, quand on a vraiment faim, c'est votre estomac qui se met à réfléchir à votre place. [...] J'ai lu quelque part qu'il possédait autant de récepteurs de sérotonine que le cerveau. Ce qui nous rapproche de ces dinosaures, là, qui avaient deux cerveaux. Ce n'est d'ailleurs pas notre seul point commun avec eux. Entre autres, on va disparaître."
Commenter  J’apprécie          140
Il se force à pas pleurer sur le trajet qui mène à l'infirmerie - merde, pourquoi ? C'est quoi le problème des garçons avec ça ? A force, ils doivent avoir la tête remplie de larmes. De merdes accumulées. Moi, j'adore m,offrir une petite séance de sanglots de temps à autre. Ça libère les toxines.
Commenter  J’apprécie          150
"La langue a cette capacité à parfois vous faire de jolis croche-pieds. On n'arrive jamais à exprimer correctement ce qu'on a en tête, et chaque fois qu'on s'y essaie, on finit immanquablement par dévoiler quelque chose de soi."
Commenter  J’apprécie          150
"Celui qui tue un homme tue un être raisonnable créé à la ressemblance de Dieu. Mais celui qui détruit un bon livre anéantit la raison elle-même."
Commenter  J’apprécie          220

Videos de Chris Weitz (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chris Weitz
The Young World Book Trailer
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus


Lecteurs (184) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4862 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..