L'autrice a lancé le hashtag #MonPostPartum et fédéré de nombreux témoignages sur ce phénomène particulier et mal connu. Quand on attend un enfant, on est informé-e-s sur l'accouchement, tout se focalise sur ce moment. Et ensuite, que se passe-t-il ? On a l'impression que c'est la plénitude assurée, que le plus difficile est passé. Mais pas forcément.
C'est sur ces semaines, mois ou années passées sous silence que s'attarde l'autrice, à renfort d'études et de témoignages.
Elle montre que la définition médicale du post-partum est variable, mais que la société (hommes et femmes), dans sa tradition patriarcale, récuse la douleur de la mère. le corps post-partum est tabou (car il ne répond plus au complexe mode-beauté : jeunesse, minceur et beauté - pour en savoir plus, allez voir du côté de
Mona Chollet ou de Naomi Wolf).
Le dernier chapitre invite à passer à l'action : il donne des pistes politiques pour améliorer le suivi post-partum.
Un essai féministe à lire absolument pour connaître les bouleversements assez ordinaires suite à un accouchement, qui sont minorés, si ce n'est censurés (l'autrice donne un exemple en introduction, la censure l'ayant insurgée et poussée à libérer la parole sur les réseaux sociaux puis à écrire ce livre).
Une libération pour les personnes concernées !