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"La baleine blanche cherche de l'eau
Pour déboucher tous ses tuyaux
Mais pas de l'eau. Eau H2O

Elle a trouvé du détergent. Elle a trouvé du DDT" Steve Waring.
Et pleins de déchets ( métaux lourds extrêmement toxiques tels que le mercure, le chrome, le plomb et le cadmium. 57 kilos par...SECONDE!)

La mer était morte. Mais les "Fantômes des mers mortes venaient hanter les survivants. Des marées hautes aléatoires toujours mortelles". Les animaux fantômes tuaient les humains rescapés, par simple contact.

Des groupes d'humains, avec Albatros à leur tête, continuent à massacrer les animaux fantômes. Herman, le chef des musiciens de ce clan, a un chant qui apaise la Baleine Blanche.
Ce monstre qui a avalé l'âme de son fils Jonas, et recraché un Zombi...

Mais voici Chrysaora, une étrangère qui danse avec les Méduses, et Bengale, un homme qui cache un étrange secret. Malgré tout, il est accroché à son Humanité, comme à une... bouée!
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Voilà un one-shot très réussi graphiquement. A commencer par la couverture qui est à la fois mystérieuse et superbe.

Evidemment, ce titre se démarque des autres par l'approche de son univers post-apocalyptique et surtout fantomatique. L'idée d'une revanche des animaux marins sur les hommes suite à la disparition des mers est très bien exploité par l'auteur.

Le changement climatique est passé par là provoquant la disparition de tous les océans laissant place au désert. C'est le retour des animaux spectraux qui nous transforme en zombie !

Il y a également comme une forme de poésie onirique qui est d'ailleurs joliment mise en image. Les décors sont tout simplement somptueux. le trait est à la fois élégant, frais et dynamique. Tout ceci concourt à une lecture très agréable. C'est toujours un plaisir immense que de pouvoir me régaler de son impeccable graphisme ! C'est tout bonnement merveilleux !

On pourra également voir une certaine dimension écologiste de ce récit qui nous amène dans un Paris du futur digne d'un film « Mad Max » à savoir une nature oppressante et des ruines délabrées. Il s'en dégage une atmosphère particulière qui fait tout le charme de cette histoire un peu hors du commun.

Certes, heureusement que les musiciens de l'Opéra sont là pour pouvoir calmer les ardeurs d'une baleine mortelle digne de celle de Moby Dick. Les clins d'oeil se multiplient avec toutes les références. On remarquera également un certain Jonas qui rappellera Pinocchio.

En bref, une histoire plaisante sur une bonne idée dont le potentiel d'exploitation a été mis à profit pour le lecteur. En somme, une fable écologiste qui donne de l'espoir à l'humanité.
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Une BD sympathique qui se laisse dévorer trop vite.

Cela fait un moment que le roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein m'intrigue, j'ai sur ce titre des avis très positifs et en plus il est même sorti en poche. Allez savoir pourquoi je n'ai pas encore pris le temps de lire ce dernier. En attendant de découvrir un jour ce roman, je n'ai pas pu résister à emprunter cette BD quand je suis tombé dessus à la médiathèque.

Prélude au roman d'Aurélie Wellenstein, cette BD magnifiquement dessinée et coloré par Olivier Boiscommun s'est avérée être une porte d'entrée sympathique et impactante dans l'univers que propose l'auteure. Dès les premières planches, l'univers et le décor sont posés, c'est singulier, original et violent. L'idée des mers mortes et des animaux marins qui sous forme de fantômes viennent se venger est vraiment superbe. Les personnages esquissés au cours de la BD ne sont pas en reste, ni blanc ni noir. Aurélie Wellenstein propose ici avec celui de Bengale un personnage gris intéressant tandis que celui de Chrysaora est très intriguant.

Certains passages peuvent heurter par leur violence, Il est montré les horreurs dont nous les hommes sommes capables, ici le massacre ni plus ni moins de cétacés. Une histoire donc assez sombre tout en étant belle par certains aspects. Je ne pas très surpris vue l'auteure au scénario mais Olivier Boiscommun a également fait du beau travail, c'est vraiment très beau visuellement, un petit plaisir pour les yeux.

Pourquoi pas 5 étoiles alors ? Pour une raison très simple, c'est vraiment très court. Je me suis retrouvé un peu frustré à la fin de ma lecture. Bien entendu cela s'explique par le fait que je n'ai pas lu le roman je pense. Il n'en demeure pas moins que cela constitue une chouette entrée dans cet univers que propose l'auteure et je lirais c'est une certitude Mers mortes un jour ou l'autre.
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BD SCIENCE-FICTION / POST-APO.
Autant le dire tout de suite, cette BD est le préquel du roman d'Aurélie Wellenstein aux éditions Scrinéo intitulé "Les Mers Mortes", et elle se charge elle-même de heurs et malheurs de Bengale avant le Hollandais Volant.
Nul besoin d'avoir lu le livre pour lire la BD, tout l'univers du roman étant présenté dans les premières pages. Les graphismes d'Olivier Boiscommun sont très beaux et très réussis, véritable chaînon manquant entre le coolissime Adrien Floch pour les personnages et le dynamisme et l'immense Thierry Ségur pour les décors et l'ambiance.
Malgré un récit noir c'est un récit d'espoir, donc il souffre d'un arrière-goût voire même d'un goût de « trop peu ». C'est bien le seul défaut de qui m'apparaît comme le meilleur titre des éditions Drakoo.
Lien : https://www.portesdumultiver..
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J'ai dévoré cette bande dessinée de la première page à la dernière ! Il s'agit d'une histoire inédite, un préquel à l'univers du roman Mers Mortes. On retrouve d'ailleurs le héros, Bengale dont les pas le portent dans un Paris dévasté et plus particulièrement devant ce qui reste de l'opéra Garnier.

Là, il rencontre une drôle de fille, Chrysaora (j'ai eu un coup de coeur pour elle) qui danse avec des méduses lors de l'une des apparitions de la mer fantôme. Les deux jeunes gens, vont alors se retrouver en compagnie d'un groupe de survivants, tous musiciens qui habitent l'opéra.

Les dessins sont beaux et la couleur directe donne indéniablement un plus à l'ambiance de la bande dessinée.
Cela lui confère une âme que l'on retrouve bien trop peu dans tout ce qui se produit aujourd'hui. Les couleurs sont belles, chaudes, presque chaleureuses alors que le récit, lui est sombre et poignant. Poignant du côté des mammifères marins et on le ressent d'autant plus grâce aux rêves de Bengale. Je dois bien reconnaître que j'ai eu beaucoup d'empathie pour cette baleine qui voit son petit mourir. On se glisse dans leur peau et on comprend leur colère vis-à-vis des humains. Tout comme ces dauphins qui se retrouvent emprisonnés dans des filets et dont on balance les cadavres dans l'eau sans aucune pitié pour eux.

De fait, la venue de la mer morte qui vient hanter les hommes et dont les fantômes des poissons et autres animaux marins prennent leurs âmes est presque une juste vengeance (dans un sens). On retrouve d'ailleurs cette baleine qui tourne autour de l'opéra et dont seule la musique parvient à calmer sa colère légitime. L'humanité a détruit ses mers et ses océans sans aucune considération pour sa faune et sa flore. Comme si, finalement, ce qu'on ne voit pas n'existe pas…

La comparaison faite entre les êtres humains et les animaux marins n'est pas des plus flatteuses pour les hommes. Déjà, la manière dont Bengale et Chrysaora sont traités par la troupe de l'opéra ne laisse guère de place à l'empathie pour ces gens là. Tout comme le passé de Chrysaora ou bien encore celui de Bengale. Ce dernier est un héros, sombre et taciturne. J'ai beaucoup aimé la manière dont Boiscommun le représente avec son blouson à l'effigie d'une méduse qu'un gamin prend pour celui de The Punisher (il y a un peu d'humour, sans que ce soit déplacé, malgré la dureté des thèmes abordés). Et étrangement, c'est ce qu'est, en quelque sorte, Bengale.

Sans trop vous spoiler l'histoire (ça serait dommage), moi qui n'aie pas encore lu le roman, j'ai tout de suite adhéré à l'univers d'Aurélie Wellenstein. Cette bande dessinée est une très bonne entrée en matière et le tout est sublimé par les dessins d'Oliver Boiscommun, une association plus que parfaite ! Cela nous offre une bande dessinée complète avec laquelle, loin d'être frustré, on a envie d'en connaitre plus et de faire perdurer le plaisir. Et c'est génial parce qu'il y a le roman ! Et pour ceux qui ont déjà lu le roman, cela complète l'univers de Mers Mortes, lui apportant un plus graphique plus que bienvenu !

Bref, j'ai adoré la BD, les dessins, l'histoire et je pense qu'elle plaira à un très grand nombre. Voilà une intrigue qui s'attache à nous dépeindre, sans en faire trop, ce que pourraient ressentir les animaux marins face aux dérives humaines sur la pollution des mers et océans et ses conséquences sur le long terme si on ne fait rien.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Pour cette BD et première expérience en la matière, Aurélie Wellenstein nous propose une histoire se déroulant dans le même univers que son roman éponyme Mers Mortes, pour lequel j'avais éprouvé quelques difficultés à en apprécier toutes les saveurs. En collaboration avec Olivier Boiscommun, elle nous livre là un épisode dans la vie de son personnage Bengale, sombre mais empli d'espoir.
Les thèmes chers à l'autrice sont évidemment présents, l'animalité, notre rapport a la nature, l'humanité, l'écologie, permettent de nous sensibiliser sur notre avenir a travers le prisme de notre responsabilité vous a vous de la planète dont nous dépendons.
Dans cette histoire, Aurélie porte la voix des animaux en espérant qu'on les entendent, des animaux disparus en même temps que toutes les mères du monde, et qui reviennent suis formé de spectres dangereux, capables d'emporter les âmes des humains responsables de leurs pertes dans le meilleur des cas, ou de les transformer en espèce de zombie dans le pire.
C'est dans une sorte de poésie cruelle que les auteurs tentent de nous rappeler a quel point il est essentiel de retrouver notre place au sein de la nature avant qu'il ne soit trop tard. Les images sont sublimes, fortes et empreintes d'une sorte de candeur. Les tons parfois pastel éveillent en nous la dimension magique, presque féerique, et non moins fantastique de l'ensemble, de cette histoire dans laquelle tout semble s'opposer,y compris les personnages, là où l'objectif commun demeure l'unique direction a prendre.
On retrouve ici Bengale, un personnage présent dans le roman, sombre, perdu, torturé et blessé, aux côtés d'un personnage féminin qui incarne exactement son opposé. Elle est douce, légère, flamboyante, et si aux premiers abords tout semble les opposait, le récit montrera à quel point ils se ressemblent sur bien des aspects.
Un autre personnage prend une place importante, essentielle dans cette histoire. La baleine blanche, qui donne son titre a lièvre, est l'incarnation fantasmagorique toute puissante de la mer, pour laquelle seules quelques douces mélodies peuvent apaiser le courroux. Elles incarné la colère, la vengeance, cette nature qui n'a de cesse de faire payer son crime à l'humanité.
Une bien belle oeuvre, réussie sur bien des plans, trop courte malheureusement car elle mériterait d'être développée dans tous les aspects, dans toutes les thématiques qu'elle aborde, toutes les réflexions qu'elle pourrait approfondir.
J'ai pratiquement mieux apprécier cette BD plutôt que le roman dont elle est tirée. Celle ci en effet condense et contient en quelques lignes et cases l'essence même du roman, là où celui ci avait tendance à s'éparpiller.
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Lire une BD qui sert de préquel à un roman qui m'avait beaucoup plu, c'est plutôt original et l'idée me plaît !
Voici donc "La baleine blanche des mers mortes" qui me permet de retrouver l'un des personnages de "mers mortes" le mystérieux Bengale.
Oui mais....ça se lit bien trop vite !
J'en aurai bien découvert un peu plus...Un défaut qui peut servir aux lecteurs qui n'auraient pas encore eu la chance de lire le roman 😉
Les graphismes d'Olivier Boiscommun sont colorés et lumineux. Ça donne envie de tourner les pages. L'histoire est intéressante puisqu'elle renseigne sur le passé de Bengale.
Certains passages sont assez violents, il est utile de le signaler.
J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver ce monde des marées fantômes et ses dévoreurs d'âmes.
Une belle adaptation de l'univers imaginé par Aurélie Wellenstein.

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Suite aux activités humaines, la mer disparaît presque totalement. Elle reflue par moments inattendus en amenant avec elle des animaux fantômes, des spectres qui viennent assouvir leur vengeance.

Deux personnages solitaires, Bengale et Chrysaora, qui ont chacun leur secret, vont se rencontrer.

Elle danse avec les méduses pour se déplacer en toute sécurité alors que lui semble faire peur aux spectres.

Le clan des musiciens et leur exorciste amène les deux voyageurs avec eux. Ils découvrent un chef prêt à tout pour retrouver l'âme de son fils. Les pouvoirs des deux nomades se révèlent alors...

J'ai beaucoup aimé le graphisme de cette bande dessinée. À commencer par la page de couverture avec l'oeil de cette baleine qui semble pleurer et dont l'iris laisse apercevoir une tête de mort.

Les dessins sont très beaux et ils magnifient avec de très belles couleurs le combat entre l'homme et la nature.

Le récit renverse les attendus avec des animaux aquatiques venus demander des comptes aux hommes. Nous voyons ainsi par moment ce qui leur est arrivé avec la surpêche notamment.
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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J'ai repéré cet album sur l'instagram de l'éditeur Drakoo, la couvertures et les planches m'ont immédiatement subjuguées.
On nous le présente comme une préquelle du roman d'Aurélie Wellenstein, dont je dois toujours découvrir la plume un jour. En tout cas, ça était un voyage édifiant, qui a imprimé mes rétines, et je ne peux qu'avoir encore plus envie de la découvrir. Aurélie Wellenstein s'est occupée du scénario et Olivier Boiscommun des illustrations.
Le graphisme est une merveille au service d'un scénario, où le monde a périclité, et où bien des êtres vivants sont pétris de sentiments de haine, de vengeance.
C'est à la fois poétique et cruelle, fascinant et terrifiant, plein de surprises. Et les planches sont un véritable régal pour nos yeux, il est saisissant, et on fait volontiers des arrêts sur image.
Le monde s'est changé en désert, le temps d'avant est révolu, adieu mer et océans, mais les spectres, les fantômes, les regrets sont eux toujours bien présent.
Le scénario sait également nous surprendre. Nous faisons la connaissance de Bengale, un homme au passé trouble qui va prendre beaucoup de temps pour se révéler à nous
plus entièrement, et c'est une belle prouesse. Mais également de Chrysaora, une femme qui danse avec les méduses et s'est battue pour sa liberté.
Qu'a fait la folie des hommes ?
Paris en ruine ne peut que nous faire de l'effet. Nous rencontrons également un étrange groupe, qui met joliment en avant la musique et son pouvoir.
Par moment, des images de l'océan se confrontent à celle de ce que le monde est devenu. Certaines scènes sont difficiles, et nous attristent. D'autres nous redonnent de l'espoir.
Une fable écologique qui fait de l'effet à tous les niveaux : la réflexion, le graphisme et le scénario.
Très belle découverte.
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Pour ceux qui n'auraient pas encore lu le roman Mers mortes d'Aurélie Wellenstein, il se passe dans un futur post apocalyptique où l'homme a fini par faire disparaître les mers et les animaux marins. Depuis, ces derniers reviennent se venger sous la forme de vagues fantômes.

La baleine blanche des mers mortes se passe plusieurs années avant les événements du roman. On y suit Bengale, personnage très important dans le roman, ainsi que la jeune Chrysaora qui partage un lien privilégié avec les méduses qui hantent les mers mortes.

Je ne sais pas à quel point il est facile de rentrer dans la BD pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers avec l'univers des mers mortes, mais pour ma part, retrouver Bengale et en apprendre plus sur lui a été un vrai plaisir.

J'ai trouvé que le format graphique se prêtait bien à cet univers puisqu'en lisant le roman j'avais parfois du mal à me figurer le phénomène des marées hautes (mon imagination est très limitée pour quelqu'un qui ne lit que de l'imaginaire 🤭).

Sachez quand même que même si la BD est moins dure que le roman (ne serait-ce que parce qu'elle est extrêmement colorée), il y a malgré tout quelques scènes, très visuelles puisque cette fois nous avons vraiment les images en plus de la description, de violences sur certains animaux marins. Elles ne durent jamais plus d'une planche mais je pense qu'elles peuvent être difficiles pour certaines personnes.

Je ne peux en tout cas que vous conseiller de vous procurer cette BD, même si j'aurais quand même tendance à vous conseiller de lire le roman d'abord pour bien appréhender l'univers développé par l'autrice.
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