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3,25

sur 257 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Effectivement, original mais décevant. Je retrouve bien l'auteur du cycle fantasy des "Sept Lames" avec ses personnages creux ou têtes à claques et ses backgrounds superficialo-foireux, donc je ne suis pas convaincu…
D'un côté on a un récit horrifique post-apo qui pioche dans les désormais classiques du genre : "World War Z", "The Walking Dead"… D'un autre côté on a un récit horrifique presque fantasy avec des goules, des momies et une liche picte. Il y a une dose de 2e degré assumé, assez plaisante d'ailleurs mais pas sûr que le mélange entre "Le Jour des morts-vivants" de George Romero et "Une nuit au Musée" de Ben Stiller évite l'écueil du mariage de la carpe et du lapin !

OK c'est bien écrit, OK c'est bien construit avec ces 3 parties de 20 chapitres qui alternent le POV de Dekalb à la 1ère personne et le POV de Gary à la 3e personne. Mais si l'auteur sait se montrer efficace, tout cela respire l'artificialité. Il y a ainsi moult coupures dans le récit qui n'existent que pour conserver l'équilibre du roman, donc on se retrouve avec moult scènes de pur remplissage. En plus des facilités, j'ai si rapidement ressenti des airs de déjà-vu... Impossible de m'enlever l'idée de la tête que l'auteur s'est dit « Tiens les zombies ça vend bien en ce moment, moi aussi je vais m'y mettre. », et comme il a aussi officié sur un cycle de bit-lit à vampires et un cycle de Fantasy à capuche, je ne dois pas être loin du compte finalement.

Ah ça, cela se lit très bien et très vite : les pages défiles tout seul. Les scènes d'action sont nombreuses et plutôt de bon aloi, mais assez répétitives durant une bonne partie du roman : on explore, on tire un coup de feu, on fuit une horde de zombies, et on se replie avant de prendre la poudre d'escampette... Et c'est vite reparti sans guère de transition pour un nouveau cycle.
Mais comme dans n'importe film d'action raté digne de nanarland, le pitch est peu ou prou incohérent et/ou débile :
- Pourquoi faire une introduction à la "War World Z" si c'est pour que tout le roman se déroule à Manhattan ???
Le pire étant que le cadre n'est même pas bien exploité car on ne va pas au-delà de la mention d'avenues, de rues, de bâtiments et de monuments très connus... La palme revenant au supervilain qui construit sa forteresse au milieu de Central Park comme dans tous les comics depuis les années 1960. L'auteur New-Yorkais reste dans une zone de confort newyorkaise ?
Car en plus cette introduction n'évite aucun cliché digne du café du commerce américano-américain : le Tiers-Monde navigue entre dictatures et anarchies, l'Afrique entre SIDA, misère et seigneurs de la guerre, la Somalie entre fondamentalisme musulman et barbarie musulmane (avec des laïus sur excision et infibulation et la mention de la chute du Faucon Noir…). Et alors qu'on esquive pas mal de trucs, on est très prolixe sur la description des armes à feu… Pire, il y a certaines tirades qui semblent droits sorties du service marketing de la National Rifle Association !
- Pourquoi ce commando somalien traverse-t-il la moitié du monde pour aller chercher des médicaments contre de SIDA à New York, alors que les usines de productions de médicaments destinés à la trithérapie sont essentiellement situées en Afrique du Sud et en Inde qui sont beaucoup plus près niveau kilométrage ? On nous explique que le monde entier a été pillé par les réfugiés, mais pas New York et ses 25 millions d'habitants... Suspension d'incrédulité au carré…
- Et pourquoi arpente-on la moitié de Manhattan à pieds quitte à rameuter tous les cadavres ambulante anthropophages d'une mégapole alors qu'on est venu en bateau et que l'objectif est à 100 mètres de l'East River ? Là on prend quand même le lecteur pour une andouille… Au final j'avais plus l'impression d'avoir été dans un univers de jeu vidéo genre "Left 4 Dead", "Dead Island", "Dead Rising" voire "Resident Evil" que dans un univers à la George Romero. Les gamers peuvent apprécier, mais là c'est reste quand même assez léger.

Mais au final, le véritable problème reste que personnages principaux n'ont aucun charisme tellement ils sont mainstream, les personnages secondaires n'ont aucune personnalité donc sont morts dans mon indifférence la plus totale. Ayaan l'adolescente commando, Osman le pilote de bateau, Jack l'ex ranger et Marisol la femme enceinte à la langue bien pendue ou Mael la liche picte et ses potes momies peinent à tirer l'intrigue vers le haut.
Le pire est que les personnages changent du tout ou tout sans préparation, sans explication et sans exploitation…


Un roman distrayant qui remplit son office, mais guère plus donc aussitôt lu aussitôt oublié. Peut-être même plus un roman de plage qu'un roman de gare. J'aurais bien mis 3 étoiles mais niveau ressenti je suis plus près de 2 étoiles que de 4 étoiles. Niveau livres ma culture zombie laisse quand même à désirer donc je manque de points de comparaison, et ici je dois avouer qu'après "World War Z" le choc a été rude… Si vous avez des titres de bonnes séries de zombies, je suis preneur car ne veux pas rester sur ce semi-échec !
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Et me revoilà parti dans une énième histoire de morts-vivants ! Après sa saga réussie Vampire Story, David Wellington, alias David Chandler pour d'autres histoires de fantasy, lance Zombie Story qui débute avec ce premier tome, Zombie Island. Résultat : je suis assez circonspect, et d'ailleurs ma critique sera à l'image de ma lecture : hésitante, laissant à désirer et partant un peu dans tous les sens tant parfois l'intrigue m'a perdu par manque de cohérence.


Dans Zombie Island, les morts-vivants sont déjà bien installés quand on découvre les principaux protagonistes. À l'aide de quelques flashbacks, rappels ou éclaircissements, on découvre comment l'horreur est venue, mais parcimonieusement et sans réel intérêt car l'important est ailleurs. En effet, David Wellington construit son récit autour de deux personnages, Dekalb et Gary, tous deux subissant l'épidémie mais de manière radicalement différente, c'est le moins que l'on puisse dire. La narration se divise en trois grands actes, séparés classiquement de temps forts et marquants. Après une première partie très bien menée et plutôt captivante (sans en dévoiler davantage, car les spoilers partent vite sur ce roman), on peut constater que le scénario part franchement dans le grand-guignolesque par moment, mais au moins David Wellington fait preuve d'originalité (trop peut-être), mais au moins il essaye de sortir complètement des sentiers battus et rebattus des histoires de morts-vivants. À l'inverse, je ne peux franchement pas comprendre l'intérêt de placer son propos à New York : l'auteur voulait sûrement se retrouver dans un endroit connu de lui et particulièrement emblématique, mais ce passage-là, cette idée de traverser l'Atlantique à bord d'un chalutier pour quelques médicaments et qui permet de justifier l'ensemble du roman, ça ne paraît pas des plus heureux, et surtout pas des plus cohérents quand on cherche à éviter les lieux-communs du genre.

Le grand avantage avec les histoires de morts-vivants, c'est qu'on peut toujours, et dans absolument n'importe quelle circonstance, faire évoluer l'état d'esprit et la personnalité d'un personnage par le biais d'un choc émotionnel. Autant le dire tout de suite, David Wellington se sert de cela dès qu'il en a cruellement besoin. C'est un auteur humain, pourrait-on dire. Au fur et à mesure du récit, l'auteur utilise également ce procédé scénaristique qui m'énerve tant : faire dire au narrateur-personnage principal (qui a sûrement survécu, puisqu'il nous raconte son histoire, donc déjà gros spoiler pour nous lecteurs à moins d'un revirement complet de situation !) ce qu'il pense de la situation et presque nous dévoiler ce qui va se dérouler une page plus loin. Enfin, ce qu'on pourrait reprocher le plus à ce roman, c'est la vraie volonté de faire du gore dont fait preuve David Wellington, et ce à outrance et pas forcément de la bonne manière.


En conclusion, un roman de morts-vivants distrayant, mais qui pêche par une intrigue « light », des personnages creux et des procédés scénaristiques douteux. On peut tout de même se passionner pour le pouvoir incommensurable de certains morts-vivants, idées originales pour une fois, ce qui laisse quelques portes ouvertes assez intéressantes.

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Voici mon premier livre avec des zombis, enfin des morts-vivants puisque le terme zombi n'aura jamais été cité, hormis dans le titre bien sûr.
Dans ce genre assez répandu, ma main s'est posé sur ce livre qui est le premier d'une trilogie. Je ne possède pas les deux autres, mais je suis très tenté de le lire.
En parcourant le livre, je découvre du bon et surtout du très médiocre. La bonne nouvelle est qu'il comporte beaucoup de pages blanches entre les différents chapitres, ce qui me donne l'impression de bien avancer.
Commençons donc par les avantages, ce qui devrait être assez rapide. Je vais commencer par le décor : la ville de New York submergé par des zom… hum des morts-vivants. Parmis eux, un zom… euh je veux dire mort-vivant intelligent. Si cette caractéristique semble être un atrait au livre, il devient vite un tare et j'en parlerai après. Alors, quoi d'autre ? Je cherche… Quelques scènes, bien trop rares, sont plutôt réussit, je pense notamment à la fille emprisonnée.
Et puis, le roman fut submergé par de trop nombreux défaut. Eh oui, la lecture est gâché par une multitude de petites choses. Déjà, le style littéraire. L'auteur écrit deux types de narration, à la troisième personne (quand il parle de Gary) et à la première personne avec le medecin. Voilà ce qui conforte mon idée que la narration à la première personne est : irritable, inhibe l'action, totalement impersonnel et inintéressante. Je ne sais pas si c'est la faute au traducteur ou si c'est le style de l'auteur, mais j'ai du relire deux ou trois fois certaines phrases parce que j'avais l'impression qu'il manquait un mot. À cela, je rajouterai j'ai vu pas mal de répétitions. Autre défaut notable – attention les phrases qui vont suivre vont dévoiler certains passages du livre – si on peut noter l'originalité du personnage de Gary, le mort-vivant intelligent, il devient vite un super mort-vivant doué de pouvoirs psychiques. Si en plus, on rajoute à cela la résurrection d'une momie celtique écossaise qui dirige tous ces mort-vivants, l'histoire devient du n'importe quoi. La palme revient à ces cadavres ressuscités qui mangent l'écorce des arbres tellement qu'ils ont faim, on touche le fond. C'est la première fois que j'entends de zomb… pardon de mort-vivant végétariens. J'allais oublier la présence d'un méga-mort-vivant qui rôde dans le zoo. Cette scène m'a faire rire tellement que c'était absurde. Et puis cette fin, on sait déjà comment va se dérouler le deuxième sans pour autant le lire.
Donc, ce livre est une grosse, très grosse déception à la limite de l'arnaque. Je m'arrêterai là, je ne gâcherai pas mon temps et mon argent avec les deux autres tomes.
Ce livre aurait fait deux-cents pages, j'aurai dit qu'il faisait un bon divertissement pour ceux qui n'ont rien d'autre à lire. Mais là, c'est le double. Dire que j'en ai fermé des livres pour moins que ça. Et s'il vous plaît messieurs et mesdames les écrivains arrêtez avec cette narration à la première personne.
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On ne présente plus David Wellington, nom célèbre pour les lecteurs de fantasy, d'horreur ou de fantasy.
Dans ce roman, les zombies refont parler d'eux en envahissant le monde, celui de Dekalb et d'une troupe de guerrières somaliennes qui souhaitent ardemment trouver à New York des médicaments qui font défaut sur le continent africain.

Roman divertissant mais aussi un peu barré (excusez moi du terme). Certains disent "originalité" mais je dis "barré".
Vous comprendrez donc que je n'ai pas accroché avec Gary et ses petites particularités, que je ne détaille pas pour ne pas spoiler davantage les futurs lecteurs qui chercheraient ici des informations avant de se lancer dans la découverte de ce roman.

Toutefois, plus vous avancerez dans les rues infestées de Manhattan avec Delkab, plus vous irez de surprises en surprises.

Attendez vous à des surprises donc, de l'action, le tout servi dans un style clair et plein d'entrain où l'action est découpée en courts paragraphes.
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Le début est assez classique (et conforme à mes attentes de ce genre de lecture) mais rapidement, l'histoire part dans tous les sens. Des détails ne tiennent pas la route, se contredisant par moment (notamment sur les capacités physiques des zombies). Quant aux super-pouvoirs de Gary….moi qui suis une fan des mort-vivants à la Romero (traditionnels, quoi !) je n'ai pas du tout accroché au tournant que prend David Wellington avec les momies celtes et égyptiennes, une armée de zombies esclaves, des transmissions de pensées et des absorbions de pouvoirs que j'ai trouvés très peu crédibles. Et puis ce Gary….je n'ai pas du tout aimé ce personnage, tour à tour gentil mort-vivant, naïf, gros-méchant, sadique…une évolution me direz-vous. Plutôt un personnage qui n'a rien de vraisemblable et qui vire parfois au ridicule.
Le récit alterne entre celui de Dekalb (à la première personne) et de Gary (fait à la troisième personne) et il faut bien admettre que suivre le mort-vivant capable de réflexion est assez original. J'ai trouvé très intéressant de pouvoir connaitre de l'intérieur les impressions et le ressenti d'un mort-vivant (surtout lors de son premier repas : une mouche !!)........

Lien : http://stef93330plaisirdelir..
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Comment peut on écrire un livre aussi mauvais qui part à la fin en délire grand guignol alors que la Saga Vampire Story du même auteur est tellement bien ? Non franchement à éviter d'urgence !
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Ce livre m'a été envoyé lors d'un troc et me tentait pas mal à la première impression. Je suis assez fan des roman post-apocalyptiques, et même si je ne suis pas hyper passionnée par les zombies, je connais les ficelles et je peux apprécier un bon divertissement d'outre tombe de temps en temps.

Sauf que bon, c'était un peu long… Et un peu téléphoné aussi. Quelques survivants (gentils) qui se battent contre des légions de morts-vivants (méchants), des meurtres et des morsures à gogo, des guets-apens et des stratégies d'évasion… Mouais mouais mouais… Y'a un moment c'est bon, on sait comment ça finit hein !
Lien : http://www.agoaye.com/mes-le..
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