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EAN : 9782253243441
384 pages
Le Livre de Poche (10/04/2024)
4.21/5   38 notes
Résumé :
Missouri, 1985 : Pour échapper aux problèmes à la maison, Sam, 15 ans, accepte un job de vacances dans un vieux cinéma. Et le temps d'un été magique, tout est chamboulé. Il se fait des amis, tombe amoureux et découvre les secrets de sa ville natale. Pour la première fois, il n'est plus un loser.
Jusqu'à ce qu'un événement se produise et l'oblige à grandir plus vite que prévu.
Que lire après Hard Land : Les 49 Secrets de GradyVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Coup de coeur !
«Cet été je suis tombé amoureux et ma mère est morte»
Un incipit coup de poing et un roman coup de coeur.

Hard Land nous embarque dans une petite ville du Missouri, Grady. L'usine de textiles a fermé, la ville se meurt à petit feu, les jeunes la quittent sans regret pour l' université et oublient de revenir.
Sam à 15 ans, il est paralysé par sa timidité, ses crises d'angoisse, la solitude est son lot quotidien. Seule sa mère le soutient et le comprend, son père semble lui tourner le dos .. L'été est là , les vacances aussi . Aller chez sa tante dans le Kansas? Pas question d'être encore et toujours le souffle-douleurs de ses cousins...
Le Métropolis cherche un intérimaire. Les dés sont jetés il sera le caissier de la seule salle de cinéma de la ville et pourra rester auprès de sa mère si gravement malade.
Et sa vie va changer!

"Cet été je suis tombé amoureux et ma mère est morte"

Roman d'apprentissage, roman d'une jeunesse au seuil de l'âge adulte, roman où l'amitié est essentielle où l'amour pointe le bout de son nez, où le deuil emporte tout sur son passage. B. Wells m'a embarquée dans ce récit dès les premières lignes,
B. Wells est sans conteste l'un des auteurs les plus prometteurs de la nouvelle génération, alors n'hésitez pas , plongez dans ce récit où le comique se mêle au tragique, où la vie vaut le coup d'être vécue !

Un immense merci aux éditions Slatkine pour ce partage.
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Pour Samuel (Sam) Turner, le jeune narrateur, bien des choses vont bouleverser sa vie, en ce mois de juin 1985, début de l'été de ses (presque) seize ans, qu'il fêtera dans quelques semaines.

Son père a perdu son boulot lors de la fermeture de son usine. Sa mère (libraire) – quant à elle – lutte, depuis quatre ans, contre une très grave maladie (une méchante tumeur au cerveau …) Sa grande soeur Jean (de huit ans son ainée) est partie s'installer à Los Angeles des années auparavant (elle est auteur de séries télévisées …) Et son meilleur ami Stevie a déménagé à Toronto, le laissant dans une désespérante solitude … Afin d'échapper à un long séjour « forcé » chez ses cousins (Jimmy et Doug) dans le Kansas, il va accepter un poste intérimaire au Metropolis, le cinéma de la ville (Grady, Missouri) qui malheureusement va devoir fermer ses portes en fin d'année …

Ses trois collègues (des adolescents un peu plus âgés que lui) seront : Brandon Jameson « Hightower » (géant noir), Cameron Leithauser (homosexuel discret) et Kirstie Andretti (la fille un peu « paumée » du propriétaire) qui vont devenir ses uniques compagnons, tout le long de ce chaud et dramatique été …

Benedict Wells – surdoué de la littérature allemande – sait d'instinct trouver les mots justes pour exprimer la souffrance, les espoirs et les angoisses de son jeune héros (encore à mi-chemin entre l'enfant et le jeune adulte) et dont la détresse on ne peut plus criante, saisit le lecteur à la gorge. Sa description de la colère de Sam (provoquée par un profond chagrin et la peur sourde de perdre celle qui l'a mis au monde) est authentique et pertinente. C'est empathique, poignant et terriblement beau !

Cinquième roman de l'auteur qui – une fois de plus – m'apparait comme une grosse pépite ! Une écriture qui me touche indéniablement. Aucune déception jusqu'à présent, une belle performance. Toujours pas d'essoufflement dans la qualité littéraire ou dans l'intérêt du propos. Comme d'habitude, je termine ma lecture en me disant que : « celui-ci est vraiment son meilleur » !
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Été 85, Grady, Missouri. Sam, 15 ans se retrouve déjà à un tournant de sa vie. En poussant les portes du cinéma, il va rencontrer Brandon, Cameron et Kristie. Kristie, une jeune fille un peu plus âgée que lui dont il tombe immédiatement amoureux. Parce qu'à 15 ans, le coeur n'attend pas. Parce qu'il bat plus fort plus vite. Alors que ses yeux se portent sur elle, il quitte du regard sa mère, qui vit pourtant ses derniers instants. Cet été là, Sam est amoureux pour la première fois. Et sa mère meurt.

Benedict Wells réussit deux prouesses. Écrire un roman américain en étant Allemand. Écrire un roman juste sur l'adolescence en ne l'étant plus. Cette petite ville paumée du Missouri, on s'y croirait. L'usine fermée qui a laissé les ouvriers sur le carreau. le cinéma où plus personne ne se rend. le bar, dernier point de rendez-vous encore debout. Et tous ces jeunes qui rêvent d'ailleurs. de terminer le collège pour des universités lointaines, pour enfin vivre autre chose. Rencontrer d'autres gens. A aucun moment je n'ai eu l'impression d'une posture, de vouloir faire américain. D'autant plus dans ce décor du milieu des eighties entre Retour vers le futur et Billy Idol (Dancing with myself gagne en profondeur et ce n'était pas une mince affaire.)
L'adolescence, il l'a décrit avec beaucoup de tendresse. Ces années où l'on grandit, où tout est intense, les premiers émois, les premières transgressions, les nuits de fête qui se terminent au petit matin devant un soleil blafard qui se lève timidement. Timidement. Comme Sam. Qui va se révéler audacieux pour les yeux de Kristie.

J'ai été cueillie par cette lecture. Elle est de celle dont on n'attend rien et qui se révèle être là au moment opportun. C'était doux sans être mièvre. Mélancolique sans être facile. Nostalgique sans emphase. C'était une si jolie lecture que ce livre qui n'aurait pas dû y être, va rester dans ma bibliothèque. Les secrets de Grady y ont toute leur place.



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Un de mes gros coups de coeur de l'année ! Une livre magnifique tout en sensibilité sur des sujets difficiles.
Un livre sur la jeunesse, sur le passage à l'âge adulte, sur la difficulté d'être un adolescent, sur le deuil, sur l'acceptation des gens comme ils sont et aussi l'acceptation de soi-même, de se trouver soi-même, de se comprendre et de comprendre les gens qui nous entourent, sur la solitude, la peur, l'amour, l'amitié… C'est un livre sur le rapport aux autres, à la maladie, à la mort, le deuil, la perte d'un être proche, sur les relations entre adultes et adolescents, entre mère et fils, entre frère et soeur, fils/fille et père…
Direction le Missouri, pour passer l'été en compagnie de Sam, 15 ans et bientôt seize. Quelle angoisse que la perspective de passer l'été à s'ennuyer ferme, entre un père avec qui il ne s'entend pas et qui est au chomage et sa mère malade. Et pire encore, voilà que les parents de Sam envisagent de l'envoyer chez ses cousins, qui ont fait de lui leur souffre-douleur !
Une idée ! Il va se faire engager dans le cinéma du coin qui vit ses derniers mois et cela va l'occuper quelques heures et surtout il va échapper aux autres possibilités. Certes, lui qui est solitaire et peu sociable, cela va le faire sortir de sa zone de confort, mais c'est moins pire que le reste !
Sam est introverti, mal dans sa peau, il a du mal à s'intégrer de plus son seul copain a déménagé. Ce job d'été au cinéma va l'obliger à faire la connaissance de trois autres jeunes : Brand Hightower (un black, membre vedette d'une équipe de football local et force de la nature), Cameron (un fils de riche qui est gay ce qui ne passe pas dans une petite ville du Missouri) et Kirstie (la fille du proprio - dont il va tomber amoureux) ; Les trois ont deux ans de plus que lui et ne vont pas tarder à quitter la petite ville pour aller à l'Université. Pas facile pour Sam de faire connaissance surtout que les autres ne font pas un pas vers lui… Lui qui a peur de tout ce qui est nouveau, de tout ce qui pourrait lui arriver (de bien ou de mal d'ailleurs), qui est tout sauf sur de lui.
Petit à petit des liens vont se former entre les quatre ados et on va découvrir les failles et faiblesses de chacun.
L'auteur nous livre une magnifique analyse de caractères : les jeunes mal dans leur peau, les taiseux, les difficultés de communiquer (les causes enfouies : le passé, la peur, la maltraitance, la honte…).
A force de chercher son vrai moi, Sam réussir a-t-il à surmonter le terrible été pendant lequel il fêtera ses 16 ans…
A la fin du roman le Sound Track … et priorité à Springsteen…
Merci aux Editions Slatkine pour la découverte un nouveau livre de cet auteur.
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Deux termes définissent ce joli roman : apprentissage et euphancolie. Ne cherchez pas le second dans le dictionnaire, il a été inventé par Benedict Wells. Mélange d'euphorie et de mélancolie ressenti quand on est heureux mais qu'on sait que ça ne va pas durer. Apprentissage, parce que Hard Land est ce qu'on appelle un roman d'apprentissage. 😊

1985, Grady, 20 000 âmes, petite ville sur les bords du Missouri, se meurt lentement de la fermeture de son usine. Sam, lui, a 15 ans. C'est notre narrateur et il commence ainsi : Cet été, je suis tombé amoureux et ma mère est morte.

En exergue de cette histoire, une citation de Ferris Bueller, personnage principal du film "La folle journée de Ferris Bueller". L'auteur joue avec les références cinématographiques sur : le film que je viens de citer, mais aussi American Graffiti (de George Lucas) et Retour vers le futur. Cela définit bien l'atmosphère.

Sam n'arrive pas à communiquer avec son père, il est persuadé qu'il ne l'aime pas et Sam sait mais il ne veut pas le voir que sa mère meurt lentement d'une tumeur au cerveau. C'est un ado fragile, timoré jusqu'au jour où au vieux cinéma local il rencontre Kirstie la jolie blonde à la réputation sulfureuse, Hightower le grand black musclé et Cameron le copain gay des deux premiers. le quatuor va vivre un été inoubliable. le dernier de la sorte. le trio des "grands" se prépare en effet à partir à l'université, Sam lui doit terminer ses deux années de lycée. Ses 3 amis se révéleront peu à peu plus profonds qu'ils n'en ont l'air et cette courte amitié d'un été marquera la vie et la personnalité de Sam très profondément.

Sam tombe amoureux de Kirstie mais Kirstie ne veut pas de Sam parce qu'elle va partir... et l'anniversaire des 16 ans de notre narrateur se terminera tragiquement. Benedict Wells dépeint un jeune garçon qui sait que le "dur pays" de son adolescence se termine, qu'il doit passer à l'âge adulte. Passage qui s'accompagne du deuil cruel annoncé... de jolis moments d'émotion avec cet ado qui s'interroge et qui prend des risques (comme il se doit !) avec son trio d'amis plus attentifs qu'on ne pense... Un père cadenassé qui s'ouvrira peut-être, un énigmatique livre de poésie, une mère fière de son fils par delà la mort... un joli roman, vous dis-je. La mythologie américaine, le cinéma, l'amitié, l'amour... l'été...

J'ai eu le plaisir de rencontrer Benedict Wells au printemps dernier et de me faire dédicacer son livre à la librairie Slatkine (voir la chronique VIP). Il ne parle pas français, mon allemand est très loin, mon anglais n'est pas très bon, Marina a joué le truchement. Heureusement ! L'homme est fort sympathique, il a l'air d'un grand adolescent timide bien qu'issu d'une célèbre famille aristocratique allemande riche en intellectuels et en auteurs. Merci donc à Slatkine &Cie de m'avoir permis de découvrir cet auteur sensible et attachant à côté duquel je serais sans doute passé.

Quant à vous, adolescents qui ne l'êtes plus depuis longtemps, une petite plongée dans ce moment doux-amer.... ça vous dit ? 😉
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critiques presse (1)
LeMonde
16 août 2022
L’écrivain allemand, auteur de « La Fin de la solitude », retrouve les Etats-Unis dans « Hard Land », roman d’initiation d’un jeune héros très attachant.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
« — Tu as peur ?
J’espérais qu’elle dirait non. Mais j’espérais plus encore qu’elle ne mentirait pas.
Maman m’a regardé, surprise. Elle a dû sentir que j’attendais une réponse franche. Ses doigts ont effleuré le motif de la housse de couette et elle a hoché la tête.
— Pas toujours, mais parfois.
— Et quand tu as peur, tu fais quoi ?
— Le plus souvent j’essaie de me distraire. Je reclasse des livres ou je me plonge dans la comptabilité du magasin. Parfois je vais jusqu’à imaginer mon enterrement. Elle a eu un rire bref, comme un coup de feu dans l’obscurité.
— Je ne l’ai même pas dit à ton père mais au cas où ça arrive vraiment, ce sera un enterrement plutôt bruyant. Je vais stipuler dans mon testament qu’on joue du rock pendant la cérémonie. Du Billy Idol en tout cas.
J’ai souri un instant, malgré tout.
— La peur est plus ou moins forte selon les moments, a-t-elle repris. Mais d’une certaine manière c’est aussi pour moi… Tu es sûr que tu veux savoir ?
J’ai hoché la tête.
— On ne meurt qu’une fois et c’est une consolation, en un sens. Il y a tant d’autres choses dont j’ai peur, et beaucoup d’entre elles reviennent constamment. Devoir mourir est la pire des peurs, bien entendu, mais au moins on ne passe par là qu’une seule fois.
Elle a scruté un des petits lions en bois bleu.
— Ça peut paraître étrange mais ça me rassure. Une longue déchéance à l’hôpital serait terrible. Ou si la maladie me… transformait. Si ça doit vraiment arriver, le mieux serait que ça aille vite. Comme sauter dans l’abîme sans s’écraser au fond. »
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« J’ai découvert une note à la fin du carnet : « Un nouveau mot. Mélange d’euphorie et de mélancolie. » Aucun nom n’y était associé.
J’ai désigné la page.
-C’est de toi ?
Kirstie a rougi et dit très vite que c’était un sentiment qu’elle éprouvait toujours quand elle se réjouissait de l’avenir tout en regrettant déjà Grady. Et aussi parfois sans raison particulière.
-Tu connais ça ?
J’ai hoché la tête et je lui ai raconté les semaines précédant le déménagement de Stevie, quand le cafard nous prenait au milieu de nos conversations les plus sympas.
-Il devrait y avoir un mot pour ce sentiment, a-t-elle dit. Quelque chose comme euphancolie. Tu es fou de bonheur et en même temps tu es nostalgique parce que tu sais que tu vas perdre quelque chose ou que ce moment va finir. Que tout va finir. (Elle a rangé son carnet.) Mouais, l’euphancolie c’est probablement toute cette jeunesse à la con. »
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J'ai feuilleté Hard Land, l'histoire du garçon qui a traversé le lac et qui, au retour était un homme....La rumeur voulait que le texte contienne un message secret. Une énigme que seuls quelques lecteurs avaient percée depuis la parution en 1893, et parmi eux, l'élève qui avait décroché le A. Le message caché était peut-être le mieux gardé des quarante-neuf secrets de Gardy.


Etre enfant, c'est comme lancer un ballon. Etre adulte, c'est quand le ballon retombe.
Et ça veut dire quoi? ai-je demandé.
..........
- ça veut dire que tu dois lamcer le ballon le plus haut possible, a-t-elle dit. Comme ça, il reste en l'air plus longtemps.



Et si ce n'était pas ça non plus? Si le vrai moi n'était pas nos propres pensées, sentiments et voix intérieures, mais autre chose derrière, qu'on peut tout juste subodorer sans jamais l'atteindre pour de bon?
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« Elle était assise si près de moi que je me sentais gagné peu à peu par ce qu’elle éprouvait et qui me paraissait étonnamment familier. Alors je lui ai dit ce que maman m’avait dit un jour où je soutenais que personne ne pouvait me piffrer dans ma classe parce que j’étais bizarre :
-Elle m’a dit qu’elle avait souvent eu la même sensation adolescente. Plus tard seulement elle avait compris qu’il était important de s’entourer des bonnes personnes et d’aller dans des lieux où on se sent bien. Car on peut être insignifiant et barbant avec certains, séduisant et captivant avec d’autres, il y a des gens qui s’épanouissent en discothèque, d’autres dans un repas entre amis. »
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Mes souvenirs de cette journée ressemblent à une feuile de papier brûlée dont ne subsistent que quelques lambeaux calcinés.
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Videos de Benedict Wells (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benedict Wells
Auteur prodige de 34 ans, Benedict Wells est d'ores et déjà une star de la littérature en Allemagne. Il nous présente ici son premier roman traduit en français et disponible au Livre de Poche, "La Fin de la solitude", une saga familiale au croisement entre "Harry Potter" sans la magie et "Six feet under".
En savoir plus sur La Fin de la solitude : https://www.hachette.fr/livre/la-fin-de-la-solitude-9782253074243
À lire aussi, son tout premier roman tout juste paru chez Slatkine &Co, "Le dernier été" : http://www.slatkineetcompagnie.com/catalogue/le-dernier-ete/
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