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sur 426 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un petit livre de SF bien sympathique, une novella comme le genre aime nous offrir en ce moment, avec lequel passer deux bonnes heures. N'y recherchez pas une belle écriture ou de la poésie, l'accent est mis ici sur un scénario haletant et bien ficelé, et sur la thématique des robots androïdes et de leurs liens avec les humains. Cette saga, composée de quatre novellas, sortes de grosses nouvelles, a reçu le prix Hugo 2018 et le prix Nebula, et, en plus des critiques convaincantes de Florent (@Yendare), d'Eric (@Casusbelli) et de @fnitter, c'est ce qui m'a poussée à la découvrir bien que ce ne soit pas tout à fait mes lectures SF habituelles. J'aime la SF plus contemplative, plus poétique, ou encore post-apocalyptique, mais je dois avouer avoir passé un très bon moment avec ce premier tome, « Défaillances systèmes », court, clair, bien construit, qui sera suivi de la lecture des autres tomes prochainement.

Nous sommes dans la tête, dans la logique et nous pouvons dire dans les pensées d'un androïde, un SecUnit, qui s'est donné le surnom d'Assasynth, dont les services de sécurité sont loués à des clients désireux d'aller explorer certains endroits, certaines planètes. le nôtre est émancipé : il a piraté son module superviseur, son module de contrôle de la société qui l'emploie, ce qui lui permet de disposer de son libre-arbitre. En effet son passé est lourd : il a à son passif le massacre d'humains après que son système ait été piraté par des unités subversives. Il a donc préféré le pirater une fois sur pied, pour ne pas réitérer cette expérience somme toute traumatisante.

« J'aurais pu faire un carnage dès l'instant où j'ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n'avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire. »

Assasynth a de l'humour, un certain sens de l'autodérision et adore notamment le visionnage de séries télé populaires. Misanthrope, taiseux, il accompagne un groupe de scientifiques sur une nouvelle planète destinée à la colonisation. Ce groupe va être mis en danger de mort, complot visant à tuer ces clients qu'il est censé protéger. Choix, décisions, courage quitte à y laisser des morceaux, c'est une novella qui fait la part belle à l'exercice du libre-arbitre, à l'empathie entre humains et robots, et qui questionne la notion même d'humanité :

« - Tu ne reproches pas à notre espèce ce qu'ils t'ont infligé ? - a-t-il fini par lâcher. Voilà pourquoi je me réjouis de ma condition de synthétique. C'est typiquement le genre de bêtises qui passent par la tête des humains. - Non. La rancoeur est un phénomène qui vous est propre. Les androïdes ne sont pas aussi idiots - ».

Notons que cette écriture à la première personne qui fait que nous sommes dans la tête de ce cyborg doté d'un humour corrosif est très intéressante, réjouissante et prenante. Martha Wells a réussi à rendre ce premier tome efficace. Hâte de lire la suite !
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« Défaillances systèmes » est la première des quatre novellas (ou courts romans) qui constituent le Journal d'un AssaSynth ; elle a remporté en 2018 de nombreux prix mérités : prix Hugo, Nebula, Locus…
Le narrateur est un androïde de sécurité dont la mission est de protéger les humains qu'il accompagne (et il va salement morfler au cours du récit !), un androïde qui a une personnalité tout à fait particulière : animé de sentiments complexes, quelque peu misanthrope (!), amateur de séries télévisées populaires (!!) et pourvu d'un certain sens de l'humour, il s'est affranchi de son module de contrôle et dispose de son libre arbitre…
L'action se passe sur une planète dont deux expéditions poursuivent l'exploration, mais rien ne se passe comme prévu car certaines informations ont été effacées de la mémoire des ordinateurs : la première expédition, à laquelle participe notre AssaSynth, est attaquée par une créature particulièrement dangereuse qui aurait dû être répertoriée, des renseignements concernant certaines zones déjà cartographiées ont disparu… Qui a effacé ces informations ? Comment ? Pourquoi ?
Quant à la deuxième expédition, elle ne répond plus…
Le récit se déroule dans un huis-clos oppressant qui ne laisse aucun répit au narrateur… ni au lecteur !
Un court roman qui vaut par ses énigmes, son suspense et ses rebondissements dans un univers ultra connecté et impitoyable, mais aussi, comme je le disais plus haut, par la voix fort singulière de son narrateur, voix qu'on aura plaisir à réentendre dans les livres suivants quand il sera impliqué dans de nouvelles situations qu'on imagine tout aussi périlleuses !
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Le mois de décembre avance, dans 20 jours nous serons déjà en 2022. Je m'étais fixé fin octobre l'objectif de finir avant au moins 5 lectures “bon plan” du challenge multi-auteures SFFF administré par Fifrildi. Il m'en reste 2 à lire mais avec une période soutenue ces dernières semaines à la fac je n'ai pas pris le temps de chroniquer la plupart de mes lectures dont le premier tome de cette série de novella de SF qui a son petit succès.

En effet, ce premier tome n'a reçu rien de moins que le prix Hugo, le prix Nebula et le prix Locus de la meilleure novella de 2018. Comme cela ne suffisait pas, il a aussi reçu la même année le prix Alex et le prix Bob-Morane l'année dernière. (La série dans son ensemble a également reçu le prix Julia-Verlanger en 2020) La liste est impressionnante pour ce court petit texte de SF qui a visiblement su convaincre les jurys de ces différents prix. de quoi rendre curieux non ? Comme il fait aussi partie des bons plans du challenge dont je parle plus haut je me suis dit fin novembre n'ayant alors pas beaucoup de temps pour lire que cette novella ferait parfaitement l'affaire tout en assurant à coup sûr un agréable moment de lecture.

J'ai bien fait même si j'ai mis plus de 4 jours pour lire cette novella d'un peu moins de 100 pages et songer à l'abandonner dans son premier tiers. En effet même si c'est très abordable comme lecture cela reste de la SF avec donc forcément un peu de background à assimiler et étant alors fatigué je ne voulais pas faire d'effort pour ce faire. C'est là que la forme courte a fait son petit effet, il n'y a qu'un peu de background, l'auteure ne va pas dans le détail allant à l'essentiel proposant une histoire brève mais très efficace. S'il est quasi certain que j'aurais abandonné à ce moment un roman plus conséquent, je me suis laissé prendre par l'histoire de cette novella qui démarre rapidement avec un personnage principal atypique qui se révèle au fil de la lecture des plus sympathiques.

On suit en effet ici une Secunit se prénommant AssaSynth. Ce dernier est un cyborg chargé de la sécurité d'une équipe de scientifiques étudiant les ressources d'une planète extraterrestre. Normalement contrôlé par un module de supervision le privant de libre arbitre, le petit malin a réussi à pirater ce dernier et veille à garder cette information secrète tout en avalant à la moindre occasion des heures entières de séries. Son objectif : que les humains lui foutent la paix le plus possible pour pouvoir se plonger dans ces dernières. Cependant quand ces derniers se voient mis en danger il se se verra contraint d'interagir avec eux et fera tout son possible pour les garder en vie.

Martha Wells a ici écrit un premier tome efficace qui se révèle aussi prenant qu'intéressant. En outre de l'actions qui ne manque pas, je trouve que l'auteure est parvenue à rendre ce cyborg assez sympathique entre humour et envie de liberté. Ses interactions avec les humains au fil de la lecture m'ont beaucoup plus, la petite équipe de scientifiques comme le cyborg se découvre peu à peu dépassant les préjugés et leurs malaises réciproques au fil de leurs interactions. J'ai donc dans l'ensemble vraiment bien aimé cette lecture que j'aurais probablement dévorée d'une seule traite si j'avais eu plus de temps. Je lirai la suite avec plaisir étant assez curieux de découvrir ce que l'auteure a réservé à ce sympathique cyborg avide de série et de liberté.

Premier tome multi primé d'une série visiblement très appréciée, cette novella s'est révélée être un bon moment de divertissement. Avec une intrigue prenante allant à l'essentiel assurant son lot d'actions et de rebondissement sans pour autant que soit négligé la psychologie de notre personnage principal qui par ailleurs amène une touche d'humour au récit fort appréciable, c'est tout de même un petit tour de force qu'a ici réalisée Martha Wells qui en une centaine de pages propose une novella que je ne peux que vous recommander à mon tour.
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Voilà un divertissement de science fiction qui tient la route.
Récit haletant s'il en est, sans une seconde de répit bien qu'assez riche en termes d'exploration des relations humaines ainsi qu'avec les machines.
Machine prenant ici la forme d'un cyborg synthétique à base humaine...
Se lit presque aussi vite qu'une bande dessinée car chaque page nous donne envie de continuer pour comprendre ce qui se passe sur cette colonie extra-terrestre. Quand au narrateur, cet androïde froid comme une intelligence artificielle mais dont la base humaine nous fait espérer une évolution, ses explications, ses motivations, ses circuits de "réflexion" nous font sourire pendant tout le roman. Bonne pioche SF. Je recommande.

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Exceptionnellement, les éditions L'Atalante publient une novella en grand format, il s'agit de Défaillances systèmes, de Martha Wells, autrice de nombreuses fois éditée par eux par le passé.

Courte série de courts romans
Il y a plusieurs raisons à la publication de ce court roman. En effet, il s'agit en fait de la novella ouvrant la série Journal d'un AssaSynth, terminée en quatre opus et qui se trouve avoir été récompensée par les plus grands prix anglo-saxons : le prix Hugo 2018 de la meilleure novella, le prix Nebula 2018 de la meilleure novella, le prix Locus 2018 de la meilleure novella et le prix Alex 2018. Rien que ça ! Cette cascade de récompenses prestigieuses met forcément la puce à l'oreille. C'est Mathilde Montier qui s'est chargé de la traduction, sûrement au pas de charge vu le rythme de publication (avril 2019 pour ce premier tome et novembre 2019 pour le quatrième), mais déjà le jeu de mot du titre vaut le détour (AssaSynth pour MurderBot). C'est donc à une courte histoire qu'il faut s'attendre, raison pour laquelle j'ai exceptionnellement pratiqué la lecture numérique, c'est suffisamment rare pour le souligner.

La mission qui tourne au carnage
Nous suivons ici un androïde, un robot qu'on a agrémenté de différents organes biologiques, spécialisé dans la garde rapprochée en terrain hostile, puisqu'il est armé de la tête aux pieds. Or, dès les premières lignes, il nous dévoile son principal atout : il a secrètement réussi à pirater son logiciel superviseur et il est donc « libre » de ses faits et gestes, et surtout de ses pensées. C'est donc l'esprit tranquille qu'il aborde sa nouvelle mission : protéger une mission scientifique sur une obscure planète tout juste terraformée. Comme bien souvent, sa mission a également pour but de surveiller le groupe d'humains pour lequel il a été embauché, un employeur cherchant toujours à optimiser son profit. Or, ici, non seulement les choses se corsent quand la dite mission est attaquée par une créature hostile non répertoriée et que des données cruciales viennent à manquer, mais surtout ses rapports avec les quelques humains, dont certains augmentés, qu'il/elle (parfaitement traduit en « iel ») côtoie sont chamboulés par les découvertes qu'ils font. C'est armé de son meilleur équipement qu'AssaSynth, comme iel se surnomme iel-même, doit sortir son équipe de là et protéger son secret.

Du punch et de l'ironie
Le gros point fort de ce récit est évidemment son un héros vraiment pas comme les autres : AssaSynth a les réflexes d'un robot, les atouts d'une intelligence artificielle et les désagréments psychologiques d'un humain. Et en l'occurrence, des défaillances systèmes iel va en avoir, soit par méconnaissance des réflexes humains, soit suite à des combats plus que tendus. Il est d'autant plus un héros étonnant que son véritable plaisir est de regarder les millions d'heures de séries télévisées qu'il a téléchargées ; alors attendre patiemment que les humains, même augmentés, réfléchissent à la tournure des événements, cela a le don de l'ennuyer prodigieusement. Forcément, le style s'en ressent, puisque tout est à la première personne du singulier et d'une manière volontairement limpide et fluide : c'est un texte clairement sans prise de tête, on fonce vers l'objectif au risque de zapper des descriptions ou des détails utiles pour approfondir l'univers. le lecteur pourrait d'ailleurs rester sur sa faim tant on évolue dans une intrigue « couloir » avec un début et une fin nets sans embranchements : cela encourage évidemment à aller creuser la suite.

En conclusion, ce début du Journal d'un AssaSynth vaut la sympathie accordée d'emblée par les prestigieux prix reçus. À voir comment l'univers s'étend sur les trois récits suivants.
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Dans le premier tome du Journal d'un Assasynth, on suit les pensées d'un androïde, qui est une unité de sécurité, entre l'homme et le robot puisqu'il est composé de parties synthéthiques et biologiques. le surnommé Assasynth est en mission sur une planète. Ayant été piraté, il a lui-même modifié son module superviseur et peut réfléchir en tout rationnalité et avoir des réactions logiques.
Un peu frustrée par le format court, j'ai beaucoup aimé les réflexions de cet Assasynth, il semble même avoir un peu d'humour en certaines situations. Il tente de ne pas faillir sa protection des humains qu'il accompagne. On se laisse facilement confondre par ses réflexions qui se rapproche de celles d'un humain. La narration de Thibault Delmotte est excellente, le ton est approprié et on note parfaitement les pointes d'humour quand Assasynth se permet ce genre de pensées. Je lirais/écouterais bien les épisodes suivants, une série très plaisante avec un bon rythme.
#¤££¤2Défaillancessystèmes1¤££¤ #NetGalleyFrance
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Dans un futur lointain, l'humanité a exploré l'espace et exploite les ressources de nouveaux mondes.
Sur une de ces planètes extraterrestres, une équipe scientifique est chargée d'étudier et de récolter des échantillons lorsqu'un de ses membres est attaqué par une créature indigène. Elle est alors sauvée par Assasynth, une SecUnit, un agent de sécurité mi-homme mi-robot. Ces androïdes appartiennent à des sociétés chargées d'organiser ces voyages d'exploration/exploitation et ne sont que de simples machines destinés au confort et à la sécurité des humains. Mais voilà, cet androïde a une particularité : il a piraté son propre système et possède désormais un libre arbitre. Ses employeurs ne savent pas qu'AssaSynth n'est plus obligé d'obéir à leurs ordres. Feignant l'allégeance par commodité, iel (Assasynth n'a pas de genre) essaye au maximum de limiter les interactions avec ces derniers, mais cette mission mettra à mal ses résolutions.
Il s'agit là d'un court roman, donc le rythme est effréné et les péripéties s'y succèdent sans discontinuités. La lecture est agréable, même si niveau intrigue rien d'inédit. On est pris par le rythme, en ce sens il s'agit d'un bon page turner. Hormis, Assasynth, les personnages sont peu développés, on sent que Martha Wells mise tout sur son poulain. La force principale de ce texte réside dans l'ironie mordante et dans les quelques remarques bien senties qui animent les dialogues. C'est drôle et on passe un bon moment.
Au final, un premier tome sous forme d'amuse-bouche, avant de passer à l'entrée et au plat principal ?
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Assigné à la protection d'une équipe scientifique, un androïde qui a piraté son module superviseur pour conserver sa liberté, met à jour un complot visant à éliminer ses clients.
Ce court roman est raconté à la première personne par son héros, un androïde qui fait le minimum syndical à l'égard de ses clients et de la compagnie à laquelle il appartient. On suit avec avec humour ses pensées, ses états d'âme et son appétit inavoué pour les séries populaires. le récit est enlevé avec pas mal de rebondissements, le format assez court empêche de s'ennuyer sans pour autant oublier de donner de l'épaisseur à ses personnages.
Thibaud Delmotte, le narrateur de ce livre audio, apporte une nonchalance et une ironie dans sa narration, qui colle parfaitement au héros de cette histoire.
Un premier tome réussi qui entre tout de suite dans le feu de l'action et donne envie de connaitre la suite des aventures de cet androïde pas vraiment comme les autres.
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Prix Hugo, prix blabla, je m'attends donc à du lourd avec ce titre. Mais comme souvent, la promesse n'est pas tout à fait tenue. Nous suivons les pas d'une sorte de cyborg de sécurité protégeant une équipe de scientifiques sur une planète promise à être un gros caillou plein de ressources. Mais très vite, des évènements vont entacher les prélèvements scientifiques.
Ostracisme, marchandisation des planètes, mainmise de l'économique, les sujets sont présents mais ne font partie que de la toile de fond. Tout est focalisé sur cet AssaSynth. Problème, son accès à la conscience a déjà eu lieu et on se doute rapidement que ce vigile futuriste a un bon fond malgré l'ostracisme dont il fait l'objet. On suit cependant les aventures avec plaisir, cela se lit tout seul, mais j'avais espéré des développements plus poussés. J'ai tenté le tome 2 qui reste dans la même lignée, je n'y ai pas vu d'intérêt, j'ai arrêté en cours de lecture.
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Normalement je goûte peu la SF, en particulier les Space opéra, mais une fois de plus j'ai découvert une pépite grâce à un livre audio. Cette série a reçu de nombreux prix et je pense que ce premier tome les mérite largement. Je ne pensais pas trouver un jour un « robot » sympathique, mais c'est chose faite. J'ai aussi apprécié qu'il s'agisse d'un texte court, l'écoute dure trois heures trente, ce qui permet de passer une soirée très agréable sans se perdre dans un pavé interminable.

Un robot constitué en partie de composés synthétiques et en partie de composés biologiques, destiné à la sécurité d'explorateurs spatiaux, connu sous le nom de SecUnit, s'est surnommé Assasynth. Il a massacré ses clients autrefois après avoir été piraté par des concurrents. Ne voulant pas revivre cette expérience, il a piraté lui-même son module superviseur et a téléchargé trente cinq mille heure de feuilletons, polars et autres divertissements proposés sur les chaines numériques, il voue une passion particulière à une série consacrée à la Lune sanctuaire dont il ne manque aucun épisode. Il n'aime pas trop travailler et encore moins avoir des contacts avec ses clients qui explorent une nouvelle planète en vue de la coloniser. Les scientifiques se font attaquer par un autre groupe, notre héros devra faire des choix et prendre des risques, dont celui de révéler sa vraie nature.

Ce roman a tout pour plaire, on ne se perd pas dans les données technologiques, l'humour est bien présent et l'histoire très bien ficelée. Notre héros découvre peu à peu le libre arbitre, il est plus qu'un robot mais n'a pas les défauts humains comme la rancune. Il apprend à faire confiance aux hommes et réciproquement. Il s'humanise de plus en plus. Les scientifiques doivent aussi décider de leur rapport à cet androïde. Il y a une belle réflexion sur ce qui constitue l'humanité.

Thibault Delmotte prêt brillamment sa voix à ce robot si proche de nous. Un grand merci à Lizzie et Netgalley pour cette agréable découverte. J'aime sortir de mes habitudes grâce à la diversité des livres audio disponibles.

#JournaldunAssaSynthT1Défaillancessystèmes #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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