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3,86

sur 425 notes
Haletant et extrêmement sympathique.


L'androïde à base biologique a fait péter ses verrous logiciels. Il pourrait se rebeller, mais assure malgré tout sa mission de bot de sécurité d'une équipe scientifique en exploration d'une nouvelle planète destinée à la colonisation. Et quand tout part en sucette, l'heure des choix sonne.


Après avoir lu la critique de quelques habitués sur le titre (ils se reconnaîtront). J'avais pris une douche froide et reporté la lecture. (Habituellement nos goûts se rejoignent). Bien mal m'en a pris. J'ai failli passer à côté d'un charmant roman court (novella, appelez-moi comme vous voulez). Alors oui, habitué à des pavés avec background plus développé, on perd un peu, mais si on va ici à l'essentiel, je n'en ai pas perdu une miette. Une personnalité extrêmement sympathique (style vieux mili un peu, beaucoup, blasé). Une action bien distillée, un univers malgré tout assez facile à comprendre. Un style clair, concis.


Très agréable à suivre, très agréable à lire.
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Un roman qui se lit tout seul, simple , court et efficace.

On se prend vite de sympathie pour cet androïde qui a réussi a prendre sa liberté.. et qui s'humanise au fils des pages.
Un roman qui est une vraie réflexion sur l'humanisation, l'humanité et bien sûr, sur les possibilités qui peuvent s'ouvrir aux futures IA.

Une écriture fluide, agréable et addictive.. on arrive au bout sans réellement sans rendre compte. Des personnages humains et un androïde qu'on apprend à connaître au fils des pages de son journal.

Je ne vais pas traîner à lire la suite.. un roman de qualité a conseiller sans aucun doute.
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Voilà un petit livre de SF bien sympathique, une novella comme le genre aime nous offrir en ce moment, avec lequel passer deux bonnes heures. N'y recherchez pas une belle écriture ou de la poésie, l'accent est mis ici sur un scénario haletant et bien ficelé, et sur la thématique des robots androïdes et de leurs liens avec les humains. Cette saga, composée de quatre novellas, sortes de grosses nouvelles, a reçu le prix Hugo 2018 et le prix Nebula, et, en plus des critiques convaincantes de Florent (@Yendare), d'Eric (@Casusbelli) et de @fnitter, c'est ce qui m'a poussée à la découvrir bien que ce ne soit pas tout à fait mes lectures SF habituelles. J'aime la SF plus contemplative, plus poétique, ou encore post-apocalyptique, mais je dois avouer avoir passé un très bon moment avec ce premier tome, « Défaillances systèmes », court, clair, bien construit, qui sera suivi de la lecture des autres tomes prochainement.

Nous sommes dans la tête, dans la logique et nous pouvons dire dans les pensées d'un androïde, un SecUnit, qui s'est donné le surnom d'Assasynth, dont les services de sécurité sont loués à des clients désireux d'aller explorer certains endroits, certaines planètes. le nôtre est émancipé : il a piraté son module superviseur, son module de contrôle de la société qui l'emploie, ce qui lui permet de disposer de son libre-arbitre. En effet son passé est lourd : il a à son passif le massacre d'humains après que son système ait été piraté par des unités subversives. Il a donc préféré le pirater une fois sur pied, pour ne pas réitérer cette expérience somme toute traumatisante.

« J'aurais pu faire un carnage dès l'instant où j'ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n'avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire. »

Assasynth a de l'humour, un certain sens de l'autodérision et adore notamment le visionnage de séries télé populaires. Misanthrope, taiseux, il accompagne un groupe de scientifiques sur une nouvelle planète destinée à la colonisation. Ce groupe va être mis en danger de mort, complot visant à tuer ces clients qu'il est censé protéger. Choix, décisions, courage quitte à y laisser des morceaux, c'est une novella qui fait la part belle à l'exercice du libre-arbitre, à l'empathie entre humains et robots, et qui questionne la notion même d'humanité :

« - Tu ne reproches pas à notre espèce ce qu'ils t'ont infligé ? - a-t-il fini par lâcher. Voilà pourquoi je me réjouis de ma condition de synthétique. C'est typiquement le genre de bêtises qui passent par la tête des humains. - Non. La rancoeur est un phénomène qui vous est propre. Les androïdes ne sont pas aussi idiots - ».

Notons que cette écriture à la première personne qui fait que nous sommes dans la tête de ce cyborg doté d'un humour corrosif est très intéressante, réjouissante et prenante. Martha Wells a réussi à rendre ce premier tome efficace. Hâte de lire la suite !
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Je ne vais pas bouder mon plaisir, j'ai adoré ! Je n'ai trouvé que des qualités à cette courte lecture au format "grosse" nouvelle (100 pages numériques).
Un scénario original pour commencer, un androïde de sécurité "craque" son système de contrôle et devient autonome à l'insu de ses employeurs, ce qui devient intéressant quand ses clients, une équipe de chercheurs qui explore une nouvelle planète se retrouve menacée et en danger de mort.
Notre androïde, amateur de série télé (vous comprendrez si vous devez lire ce livre) va devoir s'investir pour protéger son petit monde ainsi que sa propre intégrité, et pour compliquer les choses il va se découvrir de l'empathie pour "ses" humains.
J'ai apprécié la rapidité avec laquelle on est plongé dans l'histoire, la qualité de l'intrigue et des dialogues. J'ai apprécié le contexte SF avec une technologie omniprésente et pourtant facilement compréhensible, les rapports IA/Humains avec une belle dose de complexité et les réflexions intéressantes qui en découlent.
En fait ça pourrait faire penser, en terme de rythme et d'intensité à l'épisode d'une série au rythme nerveux et au suspense efficace, ce qui est sûr, c'est qu'en une centaine de pages, l'auteure réussit une belle performance car l'aspect psychologique n'est pas négligé non plus avec des personnages bien dessinés.
Il reste à dire qu'il s'agit d'un récit à la première personne, celle de l'androïde, un point de vue intéressant et non dénué d'humour.
Découvert grâce à Babélio et ses lecteurs, le prix Hugo me paraissait un gage de qualité supplémentaire, si vous aimez la SF et êtes allergiques aux pavés, cette lecture est le compromis idéal.
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« Défaillances systèmes » est la première des quatre novellas (ou courts romans) qui constituent le Journal d'un AssaSynth ; elle a remporté en 2018 de nombreux prix mérités : prix Hugo, Nebula, Locus…
Le narrateur est un androïde de sécurité dont la mission est de protéger les humains qu'il accompagne (et il va salement morfler au cours du récit !), un androïde qui a une personnalité tout à fait particulière : animé de sentiments complexes, quelque peu misanthrope (!), amateur de séries télévisées populaires (!!) et pourvu d'un certain sens de l'humour, il s'est affranchi de son module de contrôle et dispose de son libre arbitre…
L'action se passe sur une planète dont deux expéditions poursuivent l'exploration, mais rien ne se passe comme prévu car certaines informations ont été effacées de la mémoire des ordinateurs : la première expédition, à laquelle participe notre AssaSynth, est attaquée par une créature particulièrement dangereuse qui aurait dû être répertoriée, des renseignements concernant certaines zones déjà cartographiées ont disparu… Qui a effacé ces informations ? Comment ? Pourquoi ?
Quant à la deuxième expédition, elle ne répond plus…
Le récit se déroule dans un huis-clos oppressant qui ne laisse aucun répit au narrateur… ni au lecteur !
Un court roman qui vaut par ses énigmes, son suspense et ses rebondissements dans un univers ultra connecté et impitoyable, mais aussi, comme je le disais plus haut, par la voix fort singulière de son narrateur, voix qu'on aura plaisir à réentendre dans les livres suivants quand il sera impliqué dans de nouvelles situations qu'on imagine tout aussi périlleuses !
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Le mois de décembre avance, dans 20 jours nous serons déjà en 2022. Je m'étais fixé fin octobre l'objectif de finir avant au moins 5 lectures “bon plan” du challenge multi-auteures SFFF administré par Fifrildi. Il m'en reste 2 à lire mais avec une période soutenue ces dernières semaines à la fac je n'ai pas pris le temps de chroniquer la plupart de mes lectures dont le premier tome de cette série de novella de SF qui a son petit succès.

En effet, ce premier tome n'a reçu rien de moins que le prix Hugo, le prix Nebula et le prix Locus de la meilleure novella de 2018. Comme cela ne suffisait pas, il a aussi reçu la même année le prix Alex et le prix Bob-Morane l'année dernière. (La série dans son ensemble a également reçu le prix Julia-Verlanger en 2020) La liste est impressionnante pour ce court petit texte de SF qui a visiblement su convaincre les jurys de ces différents prix. de quoi rendre curieux non ? Comme il fait aussi partie des bons plans du challenge dont je parle plus haut je me suis dit fin novembre n'ayant alors pas beaucoup de temps pour lire que cette novella ferait parfaitement l'affaire tout en assurant à coup sûr un agréable moment de lecture.

J'ai bien fait même si j'ai mis plus de 4 jours pour lire cette novella d'un peu moins de 100 pages et songer à l'abandonner dans son premier tiers. En effet même si c'est très abordable comme lecture cela reste de la SF avec donc forcément un peu de background à assimiler et étant alors fatigué je ne voulais pas faire d'effort pour ce faire. C'est là que la forme courte a fait son petit effet, il n'y a qu'un peu de background, l'auteure ne va pas dans le détail allant à l'essentiel proposant une histoire brève mais très efficace. S'il est quasi certain que j'aurais abandonné à ce moment un roman plus conséquent, je me suis laissé prendre par l'histoire de cette novella qui démarre rapidement avec un personnage principal atypique qui se révèle au fil de la lecture des plus sympathiques.

On suit en effet ici une Secunit se prénommant AssaSynth. Ce dernier est un cyborg chargé de la sécurité d'une équipe de scientifiques étudiant les ressources d'une planète extraterrestre. Normalement contrôlé par un module de supervision le privant de libre arbitre, le petit malin a réussi à pirater ce dernier et veille à garder cette information secrète tout en avalant à la moindre occasion des heures entières de séries. Son objectif : que les humains lui foutent la paix le plus possible pour pouvoir se plonger dans ces dernières. Cependant quand ces derniers se voient mis en danger il se se verra contraint d'interagir avec eux et fera tout son possible pour les garder en vie.

Martha Wells a ici écrit un premier tome efficace qui se révèle aussi prenant qu'intéressant. En outre de l'actions qui ne manque pas, je trouve que l'auteure est parvenue à rendre ce cyborg assez sympathique entre humour et envie de liberté. Ses interactions avec les humains au fil de la lecture m'ont beaucoup plus, la petite équipe de scientifiques comme le cyborg se découvre peu à peu dépassant les préjugés et leurs malaises réciproques au fil de leurs interactions. J'ai donc dans l'ensemble vraiment bien aimé cette lecture que j'aurais probablement dévorée d'une seule traite si j'avais eu plus de temps. Je lirai la suite avec plaisir étant assez curieux de découvrir ce que l'auteure a réservé à ce sympathique cyborg avide de série et de liberté.

Premier tome multi primé d'une série visiblement très appréciée, cette novella s'est révélée être un bon moment de divertissement. Avec une intrigue prenante allant à l'essentiel assurant son lot d'actions et de rebondissement sans pour autant que soit négligé la psychologie de notre personnage principal qui par ailleurs amène une touche d'humour au récit fort appréciable, c'est tout de même un petit tour de force qu'a ici réalisée Martha Wells qui en une centaine de pages propose une novella que je ne peux que vous recommander à mon tour.
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"On a tort de considérer les synthétiques à moitié humains et à moitié machines. L'idée sous-entend que les deux entités fonctionnent indépendamment l'une de l'autre, comme si la part robotique n'aspirait qu'à exécuter les instructions et à remplir sa fonction tandis que la part humaine, privilégiant sa propre vie, ne cherchait qu'à prendre ses jambes à son cou. La réalité est tout autre. Je suis un être à part entière, nageant en pleine confusion sans la moindre idée de ce que je veux. Ni de ce que je devrais faire. Ou même de ce dont j'ai besoin."

Oui, c'est une sorte de "Robocop" avec des états d'âmes, un sens de l'humour un peu raide, et une passion immodérée pour les séries genre soap, qui est le personnage principal du premier volume de cette série de courts romans.

Heureusement pour lui il a aussi oublié d'être bête et possède un caractère suffisamment indépendant pour anticiper les coups pourris qui vont venir de bien des endroits, à commencer par ceux de la société qui le possède et le loue comme super agent de sécurité.

Ce premier volume, je l'ai trouvé vraiment réussi. Pas de temps morts, une belle inventivité sur les particularités de la planète en cours d'exploration sur laquelle se trouve notre AssaSynth en compagnie de scientifiques, voilà ses qualités principales, qui donnent envie de lire la suite.
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Novella qui se lit bien et rapidement. On y suit un robot assassin en mission, sauf que ce dernier a pour passion d'écouter des séries télés plutôt que de travailler. Il évite aussi systématiquement de faire effacer sa mémoire ce qui fait qu'il commence à développer une personnalité.

Tout est là. le livre se dévore et est divertissant. Ce n'est pas de la SF d'idée ni de la grande littérature. C'est très Young Adult et je ne prévois pas lire la suite. Pas que c'est mauvais. Plutôt que j'ai l'impression d'avoir compris le principe et que de continuer me gâcherait le plaisir.
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Voilà un divertissement de science fiction qui tient la route.
Récit haletant s'il en est, sans une seconde de répit bien qu'assez riche en termes d'exploration des relations humaines ainsi qu'avec les machines.
Machine prenant ici la forme d'un cyborg synthétique à base humaine...
Se lit presque aussi vite qu'une bande dessinée car chaque page nous donne envie de continuer pour comprendre ce qui se passe sur cette colonie extra-terrestre. Quand au narrateur, cet androïde froid comme une intelligence artificielle mais dont la base humaine nous fait espérer une évolution, ses explications, ses motivations, ses circuits de "réflexion" nous font sourire pendant tout le roman. Bonne pioche SF. Je recommande.

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Exceptionnellement, les éditions L'Atalante publient une novella en grand format, il s'agit de Défaillances systèmes, de Martha Wells, autrice de nombreuses fois éditée par eux par le passé.

Courte série de courts romans
Il y a plusieurs raisons à la publication de ce court roman. En effet, il s'agit en fait de la novella ouvrant la série Journal d'un AssaSynth, terminée en quatre opus et qui se trouve avoir été récompensée par les plus grands prix anglo-saxons : le prix Hugo 2018 de la meilleure novella, le prix Nebula 2018 de la meilleure novella, le prix Locus 2018 de la meilleure novella et le prix Alex 2018. Rien que ça ! Cette cascade de récompenses prestigieuses met forcément la puce à l'oreille. C'est Mathilde Montier qui s'est chargé de la traduction, sûrement au pas de charge vu le rythme de publication (avril 2019 pour ce premier tome et novembre 2019 pour le quatrième), mais déjà le jeu de mot du titre vaut le détour (AssaSynth pour MurderBot). C'est donc à une courte histoire qu'il faut s'attendre, raison pour laquelle j'ai exceptionnellement pratiqué la lecture numérique, c'est suffisamment rare pour le souligner.

La mission qui tourne au carnage
Nous suivons ici un androïde, un robot qu'on a agrémenté de différents organes biologiques, spécialisé dans la garde rapprochée en terrain hostile, puisqu'il est armé de la tête aux pieds. Or, dès les premières lignes, il nous dévoile son principal atout : il a secrètement réussi à pirater son logiciel superviseur et il est donc « libre » de ses faits et gestes, et surtout de ses pensées. C'est donc l'esprit tranquille qu'il aborde sa nouvelle mission : protéger une mission scientifique sur une obscure planète tout juste terraformée. Comme bien souvent, sa mission a également pour but de surveiller le groupe d'humains pour lequel il a été embauché, un employeur cherchant toujours à optimiser son profit. Or, ici, non seulement les choses se corsent quand la dite mission est attaquée par une créature hostile non répertoriée et que des données cruciales viennent à manquer, mais surtout ses rapports avec les quelques humains, dont certains augmentés, qu'il/elle (parfaitement traduit en « iel ») côtoie sont chamboulés par les découvertes qu'ils font. C'est armé de son meilleur équipement qu'AssaSynth, comme iel se surnomme iel-même, doit sortir son équipe de là et protéger son secret.

Du punch et de l'ironie
Le gros point fort de ce récit est évidemment son un héros vraiment pas comme les autres : AssaSynth a les réflexes d'un robot, les atouts d'une intelligence artificielle et les désagréments psychologiques d'un humain. Et en l'occurrence, des défaillances systèmes iel va en avoir, soit par méconnaissance des réflexes humains, soit suite à des combats plus que tendus. Il est d'autant plus un héros étonnant que son véritable plaisir est de regarder les millions d'heures de séries télévisées qu'il a téléchargées ; alors attendre patiemment que les humains, même augmentés, réfléchissent à la tournure des événements, cela a le don de l'ennuyer prodigieusement. Forcément, le style s'en ressent, puisque tout est à la première personne du singulier et d'une manière volontairement limpide et fluide : c'est un texte clairement sans prise de tête, on fonce vers l'objectif au risque de zapper des descriptions ou des détails utiles pour approfondir l'univers. le lecteur pourrait d'ailleurs rester sur sa faim tant on évolue dans une intrigue « couloir » avec un début et une fin nets sans embranchements : cela encourage évidemment à aller creuser la suite.

En conclusion, ce début du Journal d'un AssaSynth vaut la sympathie accordée d'emblée par les prestigieux prix reçus. À voir comment l'univers s'étend sur les trois récits suivants.
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