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Second tome de la série de 4 prévue. Tout aussi réjouissante.



Assasynth est "en fuite" et souhaite remonter aux sources. Enquêter sur la tuerie de masse qui a fait de lui ce qu'il est maintenant (son autopiratage lui ayant permis d'accéder à l'autonomie décisionnelle). Elle s'associe un peu par hasard à un cargobot et décide de travailler pour un groupe d'humain en tant qu'expert en sécurité.



Si vous n'avez pas aimé le premier tome, il est évident qu'il n'y a pas à  continuer.

Dans le cas contraire, vous ne serez pas déçu. Les interactions entre Assasynth et EVE (le cargobot) sont réjouissantes à souhait. L'attitude de l'androïde avec les humains reste un petit bijou. L'action est toujours présente et le rythme intense (il faut caser l'histoire sur 100 pages) où l'on ne s'ennuie pas une seule seconde.


En dehors d'une petite réflexion sur le libre arbitre, les sentiments, la compréhension humaine, l'émancipation des IA, qu'il faut peut être même laisser de côté, nous avons dans cette série, une lecture divertissante à souhait.



Mon petit rayon de soleil du moment.
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Ce deuxième opus de la série "Journal d'un AssaSynth" confirme les promesses du tome 1, maintenant que le décor est "planté", je dirais même que c'est encore meilleur.
Notre "SecUnit" désormais émancipée ne peut rester avec le docteur Mensah, il lui faut enquêter sur le dysfonctionnement à l'origine de ses doutes sur sa supposée responsabilité passée.
La difficulté va être de passer inaperçu, il espère se faire passer pour un humain "augmenté", pas si évident que ça...
Toujours un format "grosse" nouvelle, le scénario est tout simplement captivant. L'idée de mettre en scène un androïde à la pensée autonome et presque humaine est assez géniale, les rencontres et les dialogues sont pour le coup assez originaux et dépaysants.
J'ajouterais que l'addiction des "machines" aux séries télé est une belle trouvaille très bien exploitée :)
Le style est agréable et immersif, le rythme idéal, en un mot c'est un bon moment de lecture !
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"J'ai vérifié mon apparence à travers la vidéosurveillance et conclu que j'avais l'air de m'ennuyer ferme. Rien d'anormal, j'ai toujours l'air de m'ennuyer quand je travaille ; simplement d'habitude ça ne se voit pas, rapport à l'armure. Décontenancé, l'homme s'est repris avant de lancer : "Qui t'es toi, bordel ?"

Deuxième tome des aventures de notre AssaSynth. Il s'est libéré du joug de la société qui le possédait et souhaite revenir sur une de ses missions passées, de laquelle tout souvenir a été effacé. Il aurait déraillé gravement mais veut en avoir la preuve, maintenant qu'il est libre de ses mouvements.

Il sera contraint de modifier son apparence pour la rendre un peu plus humaine, afin de mieux se fondre dans le décor. Il fera ami ami avec EVE, l'IA d'un cargo de fret. Elle devient rapidement, comme lui, accro aux séries qu'il se passe en boucle dès qu'il a un moment de libre et apportera une aide providentielle à cette mission.

Bon, d'accord, ce n'est pas de la grande SF mais cette série habile se lit avec beaucoup de plaisir. Il y a de l'humour, de la distance, ce qui ne gâche rien.


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Je continue mon exploration cyborg/androïdesque avec le deuxième volume de la série. A la recherche de son passé.
Comme dans toute bonne série moderne, on mêle le temps long et une aventure entière pour ce roman.
Que s'est-il passé avec l'incident ayant impliqué le sec-unit héros des romans sur RaviHyral avant même l'épisode un de la série ?
Cette fois, l'interaction principale a lieu entre un cargo spatial à l'intelligence artificielle surpuissante nommée EVE (tout un programme), et notre AssaSynth en quête de réponses à ses interrogations...
De ce point de vue, j'ai un peu moins apprécié que l'épisode précédent.
D'autant que les quelques humains, le groupe de chercheurs souhaitant récupérer des fichiers volés, sont d'une bêtise crasse ce qui fait vraiment trop pencher la balance en faveur des intelligences artificielles. Rien à voir avec le groupe précédent emmené par le docteur Mensah qui suscitait également l'intérêt du lecteur.
Mais... Écriture toujours aussi dynamique et plaisante, entraînant un enchaînement des chapitres quasiment sans interruption. Une véritable distraction de science fiction plaisante. Je continue sans bouder mon plaisir...
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Quelle joie de retrouver l'androïde cynique et asocial de Martha Wells.
Après avoir quitté le docteur Mensah, Assasynth est désormais une SecUnit renégate. Libéré de ses obligations contractuels, iel va pouvoir se livrer à une enquête sur ses origines : le massacre sur  RaviHyral qui l'a conduit a piraté son module superviseur.
Moins d'action dans cet opus, mais le personnage d'Assasynth évolue. Ses relations avec d'autres intelligences artificielles, notamment EVE, lui sont extrêmement profitables. Iel grandit et prend en maturité.
Les SecUnits n'interagissent que dans la limite de leurs contrats avec les humains qu'ils ont en charge, mais à se mettre à leur service, AssaSynth découvre à quel point il est délicat de ne pas s'attacher émotionnellement à ceux qu'il protège. Point fort du premier roman, de savoureux dialogues pittoresques agrémentent une histoire qui n'en fait pas des caisses et ne tombe pas dans la hard SF.
Le format toujours court de ces romans nous rappelle évidemment le flux de contenu multimédia que se plaît à regarder Assasynth à tout bout de champ. le cycle se lit en mode épisode de série TV. le parti pris de Martha Wells suppose rebondissements sur rebondissements, mais sous forme littéraire ne finira-t-il pas par lasser ?
Au final, un très bon deuxième tome.
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Je m'étais dit hésitant à lire la suite des aventures d'Assasynth tant j'avais trouvé le premier tome sympathique mais sans grande originalité. Mais la paresse aidant, le faible nombre de pages m'a fait de l'oeil et j'ai cédé à Schémas artificiels.

La première partie de cette novella m'a fait regretter mon choix : encore des questionnements déjà lus des dizaines de fois sur la différence entre I.A. et humain, encore des doutes, des tergiversations. Et la rencontre avec un vaisseau à l'I.A. très protectrice, trop directive, trop inquisitrice surtout n'a pas réussi à me redonner envie de rentrer dans la peau du personnage central. Pourtant, ce nouveau personnage, tout de métal, était plutôt amusant et surprenant. Mais cela me semblait trop téléphoné.

Et puis l'arrivée sur RaviHyral, là où tout a démarré pour AssaSynth (c'est là où il aurait commis un massacre après avoir, on ne sait pourquoi, pété un câble et ensuite été réinitialisé ; on a entendu parler de cette tuerie dans le premier tome, Défaillances systèmes), a relancé mon intérêt. Les découvertes plus ou moins abouties sur ce passé ; les interactions avec un groupe de jeunes chercheurs particulièrement naïfs, voire stupides ; tout cela a fini par m'embarquer et je suis arrivé sans m'en rendre compte à la fin du texte. Avec l'envie d'attaquer le troisième tome. D'ailleurs, la scène finale a éveillé comme une vieille nostalgie en moi : j'avais un peu l'impression de voir la fin des épisodes de la vieille série Hulk, vous savez, quand le docteur Banner s'en va seul sur la route, à faire du stop, avec cette petite musique légèrement triste en fond sonore (désolé pour les plus jeunes qui ne sauront pas nécessairement de quoi je parle).

Je suis donc parti pour lire le troisième et avant-dernier volume des aventures d'AssaSynth, ancien SecUnit en recherche de son passé et d'un avenir.

Challenge multi-auteures SFFF
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La série de l'AssaSynth, robot mercenaire à apparence humaine, se poursuit avec une autre novella : Schémas artificiels. Martha Wells, toujours publiée par les éditions L'Atalante en France, approfondit la psychologie de son personnage un brin particulier.

Suite de l'aventure
Après le dénouement de la première novella, nous retrouvons l'AssaSynth en déplacement mais cette fois comme simple voyageur : il cherche tranquillement à se faire discret, et pour cause puisque sa condition de robot libéré de toute contrainte le met en position d'être recherché sur toute planète qu'il traversera. Or, dans son errance plus ou moins orientée, l'AssaSynth fait des rencontres qu'il n'espérait pas ou sur lesquelles il ne comptait pas. Tout d'abord, il se retrouve, bien maladroitement, en contact avec un vaisseau de transport qui recherche l'empathie de ses passagers et qui comprend très vite que le narrateur est un robot mercenaire qui s'est affranchi de ses donneurs d'ordres. Par la suite, l'AssaSynth se donne un nouvel objectif : découvrir les circonstances qui l'ont amené à transgresser ainsi les ordres qu'un robot se doit d'appliquer, les circonstances de sa « naissance » en tant que robot libre, d'une certaine façon. Malgré ces rebondissements répétés, cette deuxième aventure peut paraître un plus longuette, car son but est moins précis que dans la première ; toutefois, il semblerait que le dénouement de ces Schémas artificiels appelle une trame de fond plus orientée désormais.

Un style qui s'affine
Dans ce deuxième volet, un très fort accent est mis sur l'empathie avec, certes en premier lieu le héros AssaSynth, mais aussi et surtout un autre bot rencontré en cours de route, qui se prend d'amitié pour lui et essaie de ressentir les mêmes sentiments qu'un humain, notamment devant une série télévisée à suspense : cela crée des moments très attendrissants, alors même qu'on ne suit que deux robots en train de se « parler » par circuits interposés. Par la suite, une fois cette ambiance bien mise en place, le ton prend un ton plus humoristique quand le narrateur est contraint de côtoyer des humains qu'il compte aider pendant un temps : cela mène à des situations intéressantes où l'AssaSynth doit penser vite en « discutant » numériquement avec d'autres robots, tout en assurant sa couverture auprès des humains. Ce sont ces petits jeux narratifs qui agrémentent positivement cette série, ils lui donnent un petit esprit taquin intéressant.

En conclusion, l'AssaSynth poursuit ses aventures à peu près sereinement et le lecteur continue sa lecteur tout à fait agréablement : nous ne sommes pas sur des textes parfaits ou immensément innovants, mais cela crée un récit avec un ton qu'on n'oublie pas.

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Assassynth s'est enfuie pour enquêter sur son passé. Elle aimerait comprendre ce qui s'est produit lors d'une de ses missions qui a mal tourné. A-t'elle été victime d'un piratage ou a-t'elle décidé de son plein gré de massacrer ses clients ? Depuis cet épisode, elle a piraté son module de contrôle et s'est réfugiée dans sa passion pour les feuilletons. Elle se lie avec EVE, le vaisseau robot qu'elle a choisi comme mode de transport. Arrivée à destination, elle accepte de protéger des chercheurs à qui on a volé leur travail pour pouvoir enquêter discrètement, croit-elle sur son passé. Les deux robots auront fort à faire pour aider leurs clients complètement inconscients et peu futés.

Il s'agit de nouveau d'un roman court, ce qui est bien appréciable en SF. Je l'ai lu dans le cadre du bingo du printemps de Babélio. Pour la SF, comme la fantasy, je préfère nettement la forme audio, mais j'ai dû me contenter du texte cette fois. Je trouve que l'audio est nettement plus immersif et qu'on est moins distrait dans ces genres qui sortent de mes habitudes de lecture.

Les deux robots sont très autonomes à l'insu de leurs humains et prennent leurs propres décisions. Ils ont aussi certains sentiments puisqu'ils se sont liés d'amitié. Cette humanisation de la technologie est intéressante et actuelle. Il y a toujours beaucoup d'humour dans cette histoire, de l'action et du suspense.

L'écriture est dynamique et très plaisante. On ne se perd pas dans les considérations techniques ce qui me plaît beaucoup. Un petit roman très sympa qui me fait sortir de mes habitudes.

Lien : https://patpolar.com/
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Nous continuons de suivre l'évolution de notre assasynth préféré. Il a réussi à s'émanciper de la tutelle humaine et il commence à découvrir le monde tout en continuant à exercer son métier.
Il va apprécier le monde du côté des humains plus luxueux et avec plus de distractions.
Il apprend à se connaître également et évolue du côté psychologique.
Un petit livre qui se lit facilement.



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Presque mieux que le tome 1, puisqu'on s'est attaché à ce SecUnit.

Il part à la recherche de ce qui lui est arrivé, et abandonne les humains qui ont fait de lui un synthétique libre, qui a piraté son système ?
En chemin, il sympathise avec un cargobot, enfin, ça le saoule d'avoir à converser et de ressentir comme des émotions, mais ça donne des scènes à mourir de rire...

J'ai adoré ce tome 2, c'est malin, bien écrit et très prenant.
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