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Citations sur La machine à explorer le temps - L'île du Docteur Moreau (29)

Avec "La machine à explorer le temps", nous faisons un bond de treize ans en arrière (par rapport à la publication de "La guerre dans les airs"), bien peu de chose à côté des bonds que la fameuse machine permet à son inventeur.
Dans ce roman qui date de 1895 - le premier qu'il ait publié - Wells est plus audacieux peut-être que dans aucun de ceux qui suivront : il s'y révèle comme un vertigineux visionnaire, en même temps que le plus réaliste des utopistes.
Le temps étant admis comme une quatrième dimension, il est tout naturel de s'y mouvoir comme on se meut dans les trois autres ; et la machine emmène l'explorateur jusqu'en l'an 802 701.
Ce qu'il trouve alors sur la Terre, dépasse, de tous ces millénaires, les pires "scènes de la vie future" dont Georges Duhamel fut le témoin désenchanté et qu'il relate en les déplorant.
Cependant c'en est la conséquence déduite par anticipation avec une féroce logique.
Deux races demeurent : l'une, souterraine, mécanique, ne sort de ses ténèbres que la nuit pour venir chercher à la surface, où elle les élève comme un bétail, les descendants dégénérés de l'antique classe des oisifs, de l'autre race devenue comestible, dont elle alimente ses abattoirs et qui constitue sa nourriture.
Beaucoup de critiques estiment que "La machine à explorer le temps" est la plus puissante et la plus parfaite entre toutes les oeuvres de Wells.
Il est certain que le récit y est admirablement bien mené, qu'il captive de bout en bout, et qu'à la fin, la description de l'agonie de la Terre, sous un soleil à demi éteint, au crépuscule des âges, se grave inoubliablement dans l'esprit...
(extrait de la préface de "Pages choisies de H.G. Wells" - signée Henry D Davray, et insérée en début de l'édition parue à la "Nrf" en 1931)
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Avant même d'écrire ses premiers romans scientifiques, Wells cerne dans plusieurs articles certains des thèmes principaux de la partie conjecturale de son oeuvre romanesque (dont l'essentiel est publié en très peu d'années).
Ainsi dans "Le passé et l'avenir de la race humaine", il tente d'imaginer les caractères de nos lointains descendants de l'an "un million" et, dans "La fin de l'homme", émet l'hypothèse que la race humaine est vouée à disparaître.
On retrouve trace de ces réflexions dans le premier roman de Wells, "La machine à explorer le temps" (1895, mais précédée en 1888 d'une version plus courte parue en revue "The Chronic Argonauts").
Cet aspect darwinien, prolongation imaginaire dans un lointain futur de la théorie évolutionniste occupe une place importante dans son œuvre....
(extrait de l'article consacré à HG Wells du guide "Totem" de la science-fiction parue chez "Larousse" en 1999)
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Lui, je le sais - car la question avait été débattue entre nous longtemps avant qu'il n'inventât sa machine -, avait des idées décourageantes sur le Progrès de l'Humanité, et il ne voyait dans les successives transformations de la civilisation qu'un entassement absurde destiné, à la fin, à retomber et à détruire ceux qui l'avaient construite.
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Nos existences mentales, qui sont immatérielles et n'ont pas de dimensions, se déroulent au long de la dimension du Temps avec une vélocité uniforme, du berceau jusqu'à la tombe, de la même façon que nous voyagerions vers le bas si nous commencions nos existences cinquante kilomètres au-dessus de la surface de la terre.
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À quoi bon fermer la porte quand le voleur est parti ?
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Je m'attristait à mesurer en pensée la brièveté du rêve de l'intelligence humaine. Elle s'était suicidée ; elle s'était fermement mise en route vers le confort et le bien-être, vers une société équilibrée, avec sécurité et stabilité comme mots d'ordre ; elle avait atteint sont but, pour en arriver finalement à cela.
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Et j'ai conservé, pour mon réconfort, deux étranges fleurs blanches – recroquevillées maintenant, brunies, sèches et fragiles –, pour témoigner que lorsque l'intelligence et la force eurent disparu, la gratitude et une tendresse mutuelle survécurent encore dans le cœur de l'homme et de la femme.
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Ce petit objet n'est qu'une maquette, dit l'Explorateur du Temps en posant ses coudes sur la table et joignant ses mains au-dessus de l'appareil. C'est le projet que j'ai fait d'une machine pour voyager à travers le Temps. Vous remarquerez qu'elle a l'air singulièrement louche, et que cette barre scintillante a un aspect bizarre, en quelque sorte irréel – il indiqua la barre avec son doigt. Voici encore ici un petit levier blanc, et là en voilà un autre.
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Je savais maintenant ce que recouvrait ce que recouvrait toute cette beauté du monde extérieur. Très agréablement s'écoulaient les journées pour ses habitants, aussi agréablement que les journées que passent le bétail dans les champs. Comme le bétail, ils ne connaissaient aucun ennemi, ils ne se mettaient en peine d'aucune nécessité. Et leur fin était la même.
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Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté absolue. Le riche avait été assuré de son opulence et de son bien-être; le travailleur de sa vie et de son travail.
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