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Critique de jsgandalf


Cette romance scientifique, ainsi qu'on l'appelait à l'époque de sa sortie, ce roman de science-fiction maintenant ou pour d'autre d'anticipation à subit de nombreuses retouches de la part de l'auteur, qui l'a modifié jusqu'en 1921. La machine à explorer le temps existe et un savant raconte à un groupe d'amis son voyage en 802 701. Ce qu'il à découvert. Deux sociétés, les Eloïs, gentils, hédoniste, sans travail et vivant sur la terre, opposé aux Morlocks, vivant sous la terre, travailleur, ne supportant plus la lumière du jours et se servant des Eloïs comme du bétail. C'est bien entendu plus qu'une simple distraction que nous propose Wells, mais une critique de la société anglaise de son époque accompagnés d'une vision du future proche fulgurante. Sur terre les mauvaises herbes ont disparues, mais aussi il n'y a plus d'animaux, l'homme et ses descendants que sont les deux races habitants sur la terre en 802701, ont tout exterminé. On dirait une prophétie en cours de réalisation. C'est aussi une critique sur la société anglaise avec ses riches eux aussi hédoniste, auquel on à souvent reproché leur relâchement et leur laxisme opposé au peuple des travailleurs qui ici retourne les choses pour exploiter l'ancien exploiteur. C'est a peut près normal de la part d'un socialiste.
Le style et les développements sont un peu vieillot, comme pourrait-il en être autrement. Cela reste tout de même une bonne histoire à l'origine des voyages dans le temps. Un classique indispensable au fan de S-F.

La deuxième histoire de ce livre est aussi importante pour une fois que celle donnant le titre. Elle à hanté de nombreux réalisateurs de cinéma qui en donneront tout de même quatre versions différente. L'île du docteur Moreau, est sombre et explore la partie de l'humanité la plus secrète : la bestialité. Pour donner du corps à son expose Wells invente une île sur laquelle vive deux chirurgiens dont l'un est le célèbre Dr Moreau. Pour trouvé le tréfonds de l'âme humaine, ils ont créer de toutes pièces des homme-bêtes. Mais leur quête est voué à l'échec, a chaque fois les créatures régressent. Est-ce la faute de l'humain ou de l'animal ? Wells en fin observateur qu'il est, transpose d'un façon magistral l'humanité individualiste, violente dans un peuple enchaîné à son destin de part la folie de son créateur.
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