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Partials tome 1 sur 3
EAN : 9782226290137
529 pages
Albin Michel (02/10/2013)
3.91/5   373 notes
Résumé :
« Contrairement à Hiroshima ou à Pearl Harbor, personne ne se souviendra du jour où les Partials nous ont attaqués avec le virus RM, car aucun d'entre nous ne survivra assez longtemps pour s'en rappeler. »
David R. Cregan, président des Etats-Unis d'Amérique.
Conférence de presse du 21 mars. Maison Blanche.

2076. La guerre contre les Partials, ces êtres génétiquement modifiés, a décimé la quasi-totalité de la planète. Quarante mille huma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (111) Voir plus Ajouter une critique
3,91

sur 373 notes
J'ai commencé le roman en piochant au hasard dans ma pile à lire. La couverture me plaisait bien, elle m'annonçait un futur du genre apocalyptique et des héros jeunes adultes. Je n'ai pas voulu lire le résumé, me disant que si Partials était dans ma PAL, c'était pour une raison. Et ce fut une bonne surprise.

J'ai trouvé le début du roman assez lent. L'univers se met doucement en place, nous rencontrons les différents personnages ainsi que le point crucial de toute la trame de cette trilogie. le monde ne se résume plus qu'à une poignée d'humains, une communauté dévastée qui subit encore les effets du virus qui a anéanti les hommes. Une idée qui peut sembler « déjà vu » mais qui dans le traitement est plutôt original. Ce que j'ai le plus apprécié en fin de compte et surtout le pourquoi du comment. Il y a une grosse réflexion tout au long de l'histoire qui nous pousse à nous interroger. Il faut bien entendu s'intéresser un peu la science, car c'est un sujet très dominant dans l'univers de Partial, mais l'éthique scientifique mais aussi morale revient nous titiller à plusieurs reprises. L'homme ne cesse de vouloir faire des progrès, de rendre le corps humain « parfait », d'inventer et de pousser les limites de l'inimaginable, mais à quel prix.

Ici, on en voit bien tous les aspects négatifs. Bien sûr on ne peut pas non plus arrêter le progrès, et il est difficile de se dire que toutes les actions menées dans le roman sont négatives, mais à vouloir trop, on finit par perdre l'objectif principal et à devenir un monstre. Attention cependant, je n'ai pas trouvé que l'auteur était moralisateur. Il laisse juste planer des réflexions par sa trame et c'est toujours quelque chose que j'apprécie énormément dans un roman. Ne pas laisser le lecteur en dehors de l'histoire, le pousser à s'impliquer et réfléchir.

Question personnages, je dois avouer que beaucoup m'ont plu. Kira, notre héroïne, n'est pas mal du tout. Elle ressemble beaucoup aux héroïnes actuelles, fortes et intelligentes. Je ne lui ai pas particulièrement trouvé quelque chose de plus cependant. Elle a d'ailleurs un côté très « colérique » qui m'a un peu agacée. Elle semble toujours être en colère. Peut-être son côté idéaliste qui prend le pas plus que son bon sens à de nombreuses reprises. Mais elle reste une jeune femme a qui on s'attache très rapidement. Ses soeurs adoptives sont plutôt sympathiques même si elles ne sont pas mises en avant trop souvent. Marcus, le petit ami, sort du lot. Son humour et son côté « non-parfait » sont très plaisants. Samm, a contrario, même si j'ai adoré ce personnage est plus dans le côté « parfait ». Vous savez le ténébreux au corps de rêve qui est mystérieux à souhait. Un troisième homme : Jayden. Pas assez présent à mon goût même si il est quasiment là tout du long du roman. J'ai aimé ce personnage dès le départ mais je l'ai trouvé sous-exploité. C'est bien dommage.

Les adultes ne sont pas franchement dépeint de façon très enthousiaste. Il y a le contexte, bien sûr, mais franchement… Faire des femmes des poules pondeuses comme unique solution pour sauver l'humanité, chercher à tout prix à contrôler la population, être aussi buté… Bref, je n'ai pas forcément adhérer et je pense que c'était voulu mais j'avais ce sentiment assez désagréable que seuls les jeunes gens avaient le droit d'être des héros ou tout simplement des gens décents.

Ce premier tome est assez lent à se mettre en place, mais dès la seconde partie, les choses se bousculent très vite. C'est une dynamique que j'ai bien apprécié. On prend le temps de bien s'imprégner de l'univers puis on passe aux choses sérieuses. Les révélations se font au fur et à mesure mais on sent que beaucoup d'événements sont encore assez flous et que Partials n'a pas encore laissé échapper la moitié de ses mystères. Un premier tome efficace dont la fin ne m'a pas tellement surprise mais qui a au moins le mérite d'être efficace.
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Aventure dystopique.
Description d'un microcosme post-apocalyptique.
Manipulations politiques.
Un grand méchant qui s'appelle "virus" et des "mauvais" qui se nomment Partials (dont je ne dévoile pas les particularités !).
Des personnages héroïques attachants qui veulent sauver l'humanité (fortement réduite à 40000 âmes, retirées sur Long Island).
Une héroïne médecin virologue de seize ans (oh !?) au caractère trempé qui cherche désespérément un remède anti-viral afin que les bébés à naître puissent survivre...

Une histoire de science-fiction réellement sympa, éditorialement ciblée "Young Adults" que les "Oldies" auraient tort de snober.
520 pages (dont une centaine de trop à cause des redites), de l'action, du suspense, des répliques ne manquant pas d'humour, de l'amour (évidemment) façon "marguerite effeuillée", des explications sensées (à la portée de tous) sur la virologie et autant de castagne que de kudzu qui envahit et "enterre" définitivement une civilisation désormais éteinte...

Oui ! J'ai apprécié ce livre...

Non ! Je ne veux pas lire la suite ! (prévue pour mars 2014)

J'en ai ras-le-bol de ce matraquage éditorial par pavés tomés interposés. Et que les éditeurs et comparses apprennent que "trilogie" n'est pas synonyme de infinity-logie (en nombre et en durée d'intervalle).

Avec un vif plaisir, je retourne me plonger dans la -hélas- défunte collection "Autres mondes" de chez Mango et dans l'actuelle collection "Soon" chez Syros...si...je veux lire un bon livre de SF pour les adolescents. Je peux lire alors des histoires bien écrites qui tiennent la route et qui vont, dans 200 à 400 pages, sans fioritures et autres enguirlandages (littéraires ou commerciales) à l'essentiel.
Une littérature SF jeunesse certes principalement française...de qualité...et sans étiquette anglophone se terminant par "-lit" ou dollar.
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Fin du XXIe siècle, guerre et technologie ont eu raison, ou presque, de l'espèce humaine. Pour gagner une guerre, les humains ont créé des super-soldats, les Partials, à leur image qu'ils sont incapable de vaincre. Un virus, connu comme ayant été relâché par les Partials, a annéanti la quasi totalité de l'espèce humaine, et le peu qui se retrouvent immunisés voient tout de même leurs jours comptés car le virus empêche toute reproduction humaine, les bébés sont bien trop fragiles pour y résister. le combat de Kira : trouver un remède à ce virus, même si médecins et chercheurs encore en vie ont passé ces dernières années à le chercher sans succès.

Dans un contexte de fin du monde, entre ennemis invincibles, gouvernement rigide et virus incurable, on se retrouve en compagnie d'adolescents qui vont tout faire pour changer le monde. Les dystopies sonnent un peu toutes pareil ces dernières années. Mais après tout quand on a un mélange qui fonctionne, pourquoi ne pas l'exploiter à fond ? L'histoire ici n'est pas très originale, et on se doute plus ou moins de ce qui va se passer, dans les grandes lignes. Malgré tout, on passe un moment distrayant, même si la psychologie de certains personnages est difficile à cerner.

En très bref, si vous êtes amateur du genre, vous pouvez tenter votre chance avec Partials. L'action est moins extravagante que dans bien d'autres dystopies, un peu plus réaliste, si ce terme peut vraiment s'appliquer à ce genre.
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2076, East Meadow sur l'île de Long Island à New York Il reste si peu d'humains et leur nombre ne risque pas de changer. Les nouveau-nés ne vivent que quelques heures. Le plus jeune a 14 ans.
11 ans ont passé depuis la guerre et la majeure partie des rescapés l'ont subie et vivent maintenant sous le joug d'un Sénat autoritaire qui manigance pour avoir la main sur la population.

C'est un univers bien particulier dans lequel nous convie l'auteur. Un monde où les progrès médicaux sont importants mais où toute industrialisation a disparu. Encadrés par des militaires les survivants organisent des missions de récupération dans les territoires abandonnés pour rechercher tout ce qui peut être récupéré. Métal, arme, médicaments. Ce sont des missions dangereuses car il y a des rodeurs et la rencontre avec un Partial est toujours possible même si on en a plus vu un depuis longtemps. Le partial, machine à tuer, créée et modifiée génétiquement par l'homme pour faire la guerre à sa place, qui s'est révoltée et s'est retournée contre son créateur.
Dans ce monde, l'électricité est rare, l'essence quasiment inexistante. Les déplacements se font à pied ou à cheval. On s'habille en se servant dans les magasins. Quelques uns cultivent leur jardin.

Kira Walker 16 ans, est déjà étudiante en médecine. Comme la quasi totalité des adolescents, elle a perdu ses parents. Elle a été élevée dans une famille recomposée par Nandita avec trois autres jeunes filles : Ariel, Madison et Isolde. Ariel et Madison ont quitté le foyer et Xochi , une autre jeune fille les a remplacées.
Kira est très entourée. Par Marcus, son petit ami, qu'elle connaît depuis l'enfance. Par Haru et Jayden , le mari et le frère de Madison. Ils sont très soudés.
Lorsque Madison tombe enceinte, Kira décide que le bébé va survivre et commence ses propres recherches.
Affectée à un poste de chercheuse en virologie à l'hôpital, Kira se pose beaucoup de questions. Elle cherche à éradiquer le virus RM. Elle extrapole des théories mais il lui manque un échantillon de sang d'un Partial, la source de dissémination du virus RM à travers la planète.
Elle va essayer de convaincre ses amis de l'accompagner à l'extérieur de la ville, sur un territoire extrêmement dangereux et potentiellement mortel car certains endroits sont piégés par des militaires ou des Partials.

« Partials » de Dan Wells est un vrai coup de coeur. Il signe un récit captivant. L'univers créé n'est pas nouveau mais l'intrigue centrée sur le médical se démarque. C'est une histoire sombre remplie d'action avec des explications plausibles, bien pensée et bien menée.
Je me suis attachée à Kira, une ado qui se pose de bonnes question et aux autres personnages, tous intéressants. Leurs discussions apportent un regard intéressant sur les événements. Les dialogues sont vivants, crédibles, réalistes. On y reconnaît le désespoir, l'envie de mener une vie dictée par ses propres choix, d'être reconnu, d'être humain…


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Merci encore à Bebalio d'avoir proposer une masse critique fantastique et de m'avoir sélectionné. Je remercie les éditions « Le livre de poche » de me l'avoir faire parvenir très rapidement.
En préambule, ce livre se veut pour jeune adulte (de l'anglicisme YA). Étant habitué à des livres, comment dire, plus extrême, il s'agit pour moi d'une grande première. J'ai échappé à la vague qui suivit Twilight et consorts. Je ne dis pas que tout est à jeter ou que ce n'est pas pour moi, juste que je n'ai pas pris la peine d'essayer.
Comme on aurait pu s'y attendre, les héros et héroïnes sont jeunes, en pleine adolescence. Comme on pouvait s'y attendre, ils veulent agir pour sauver le monde. Cela ne me gêne pas, puisque ça existe depuis près de 30 ans dans les JRPG.
On va commencer avec se qu'il me fait plaisir : le post-apocalyptique. J'avoue avoir la un pur fantasme, mais purement littéraire. J'aime découvrir ces mondes dévastés où la nature– que l'être humain a dominé voir écrasé – reprend sa place. Là, je ne suis pas déçu donc. Les Partials peuvent être apparentés à des humains génétiquement modifiés ayant détruit la quasi totalité de l'espèce humaine sur Terre. Ces êtres parfaits ont pris le contrôle de la planète et ne veulent la rendre aux rares survivants. Les réfugiés ont trouvé asile sur une l'île au large de New-York (Long Island), deux communautés se sont créés. Durant onze années, les Partials les ont laissé dans une paix. Mais cette paix semble de plus en plus fragilisé.
Auparavant, durant la guerre, les mutants avaient balancer un virus exterminateur et les nouveaux-nés meurent, dans d'atroces souffrances (non, ça je l'ai rajouté^⁾, car trop sensible au virus. Et c'est là qu'intervient notre jeune héroïne – Kira – effronté et déterminer à sauver les nourrissons. Et puis, il y a ces sénateurs, ces gens incompétents qui essayent des expériences vouées à l'échec, jouant avec les rares survivants.
Je découperai le livre en trois parties bien distinctes (indépendamment de celles de l'auteur). En premier acte : la découverte de la communauté et le voyage vers les terres hostiles. Elle est pour ma part la plus intéressante et la plus immersive. J'ai beaucoup, beaucoup, aimé ce passage au pont de poser le livre avec déception quand je devais arrêter de lire. Puis, vînt la seconde note avec le retour au bercail. le récit prend une tournure différente – tout autant délectable – qui tend malheureusement vers les longueurs. Nous assistons à un combat à tendance stérile entre Kira et le sénat, s'en suit une multitudes de scènes où chacun essaye de montrer son point de vue, de discussions vives où j'ai eu la sensation d'assister à l'envie de l'auteur d'installer de force différentes émotions. Ouf ! C'est passé et on va directement à la troisième portion du livre où nous assistons à quelques révélations.
Partials – premier du nom – est un mini pavé de cinq-cents et quelques pages qui se lisent très facilement plombé toutefois par un remplissage au milieu. Pourtant, j'ai bien aimé ce livre. Peut-être parce qu'il remplit certaine de mes attentes. J'avais peur de lire une histoire mielleuse, il n'en n'ait rien. le livre est très bien construit avec de l'action, des explications abordables (domaine de la médecine), des personnages attachants, de la félonie et des dialogues humoristiques parfois (bien que j'ai été un poil indifférent à ces plaisanteries).
Quant à lire ses suites, hum, pourquoi pas. Disons que ce n'est pas ma priorité dans l'immédiat, mais oui, ça me tente bien. Merci encore à Babelio et le livre de poche pour cette délicieuse lecture.
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critiques presse (1)
Ricochet
15 janvier 2014
L'auteur opère une brillante synthèse de tous les topos du genre auquel appartient son roman, offrant sa vision personnelle, parfaitement équilibrée, de l'Apocalypse en littérature. On suit avec l'espoir de ne pas être déçus
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
Dans la très courte liste des avantages de la fin du monde, en premier ou presque venaient les vêtements. Long Island avait jadis compté presque huit millions d’habitants ; il en avait fallu, des galeries commerciales, des grands magasins et des temples de la mode pour vêtir tout ce monde. Le Ravage avait réduit cette population à une poignée de réfugiés et anéanti le système économique au passage, laissant tous ces vêtements à disposition.
Kira avait conscience que c’était horrible. Les survivants baignaient dans un mélange détonant, une existence de labeur, de désespoir et de peur. Mais au moins, ils étaient très bien habillés.
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Le plus jeune être humain de la planète, pour ce qu’on savait, fêterait son quatorzième anniversaire le mois suivant. Il était possible que d’autres survivants existent sur d’autres continents, mais si c’était le cas, personne n’avait jamais réussi à entrer en contact avec eux ; si bien qu’au fil du temps, les réfugiés de Long Island en étaient venus à se considérer comme seuls au monde. Il s’appelait Saladin. Lorsqu’il le firent monter sur scène, Kira fut incapable de retenir ses larmes.

(...) la fin du monde était proche. Il restait quarante mille personnes sur la planète, et parmi elles, pas un enfant. Personne n’était capable d’en fabriquer de nouveaux.
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- Écoutez, Kira. Je sais que vous avez réussi votre formation à toute vitesse, et haut la main. Il est clair que vous êtes extrêmement douée pour la virologie et l’analyse du RM, mais les compétences techniques ne font que la moitié du métier. Il faut aussi vous préparer psychologiquement, sans quoi cette maternité ne fera qu’une bouchée de vous ; ceci est votre dixième enfant mort. Pour moi, c’est le neuf cent quatre-vingt-deuxième. Et je me souviens de tous. (Elle marqua un silence, qui se prolongea plus que Kira ne s’y serait attendue.) Vous allez devoir renforcer votre cuirasse.
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- Simple curiosité. (Elle se tourna vers Maigrichon.) Qu’est-ce que tu en dis, toi ? Pourquoi es-tu là ?
- Je veux me faire un Partial.
- Génial, soupira Kira. Très noble, comme aspiration. Et toi ? demanda-t-elle à l’autre.
Grognon ricana, les yeux cachés derrière ses lunettes noires.
- Moi, je veux sauver les petits bébés.
- Formidable. On y croit à mort. (Kira lança à Jayden un regard consterné.) Non non, vraiment, c’est parfait.
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Ah, bon, alors je suppose qu’il faut te remercier de n’avoir tué personne, dit Marcus. Mon exploit personnel, c’est d’avoir réussi à ne pas me pisser dessus. Tu me remercieras plus tard.
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