Journal d'un AssaSynth, tome 4 : Stratégie de sortie

Toujours aussi sympa.

Le Dr Mensah a été kidnappée par GrayCris.
Dernier combat de Assasynth sur une station spatiale.

Assasynth est de plus en plus humain. Et cela ne lui plaît pas. Qu'à cela ne tienne. de toute façon, depuis le premier épisode, il n'en fait plus qu'à sa tête. Il est libre de faire ce qu'il veut, même si ce qu'il veut, coïncide avec de qu'il doit ou faudrait faire, moralement (notion, très humaine) ou dans le respect de son programme (et au besoin, on le réécrira).

Mélange de questionnement métaphysique et de bidouillage informatique. Une lecture très fluide et facile à suivre. Une grand scène d'action et c'est déjà fini. On en redemanderait.

On en redemande d'ailleurs. A quand des suites avec un assasynth libre, auto-entrepreneur dans le domaine de la sécurité.

Une excellente série, l'auteure a su créer une connivence entre le lecteur et notre AssaSynth avec une trame progressive et néanmoins rythmée.
SecUnit, tel un enfant, gagne en maturité tant du point de vue relationnel, qu'émotionnel, et ses constantes interrogations dans ses interactions avec les humains sont assez réjouissantes à lire.
Ce quatrième opus après un début un peu lent va se révéler nerveux et intense, le docteur Mensah, l'amie de notre SecUnit préférée a été kidnappée, et s'il y a un sujet avec lequel il ne rigole pas, c'est bien la sécurité de ses clients, même quand il s'agit d'anciens clients...
De la bonne SF, de l'action, de l'humour et des sentiments pleins de noblesse, en un mot c'est un régal !

« Je cogitais peut-être trop. Ce serait bien mon genre. Être un AssaSynth semi-organique, c'est plutôt angoissant. L'avantage, c'est que je porte une attention paranoïaque aux détails. L'inconvénient, c'est aussi que je porte une attention paranoïaque aux détails. »

Oui, il y a de quoi cogiter dans ce quatrième volume des aventures de notre AssaSynth, mais peut-être pas pour de bonnes raisons. le rythme de cette novella n'est pas en cause, car comme d'habitude il est haletant.

Si j'ai été souvent gêné c'est à cause de mon peu de souvenirs des épisodes précédents. On retrouve en effet les personnages du premier volume, mais, pour tout dire, il aurait fallu que je le relise pour saisir des situations que l'auteure ne prend pas le temps de répéter.

J'encourage les nouveaux lecteurs à ne pas laisser passer trop de temps entre la lecture des différents tomes. Lus trop vite, il est probable que la saturation ne les guette, car le schéma narratif ne varie pas beaucoup. Et lus de façon trop espacée, comme moi, on prend le risque de ne plus y comprendre grand-chose…

Je pensais que ce quatrième volume terminait la série, mais deux autres sont parus depuis. Je ne suis pas certain de les lire. Si j'ai aimé l'humour décalé de notre SecUnit préférée, je ne suis pas prêt à faire l'effort de relire la série à chaque nouvel opus…

Où est-il le temps béni où certains auteurs prenaient la peine de faire un petit résumé des épisodes précédents en préambule ?

Quatrième opus de cette série conçue comme un thriller spatial.
C'est un peu toujours la même recette qui opère, comme une (bonne?) série de plateforme.
Au menu : une intro généralement en approche d'une planète.
Un développement en deux partie : a) exploration d'une base, d'un astroport, d'un labo. b) Baston
Une conclusion qui nous envoie vers l'épisode suivant.
Comme assaisonnement : humour de l'AssaSynth, technologie suffisamment proche pour être facilement transposable (drones, routines informatiques, IA ...)
Manque...
L'amour?
Mais peut être que...

On continue cette excellente série des mémoires de notre SecUnit préféré alias Assasynth.
Dans ce quatrième tome intitulé « Stratégie de sortie », Assasynth est encore plus libre, iel s'en rend compte et même si cela ne lui/elle plaît pas, iel n'a pas le choix. Martha Wells nous décrit ses angoisses, ses peurs avec ce ton toujours décalé et drôle, développant un personnage tendant vers une certaine humanité, malgré un corps empli de technologie de pointe.
L'histoire se poursuit donc opus avec les personnages du tout premier épisode « Défaillances systèmes » – on le sentait arriver tout de même, pas de réelle surprise ici – cependant, les personnages ont des réactions bien différentes, l'autrice a pris en compte l'évolution de l'ensemble de ses personnages et c'est un réel plus à mettre à son crédit.
GrayCris détient le docteur Mensah, en représailles des investigations d' Assasynth. Oui mais voilà, on ne touche pas impunément à son ancien employeur.
Infiltration, piratages de haute volée, duel avec une terrifiante SecUnit de combat, affrontement virtuel en immersion totale… un tome tout en action !
À lire d'urgence.