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Il y a deux nouvelles majeures à retenir dans la carrière d'auteur de H.G Wells, que sont Un Rêve d'Armageddon et La Porte dans le Mur, et qui à elles seules justifient de s'intéresser aux travail de cet auteur riche en récits clés dans la littérature fantastique. Pour Un Rêve d'Armageddon, H.G Wells prophétise une nouvelle fois avec brio l'apogée d'une guerre totale déchirant une civilisation en deux, à la manière de la future Première Guerre Mondiale. Au travers de ce récit, une histoire d'amour que vite le narrateur mais dont l'issue tragique est décuplé par le fait que : tout ce ci n'est qu'un rêve. Entre réalité et visions onirico-cataclysmiques, on découvre un futur du point de vue des souvenirs d'un homme dont nous ignorons les origines, et qui cherche simplement à vivre heureux avec sa femme. En ce qui concerne La Porte Dans le Mur, nous sommes sûrement face à l'une des plus poétiques, l'une des plus douces-amère nouvelle qu'ait pu écrire H.G Wells, tant elle rêvet de multiples visages. En effet, sur la vingtaine de pages durant laquelle le protagoniste principal nous narre comment une mystérieuse porte verte est apparu à divers moments de son existence, pléthore d'interprétations naîtront sûrement dans l'esprit du lecteur. Un parallèle éventuellement biblique, tant cette, histoire de jardin d'Eden devenu inaccessible à l'Homme transparaît dans le récit de l'enfance du protagoniste, est à faire dans un premier temps. Mais ce qui saute réellement aux yeux, c'est bel et bien la métaphore d'une enfance bien morne et sévère, de laquelle, juste une fois, le protagoniste aura pu s'évader par le biais d'une étrange porte verte sur un mur blanc. Malheureusement pour lui, les prochaines fois que lui apparaîtront cette porte, il aura à vaquer à d'autres affaires digne d'un représentant de l'Homme moderne, affairé à tout et à rien, et c'est avec une amertume palpable que ce bien triste homme conclura son histoire. C'est donc avec une certaine mélancolie poétique que nous est narré cette courte histoire personnelle, à la portée pourtant universelle. Car qui n'a jamais eu souvenirs d'un temps lointain, d'un bonheur oublié dans les méandres de des souvenirs ? Qui n'a jamais espéré, parfois, retrouver au coin d'une rue un accès menant à un endroit d'apaisement et de bonheur, entre deux bouffés d'air de vie harassante ? + Lire la suite |
Rencontre avec Laurent Galandon et Jean-Denis Pendanx “A Fake Story” (Futuropolis)
Rencontre présentée par : Sonia Déchamps, journaliste
Le 30 octobre 1938, Orson Welles met en ondes, sur CBS, la Guerre des mondes de H. G. Wells, racontant l'attaque de la Terre par des extra-terrestres. C'est la panique ! "Une fausse guerre terrifie tout le pays", titrent les quotidiens du lendemain. Dans le récit de Laurent Galandon, afin "d'échapper au massacre des Martiens", un homme tue sa femme et tire sur son fils avant de se suicider. Un ancien journaliste vedette de CBS, Douglas Burroughs, va mener l'enquête. Il en fera un livre. A Fake Story pose la question du vrai et du faux avec un art consommé, dans une enquête policière réjouissante, mise en scène par Jean-Denis Pendanx, que l'on trouve ici dans un nouveau registre.
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Inédite édition de l'Escale du livre, du 24 au 28 mars 2021 et durant tout le printemps
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