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Critique de markko31


Une cure de trash assez hilarante.

La rencontre entre Lucy, coach sportif de Miami dictatoriale dans sa chasse au gras et de Lena, artiste contemporaine molle et dépressive en surpoids. Tout cela paraîtrait inoffensif au premier abord (inoffensif, la pire des critiques selon la plume de Welsh), mais ajoutez-y des médias cyniques, des pedophiles, des pervers narcissiques, des lesbiennes enragées, des sculptures à base d'os réagencés de manière contre-nature, des tonnes de fast food et cookies ingurgités en loucedé, un kidnapping et des parents forcement coupables, sans oublier des siamoises encombrées quand arrive la première possibilité de rapport sexuel et des mecs à moitié emasculés par des barracudas...

Le fond et la forme ont des similitudes avec Palahniuk, en moins désespéré. Je m' attendais à une fin tordue et dérangeante, mais j ai peut être un important seuil de tolérance au trash qui me fait voir cette fin comme un happy end romantique, tordu certes.

Le personnage principal, Lucy, est détestable et jubilatoire, elle rue dans les brancards, a l' insulte toujours au bord des lèvres, devient par moments véritablement inquietante tout en démontant au godemiché le politiquement correct.
A ce sujet, je ne suis pas sûr que les quelques descriptions sexuelles soient du plus grand realisme et démontrent une acuité et une finesse exceptionnelles dans l'approche de la psyché lesbienne, mais après tout, je ne suis pas le mieux placé pour m aventurer sur le sujet.

Gros point noir, les quelques fautes disséminées tout au long du roman qui gâchent la lecture et qui pourraient me faire jeter un bouquin a travers la pièce en me faisant douter sur le sérieux du travail éditorial et le but strictement mercantile de la chose (mais l'editeur étant Au Diable Vauvert que j adore, je lui garde donc tout mon respect). Heureusement, grâce à un vrai sens romanesque et un rythme de plus en plus tendu, on est accroché, les pages défilent, on ne lâche pas le roman.
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