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EAN : 9791030701791
480 pages
Au Diable Vauvert (05/04/2018)
3.89/5   27 notes
Résumé :
Charlatan pour les uns, visionnaire pour les autres, le terrible Begbie est devenu un artiste bien installé en Californie. Mais un drame le ramène à Édimbourg où il retrouve sa vieille communauté. Là, entre un passé violent et un présent psychotique, les choses vont tourner vraiment mal, vraiment vite?
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
C'est le retour d'Irvine Welsh, l'auteur du mythique Trainspotting, qui ces dernières années est très prolifique.
L'artiste au couteau met en scène Francis Begbie, le violent compulsif de Trainspotting, qui devenu artiste contemporain, père de famille comblé vivant de beaux jours en Californie, est rappelé vers son Edimbourgh natale à la suite de la mort brutale de son premier fils.
Je suis un adepte inconditionnel de Trainspotting, qui est une chronique sociale de l'Ecosse des années 80, teintée d'humour, et très réaliste dans laquelle on sent que Welsh a incorporé son vécu.
J'ai donc été assez déçu de retrouver Begbie et les personnages secondaires de ce chef d'oeuvre dans l'artiste au couteau, et de ne pas y retrouver la moindre fibre réaliste.
En effet tout semble très carton pâte, les situations sont très artificielles, le ficelles très grosses.
Le raccord avec les précédents volumes est cousu de fils blancs.
La psychologie de Begbie sonne assez faux, ce qui est vraisemblable est très grossier.

Néanmoins je crois que l'ambition de ce roman n'est pas le moins du monde faire une chronique sociologique ou psychologique subtile. On est bien plutôt en présence d'un roman noir, dans lequel Welsh jubile à décrire des scènes violentes et où finalement le côté grotesque et incohérent soutient plutôt une forme d'humour noir.
Et en ça le roman est très réussi, les excès de violence de Begbie se déroulent comme dans un Tex Avery, il y a du rythme, de l'humour, une critique sous-jacente de la morale bourgeoise.
Les ingrédients d'un roman noir sont donc bien réunis.

Pour conclure je dirais que ce livre est à Trainspotting ce que Chinese Democracy est à Appetite for Destruction.
Mais je crois que c'est un parti pris assumé de Welsh qui de chroniqueur social passe du côté du divertissement à l'état pur.
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Francis Begbie a été découvert dans le film « Trainspotting » (1996) de Danny Boyle, alors que la majorité des lecteurs francophones ignoraient le roman de Irvine Welsh. Violent, burlesque et décapant, le livre a mis en scène l'un des méchants les plus attachants de l'histoire de la littérature, proche de ses amis de toujours, mais ne les tolérant qu'à moitié parce qu'ils s'adonnent à la drogue, substance chimique qu'il abhorre. Loin d'être un enfant de coeur, il n'hésite jamais lorsqu'il s'agit de se lancer dans la bagarre, prêt à tout pour aplatir les opposants. Entêté, capricieux et imprévisible, il apparaît comme totalement instable. Pourtant, les années se sont écoulées et il a désormais quitté l'Angleterre pour les Etats-Unis où, sous une nouvelle identité, il mène une existence rangée avec son épouse et leurs deux filles. Sculpteur et peintre à succès, il semble avoir tiré un trait sur son passé de mauvais garçon, mais le meurtre de son fils (qu'il connaissait à peine !) l'oblige de revenir à Édimbourg, ville de sa jeunesse et dans laquelle il retrouve ses copains d'hier. Pendant ce temps, sa femme découvre son passé. Saisi dans un engrenage dont il ne maîtrise pas les règles, Begbie se réveille et se sait prêt à tous les coups pour rasséréner son orgueil blessé. A nouveau, Irvine Welsh signe un volume empreint de virulence, qui ne manque jamais de rythme et qui peut être considéré comme une critique de la société moderne ultra violente. En ce sens, il se fait chroniqueur tout en demeurant un narrateur original. Bien sûr, le titre « L'artiste au couteau » joue sur l'ambiguïté de l'expression » !
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Quel kiff que de retrouver le plus délirant des bastonneur de pub (qui aura à jamais le visage et la petite moustache de Robert Carlyle). Welsh se fait visiblement plaisir en testant les résolutions de son personnage fétiche: de retour à Edimbourg, Frank veut se débarrasser le plus rapidement possible de ses obligations pour retourner aux USA où sa vie (professionnelle et amoureuse) a enfin pris une autre tournure. C'est sans compter sur la détermination de son entourage à le faire replonger dans ses travers les plus violents…
Tout simplement jouissif!
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Quel plaisir de retrouver l'écriture d'Irvine Welsh et sa bande d'Ecossais ! Enfin, son Ecossais surtout, car il est question de Francis Begbie, le taré de la saga Trainspotting. Devenu Jim Francis, marié et père de famille, il mène une vie bien plus calme et plus créative en Californie. Jusqu'à ce qu'un événement rappelle ses vieux démons... Une lecture addictive, sur fond de violence et de pulsions, qui m'a donné envie de me plonger dans la suite, DMT.
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« L'artiste doit aimer la vie et nous montrer qu'elle est belle, sans lui nous en douterions » je ne sais plus qui a écrit cette phrase, certainement pas Irvine Welsh, ni son personnage principal Franck.
C'est le 2eme roman de cet auteur que je lis et une fois de plus j'ai apprécié, les scènes de violence sont parfaites, l'office de tourisme d'Ecosse peut fermer ses portes, je n'aime pas le Whisky. Je choisirai également la Californie
Une fois de plus l'auteur évoque les artistes peintres, je vais essayer de comprendre pourquoi.

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critiques presse (1)
LeMonde
15 juin 2018
Le Begbie de « Trainspotting », peintre adulé en Californie, revient à Edimbourg. Irvine Welsh crache sa colère contre la fatalité sociale et la violence atavique.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
On a tort de croire que c’est toujours une goutte qui fait déborder le vase : ça peut être également un jerrican de vingt litres.
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Videos de Irvine Welsh (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Irvine Welsh
Cette année, dans le cadre de la programmation cinéma de Quais du Polar, James Grady présentait "Les Trois jours du Condor" de Sydney Pollack au Com?dia, Irvine Welsh "Trainspotting", Jérôme Leroy "Vanishing Point", Richard Price "Assurance sur la mort" et Philippe Jaenada "Laura" à l'Institut Lumière, Bertrand Tavernier "Dans la brume électrique" au CNP Terreaux, David Lagercrantz "Millénium" au Pathé Bellecour, et bien d'autres ! Retrouvez toute la programmation ici : http://www.quaisdupolar.com/wp-content/uploads/2013/06/QDP16_PROGRAMME-BD.pdf Vidéo réalisée par les étudiants de Factory.
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