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EAN : 9782823800609
352 pages
12-21 (05/04/2012)
3.54/5   35 notes
Résumé :
Quarante-huit heures. C'est le temps qu'il reste à Jervis pour trouver une nouvelle épouse. Une fois ce délai écoulé, l'héritage de son richissime grand-père passera entre les mains de Rosamund, son ex-fiancée et cousine. S'engage alors pour les anciens amants un contre-la-montre mortel ou les accidents ne relèvent pas de simples coïncidences...

Vif, drôle, ironique : un récit au rythme endiablé porté par la verve de Patricia Wentworth.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Si vous désirez un roman policier tout doux, un peu désuet et démodé qui vous change des horreurs diffusées en boucle sur les chaines info , alors cette histoire écrite en 1932, saura vous séduire .
Le grand -père fortuné de Jervis lui laisse un immense héritage à la condition express qu'il soit marié . Sinon tout reviendra à sa sublime cousine et ex-fiancée, Rosamund. Mais la jeune beauté refuse le mariage et préfère empocher toute seule le magot . Jervis a 48h pour trouver chaussure à son pied et si possible éviter de mourir ... parce que les incidents et accidents lui arrivent un peu trop souvent pour relever du hasard .
La campagne anglaise de ce début de XX siècle offre un écrin délicieux . Elégant , démodé, romantique et romanesque , ce petit roman est agréable.
Je l'oublierai très vite mais le temps passé en sa compagnie était charmant.
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Vous est-il déjà arrivé de commencer un roman sans en attendre grand-chose, hormis passer un bon moment, et de se laisser embarquer par l'histoire, succomber au charme des personnages et ne plus pouvoir lâcher le roman en question ? Eh bien, c'est ce qui m'est arrivé avec Mine de rien, de Patricia Wentworth ! Je m'attendais à une lecture souvent qualifiée de « sympathique » mais « pas vraiment marquante » et j'ai refermé le roman plus qu'enthousiaste et séduite !

L'histoire, pourtant, n'a rien d'exceptionnel : Jervis Weare, s'il veut hériter de son grand-père, doit se marier dans les trois mois (et un jour !) après le décès de ce dernier. Jervis, déjà fiancé à la belle Rosamund, pense que l'affaire est réglée jusqu'au jour où Rosamund décide de rompre les fiançailles et ce, 3 jours avant la date butoir. Persuadé que la rupture est liée à l'héritage (car Rosamund doit bien évidemment hériter à la place de Jervis si celui-ci n'est pas marié), Jervis choisit une nouvelle épouse pour contrecarrer les plans de Rosamund. Est-ce tout ? Non, car la nouvelle Mrs Weare, autrefois Nan Forsyth, secrètement amoureuse de Jervis depuis de nombreuses années, découvre que Jervis est l'objet de plusieurs tentatives d'assassinat provenant de la même personne…

Dans ce roman, l'identité du ou des coupable(s) n'est pas l'élément primordial car elle est révélée assez rapidement au lecteur. Ce qui m'a énormément plu est tout d'abord le développement de la relation entre Jervis et Nan (l'aspect le plus intéressant du roman, qui m'a fortement rappelé Rebecca, de par le faux souvenir d'un amour passé, le caractère réservé de Nan (comme la nouvelle Mrs de Winter) et le mystère entourant les sentiments de Jervis), l'introduction du personnage de F.F qui joue un rôle majeur dans la vie du nouveau « couple » Weare, mais aussi les tenants et aboutissants de l'affaire de l'héritage « Weare » jusqu'à sa conclusion.

Je ne suis donc jamais ennuyée au cours de ma lecture, dévorant chaque chapitre, tremblant pour Jervis aux côtés de l'attachante Nan et de l'adorable chien Bran, mon coeur palpitant lors de chaque scène Jervis / Nan et frustrée que la dernière page arrive si vite.

Un coup de coeur surprise donc et une de mes plus belles lectures de ce début d'année 2021 !

A lire !
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Pour empocher l'important héritage de son grand-père, Jarvis doit se marier dans les trois mois. Pas un problème puisqu'il est fiancé à sa cousine Rosamund...sauf qu'elle se dérobe 3 jours avant le mariage et que l'héritage risque bien de lui revenir !

Une intrigue criminelle doublée d'une romance un peu à l'eau de rose au sein de la bourgeoisie anglaise du début du XX e siècle. Des personnages qui rappellent ceux de Rebecca : la beauté froide, la jeune femme réservée mais forte, la cuisinière peu accueillante.... Mais la comparaison s'arrête là.

C'est écrit de façon assez alerte et ce roman , qui date de 1932, se lit facilement et sans déplaisir mais je ne pense pas que j'en garderai longtemps le souvenir.

J'ai découvert avec surprise que Patricia Wentworth, que je n'aurais sans doute jamais lue sans le Challenge solidaire 2022, avait écrit un nombre important de romans, apparemment tous un peu dans la même veine.
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J'ai beau me dire, chaque fois que j'ouvre un livre de Patricia Wentworth, que son style est totalement démodé, les personnages et les situations en complet décalage avec la réalité actuelle, je ne peux m'arrêter de lire jusqu'au bout tant le suspens me prend. Dans cet épisode, point de détective omniscient ni de vieille dame perspicace. Seulement une très belle et dangereuse histoire d'amour et de cupidité morbide.

Mine de rien est un roman publié en 1932 – l'année du mariage de mes parents – et l'héroïne pourrait ressembler à ma mère. Nan Forsyth est une petite brunette issue d'une bonne famille qui a subi des déboires : elle doit travailler comme secrétaire chez un notaire pour subvenir aux besoins de sa jeune soeur. Depuis qu'elle est toute petite, elle admire et aime de loin Jervis Weare, un beau jeune homme brun et fort, héritier de son oncle qui lui a légué le manoir et la fortune familiales sous la condition qu'il se marie dans les trois mois et un jour après son décès, sinon, tout ira à sa cousine Rosamund, avec laquelle, cela tombe à pic, il se considère comme fiancé depuis toujours.

Mais voilà, la belle et élégante Rosamund le plaque deux jours avant l'échéance. Nan saisit l'occasion – c'est elle qui a tapé le testament – et propose un arrangement à Jervis : moyennant un dédommagement destiné à sa soeur, elle l'épouse et lui évite l'injure de voir la fortune lui passer sous le nez. Un mariage blanc, bien entendu. Seulement, la belle Rosamund n'entend pas se laisser dépouiller de ce qu'elle estime lui être dû…et elle s'est visiblement abouchée avec un bien sombre personnage…

Pour seconder Nan, l'ami journaliste de Jervis et surtout le fidèle chien Bran s'avèreront d'un précieux secours.

Patricia Wentworth manie avec un égal bonheur l'intrigue à l'eau de rose et l'angoisse de situations périlleuses. Son art de décrire les affres des prisonniers de culs de basse fosse me confond. Ici, il s'agit d'une grotte donnant sur la mer déchaînée, par temps de grande marée. La mer monte inexorablement…Les héros se découvrent et s'embrassent à la fin, les méchants sont punis irrémédiablement. On sait que l'histoire finit bien dès le départ, mais c'est égal, on tremble et on ne lâche pas les chapitres jusqu'à la dernière page. La traduction, alerte, gomme autant que faire se peut, le cadre désuet des décors et des costumes.
Lien : http://www.bigmammy.fr
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Un roman de Patricia Wentworth sans la présence délicieusement vieillotte et acidulée de Miss Silver, c'est moins bien se dit-on. Et l'on aura tort, car certains révèlent de très bonnes surprises. Celui-ci est de « bonne facture » et nous entraîne dans une histoire à suspense, sans que jamais vienne y poindre l'ennui. Jarvis, le héros, un peu trop sûr de lui, doit trouver une épouse dans les plus brefs délais s'il veut empocher l'héritage de son très riche grand-père. Sinon, c'est sa cousine et ex-fiancée, Rosamund, qui en profitera. Heureusement, Nan, jeune femme apparemment effacée, mais très déterminée, va veiller sur les intérêts du jeune homme. Et aussi sur sa vie, menacée par d'étranges accidents. Les héros du roman sont assez (stéréo)typés : une jeune femme effacée, au coeur pur, face à une créature belle et froide, sorte de femme fatale, un héros viril (et donc peu intuitif), un fidèle ami de type original… et, se profilant dans l'ombre, un vrai méchant. Si l'on accepte ces stéréotypes, on se laisse embarquer dans une aventure menée tambour battant, aux dialogues vifs, aux moments forts, qu'on lit avec plaisir, d'une traite. Mais dont le souvenir se dissipera bien vite…
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Tomber sur vous par hasard me fait encore plus plaisir qu'une invitation à prendre le thé avec Mussolini en ayant "carte blanche" pour noter chacune de ses phrases et le photographier en train de les prononcer - je ne peux pas dire mieux ! Jusqu'à aujourd'hui , il m'a évité. J'ai interviewé le président Hoover (...), Clémenceau, Trotski, le regretté défunt tsar, (...) et Al Capone...mais Mussolini n'a pas encore daigné m'inviter . Oh, je n'en fais pas le but de ma vie, n'empêche que j'aimerais beaucoup le rencontrer...
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On lui avait appris à toujours dire la vérité, le mensonge étant associé dans son esprit à la saleté, au manque de ponctualité, aux commérages et à tout autre vote que conservateur.
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-Savez-vous ce qui aurait pu l’obliger à partir de façon aussi soudaine ?
Mrs Mellish réfléchit en silence. On lui avait appris à toujours dire la vérité, le mensonge étant associé dans son esprit à la saleté, au manque de ponctualité, aux commérages et à tout vote autre que conservateur. Il existait des péchés plus graves, tel le vol, l’athéisme et l’immoralité, mais ils ne concernaient pas les gens respectables. Après un temps qu’elle jugea approprié, elle se compromit à répondre :
-Je ne pourrais pas dire cela. (…)
-Vous savez quelque chose, j’en jurerais ! Pourquoi ne me le dites-vous pas ?
Le subtil air offensé qu’avait arboré la gouvernante tout au long de l’entretien s’accentua quelque peu. Une personne convenable ne rougissait pas ni ne se comportait en hystérique comme était en train de le faire Mrs Weare ! Mrs Mellish bénit la Providence de ne pas être comme les autres femmes. Elle la remercia d’avoir été éduquée dans le but de se montrer respectable, de se conformer aux bonnes manières et de toujours garder la maîtrise d’elle-même. Et bien qu’elle ait connu son lot d’ennuis, elle avait su se tenir. A l’enterrement de son mari, elle avait certes versé les larmes attendues de la part d’une veuve, mais elle avait pris soin de ne pas les laisser froisser son crêpe. Les joues rouges de Nan et sa voix tremblotante ne lui inspirant que du mépris, elle décida de ne pas répondre.
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- Quelle est-elle ? Je veux dire... votre profession. Que faites-vous ?
- Je suis une pierre qui roule , (...)
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- Prenez tout votre temps. Personne n'a encore pensé à percevoir un impôt là-dessus, par conséquent, prenez-en autant que vous voulez.
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