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Miss Silver tome 13 sur 32

Perrine Vernay (Traducteur)Hélène Macliar (Traducteur)
EAN : 9782264021618
320 pages
10-18 (21/09/1999)
3.48/5   57 notes
Résumé :
Un soir, alors qu'elle fait une promenade dans le bois de Dean Man's Copse, Mary Strokes découvre le corps d'une jeune femme enveloppée dans un manteau noir, sans chapeau, mais avec à l'oreille un anneau sertie de pierres précieuses, symbole de la pérennité des liens du mariage.

Mary alerte immédiatement la police. Or, lorsqu'elle revient sur les lieux en compagnie du Sergent Abbott, le corps a disparu.

Si les autorités doutent bientôt ... >Voir plus
Que lire après Un anneau pour l’éternité (Le hallier du pendu) Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Treizième enquête mettant en scène Miss Silver.


Dans ce treizième opus, rendons justice au lecteur, Miss Silver est un personnage quasi secondaire sans grande utilité sauf au moment crucial afin d'aiguiller les policiers sur la bonne piste.


Le sergent Abbott rend visite à sa cousine quelques jours. Un soir, en prenant le thé chez une amie de celle-ci, Mary Stokes tambourine à la porte et affirme avoir vue un corps dans la forêt du Hallier du Pendu. Après quelques recherches, rien n'est trouvé et tout le monde pense Mary Stokes affabule. Quelques temps plus tard, le sergent Abbott apprend qu'une femme est déclarée disparue.... et chose étrange, son signalement correspond à celui de la morte faite par Mary Stokes. le sergent décide de demander de l'aide à Miss Silver afin de s'assurer si Mary Stokes dit la vérité ou non en l'invitant à passer quelques jours chez sa cousine. Seulement, Mary Stokes disparait quelque temps plus tard et son corps est retrouvé avec la nuque brisé...


Globalement, cette intrigue n'est pas une des meilleure de Patricia Wentworth. Nous retrouvons ici un schéma classique vu et revu dans de nombreux romans policiers de l'époque et le dénouement est assez simple à résoudre.


Par contre, cette enquête est intéressante en raison du sujet traité au travers du mobile du crime. Patricia Wentworth revient sur la seconde guerre mondiale et notamment sur l'exode des populations fuyant la France occupée pour se rendre en zone libre et trainant avec eux le peu qu'ils avaient pu emporter. Ici, l'auteur nous relate non pas un fait glorieux mais un fait abject : le vol des seuls biens d'une famille fuyant.


Une enquête policière agréable mais en-dessous des précédentes.
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Voilà un petit livre à lire sans se casser la tête, entre deux tasses de thés et quelques scones à l'orange.

L'intrigue - se déroule une fois de plus dans le petit village so british.

Maggie Bisset, la fille de l'épicière, est clouée au lit à cause d'une maladie des os ou un accident, et, curieuse, elle se distrait en écoutant les communications téléphoniques des habitants du village.

Comment vous demandez-vous ? C'est la femme de James Bond ? Non, c'est juste que nous sommes juste dans la période de l'après la guerre et la ligne est commune à tous les habitants du village ! Paraît même qu'ils doivent s'estimmer heureux d'avoir le téléphone (livre délicieusement suranné à cette époque où quand l'Internet rame une seconde, on hurle déjà et où on aurait du mal à passer un jour sans son téléphone portable).

Dans le village, personne n'ignore l'indiscrétion pathologique de Maggie, mais vu son état de santé, tout le monde s'en contrefiche éperdumment.

Or, quand débute le roman, Maggie, vilaine curieuse, voudrait bien apprendre les raisons qui viennent de pousser Cecily Abbott, mariée de trois mois au séduisant Grant Hathaway, à quitter sans tambour, ni trompettes, le domicile conjugal ...

Entre nous, moi aussi j'aurais voulu savoir, si j'avais été à sa place. C'est louche une femme qui quitte le domicile conjugal après trois mois. On se pose des questions...

Maggie saute donc sur l'occasion qui se présente à elle d'en apprendre un peu plus, surtout lorsqu'une voix de femme, à l'accent étranger, réclame Grant sur la ligne. Une maîtresse ? Un triangle amoureux ? Cochonne !

Elle n'en saura évidemment rien (et moi non plus, ô frustration infâme) mais elle pourra témoigner plus tard de la réalité de cet appel. Ben oui, la curiosité n'est pas toujours un vilain défaut...

Peu après, lors d'un paisible thé chez les commères du crû, voilà ti pas que Mary Strokes (une jeune fille née au village et qui travaille dans la grande ville voisine, ce qui l'a rendue un brin délurée), débarque comme un ouragan en hurlant qu'elle a vu un homme traîner un cadavre du côté du "Hallier du Pendu."

Miss Strokes, étant un peu délurée, n'est pas trop prise au sérieux. Dès que l'on est un peu déconneuse, plus personne ne vous prend au sérieux. Bon, ok, la fille se prenait aussi pour le nombril du monde !

Bref, les enquêteurs sont comme la fosse du même nom : septiques ! Pardon, je voulait dire "sceptiques" !

Mais il faudra bien se rendre à l'évidence lorsque le cadavre d'une femme sera découvert peu après dans la petite maison abandonnée située non loin du Hallier ... Elle avait raison, le bougresse !

C'est un petit roman légèrement désuet tout en restant sympathique et qui m'a fait passer un bon moment sans violence tout m'ayant fait hésiter (presque) jusqu'au bout sur l'identité du meurtrier.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'adore toujours autant les romans policiers de Patricia Wentworth, en particulier à cette période de l'année. Quoi de plus agréable, quand la météo est maussade et le temps gris, que de se pelotonner confortablement dans un divan en compagnie de Miss Silver et de ses tricots (et une tasse de thé en option) ?

Ce court polar, qui se lit très rapidement, vaut surtout pour son ambiance. On y retrouve le décor typique du petit village anglais, où les commérages vont bon train. Les voisins s'espionnent les uns les autres (une jeune fille va jusqu'à écouter les conversations téléphoniques de tout le village) et spéculent sur la vie des différents couples du coin !

Quelques morts suspectes viennent émailler ce récit bien amusant et Miss Silver est donc appelée à la rescousse par son cher Frank, dont la famille semble impliquée (quoique indirectement) dans l'histoire... La vieille dame semble d'ailleurs se trouver comme un poisson dans l'eau dans ce milieu campagnard : les commérages ne la choquent pas le moins du monde et elle se permet même de questionner tout le monde (sans en avoir l'air, bien entendu) afin de faire avancer son enquête.

Le hallier du pendu, malgré son titre un peu sinistre (et qui n'a donc rien pour me déplaire, puisque j'aime les titres sinistres :-) ) était donc une lecture amusante et relaxante, bien dans la lignée des autres polars de Patricia Wentworth.
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Un polar dans la campagne anglaise très agréable à lire mais sans surprise. On retrouve tous les ingrédients des romans de Patricia Wentworth : l'inspecteur Lamb, bourru et déterminé, le sergent Abbott, élégant et raffiné, ainsi que le jeune couple qui servira de toile de fond à la romance (la petite brune enjouée et débrouillarde et le grand bel homme assez carré), et bien entendu Miss Silver et ses ouvrages en tricot.
On a toujours plaisir à retrouver ses personnages, même attendus, l'assassin que l'on a deviné et les gouvernantes farcies de morale et raides comme la justice.
Qu'est-ce qui, dans ce roman, créé son originalité par rapport aux autres romans de l'autrice ?
La description assez inhabituelle du hallier, la violence de l'attaque sur la première victime dans le chemin creux et le fouillis d'un bois abandonné à une sombre légende. On imagine presque le chien des Baskerville tapi dans la nuit.
L'évocation de la seconde guerre mondiale et de l'exode sur les routes de France.
On connait un peu plus la famille de Frank Abbott, mais on aimerait en savoir davantage, qui est-il vraiment derrière cet archétype ?
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L'intrigue et son dénouement étaient très prévisibles. Mais ça fait toujours un bien fou de retrouver Miss Silver et ses éternels tricots !
Les différents personnages de ce polar sans prétention étaient intéressants et sympathiques. L'ambiance du village, avec ses commérages et ses relations de voisinage parfois tendues, était particulièrement agréable à découvrir, et Miss Silver donne l'impression de se trouver comme un poisson dans l'eau au milieu de tout ce petit monde.
Une lecture très amusante et relaxante, qui me donne encore plus envie de lire et de relire les polars de Patricia Wentworth.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Les choses affreuses arrivent toujours aux autres, pas à vous. C’est ce que nous croyons tous. Les meurtres, ce sont des histoires qu’on lit dans les journaux. Les assassins, ce sont les gens dont on voit les photos. On les attrape toujours, puis on les juge et on les exécute. Ce ne sont pas des gens comme ceux que l’on voit dans son village. Une meurtrière ne peut pas être celle qui fait votre lit, votre vaisselle et votre dîner. Ce ne peut pas être quelqu’un qui possède une recette de confiture de fraises sans pareille, et qui a été votre élève à l’École du Dimanche.
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[...]ses relations avec Grant s’étaient radicalement transformées, elles n’étaient plus celles d’un maître et de sa domestique, même plus celles d’une femme éprise et d’un homme qui la dédaignait… Le vieil antagonisme fondamental qui existe implicitement entre un homme et une femme flambait entre eux. Les civilisations ont beau établir des codes de conduite, la religion le dompter, la poésie le sublimer, il existe toujours, prêt à surgir dans toute sa sauvagerie une fois les barrières tombées.
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Deeping disposait d’une ligne à postes groupés, véritable mine d’informations confidentielles. La douzaine de maisons équipée du téléphone avait cette ligne en commun, et quiconque désirait écouter la conversation d’un voisin n’avait qu’à soulever le combiné. Tout le monde aurait donc dû redoubler de prudence, mais l’intimité engendre l’indifférence, sinon le mépris. Lorsqu’on utilise son propre téléphone, dans sa propre chambre, il est difficile de se débarrasser de cette illusion d’intimité.
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[...]une jeune femme qui va retrouver un homme ne pense pas aux drames qui ont pu se passer deux siècles auparavant. Elle ne pense qu’à elle-même et à lui.
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Si la morte avait trouvé la vie à Tomlin’s Farm monotone, au moins elle la quittait avec éclat.
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