Cycle des Dieux, tome 1 : Nous, les dieux : L'Ile des sortilèges

Après le miroir de Cassandre et l'Empire des Anges que j'avais énormément aimé, je me suis attaqué à Nous, les dieux ! Et enfaite je ne sais pas trop quoi en pensé maintenant que je viens de finir le livre. Ce roman me laisse perplexe! J'ai beaucoup aimé l'histoire mais il manque ce petit quelque chose que ne m'a pas fait rentré complètement dans cette aventure et de temps en temps je n'étais plus dedans..Je ne sais pas encore si je vais lire le tome 2 car la curiosité de connaître la suite n'est pas au rendez-vous...

Quand je lis un livre de Bernard Werber, je mets toujours du temps à me faire à la façon dont il raconte ses histoires et il m'arrive même de décrocher à certains moments du livre. Ici, surprise ! Je ne me suis pas ennuyée avec «Nous les Dieux». On retrouve la même construction que pour certains de ses romans : des passages sur la vie des personnages et d'autres, plus instructifs sur «L'encyclopédie du savoir relatif et absolu». La mythologie grecque m'a toujours passionnée alors je me suis régalée des passages sur le mont Olympe et les dieux grecs. Pour ce qui est de l'histoire des apprentis dieux, elle ne manque pas d'originalité mais c'est parfois dur à suivre avec les intrigues qui se suivent, se croisent… Ce roman est quand même l'un de mes préférés de cet auteur. Un bon divertissement.

Le sujet de la religion ne m'enchantait pas trop et j'ai été plutôt déçu de ce roman, je ne lui ai pas trouvé beaucoup d'originalité. La mythologie c'est du lu et relu pour moi, déjà parce que les religions des temps anciens sont l'une de mes passions mais aussi parce que Bernard Werber construit toujours ses romans de la même façon, ce qui devient redondant à la longue. Les personnages qu'on retrouve après les Thanatonautes… il aurait pu faire mieux et nous le savons tous les deux. Il a toujours cet humour qui lui est propre mais sans dénaturer ses propos, c'est l'un des aspects qui m'a le plus plu. Dans ce qui m'a le plus déplu ce sont les alternances entre fiction et écrits encyclopédiques, ça alourdi le texte selon moi alors qu'il aurait très bien pu mêler les deux plus subtilement.
Si le thème du livre est l'un de mes favoris, je n'ai pas non plus accroché à l'intrigue, les habitants d'Aeden sont plutôt passables et personne ne se détache vraiment du lot. Pour moi c'est un raté mais j'ai encore le tome deux à lire, je crains le pire. L'imagination de l'auteur est foisonnante de bonnes idées, il sait exactement où et comment il veut aller au dénouement mais j'ai plus l'impression de lire une longue introduction qu'un roman à part entière. Il laisse peu de place à l'imagination même si j'ai aimé le fait qu'il y ai des informations véridiques dedans.
Je recommande plutôt la lecture seule des Thanatonautes qui m'avait beaucoup plu et qui se suffit à lui-même.

Avec de bons souvenirs en tête de la « Trilogie des Fourmis » du même auteur, j'ai abordé ce livre avec enthousiasme, qui s'est malheureusement dégonflé en cours de route. Les passages traitant de l'évolution, surtout à partir du moment où l'humanité entre en jeu, m'ont captivé, je les ai trouvé instructifs, et c'est à cela que je m'attendais. À la limite, les tentatives pour explorer le sommet de l'Olympe présentent quelque intérêt quoique coté aventure on a vu mieux. Là où je décrochais souvent c'est lors des extraits systématiques de « L'encyclopédie du savoir relatif et absolu »; certains m'ont semblé pertinents alors que d'autres n'étaient que digression (recette de gâteau au chocolat?) à mes yeux. Et le rythme général en souffre. Quant à la fixation de Michael pour Aphrodite, elle m'a paru puérile, peu approfondie et hors propos. Finalement la dynamique entre tous ces apprentis m'a paru confuse, superficielle et surtout pas assez fouillée pour une oeuvre aussi ambitieuse. Bref, malgré d'excellents passages, je ne poursuivrai sûrement pas cette trilogie.

Ca fait cher payé pour nous raconter une partie de Civilization, mais c'est amusant.

Ce livre est la suite de l'empire des anges (qui était la suite des Thanatonautes). On y retrouve Michael Pinson, personnage principal des livres qui était de son vivant médecin. Dans "Les Thanatonautes", il explorait le paradis à l'aide de comas artificiels. A la fin de ce premier livre, les personnages principaux meurent et Michael et Raoul commencent un cheminement de l'évolution de leur conscience en devenant un "6" : un ange (après avoir été un "5" : homme sage). Dans le second livre "L'empire des anges", ils ont chacun en charge 3 mortels qu'ils doivent aider et faire évoluer au mieux afin qu'ils deviennent eux-même à leur tour des anges. Ayant réussi, Michael devient alors un "7", un élève dieu (dans une école "Game of Throne") qui doit créer et gérer une planète ou des peuples se côtoient, s'allient ou s'affrontent. C'est une lecture agréable même si je me suis plus sentie dans un jeu vidéo que dans un roman. Il y règne des incohérences, de la confusion. C'est dommage car cet univers mythologique et farfelu me plaisait.

Comme pour l'Empire des Anges, j'adore le concept ! Arriver à Olympie, suivre les enseignement des principaux Dieux grecs comme Héphaistos ou Chronos, et créer un monde, avec sa faune, sa flore, et ces tribus préhistoriques qui deviendront (pour ceux qui ne sont pas éliminés) des civilisations entières, j'ai trouvé ça génial. J'ai eu pendant longtemps l'impression de regarder plusieurs personnes réunies en train de jouer à Spore, jeu que j'adore, et les premiers cours furent vraiment très plaisant à suivre.
La découverte d'Olympie, de la nouvelle vie de Michael et ses amis, à nouveau sensibles à la faim, la soif, le sommeil, la douleur (contrairement à leur étape d'Anges), et surtout de leurs camarades m'a vraiment plu. L'image que Werber donne aux personnages ayant existé est souvent intéressante, et les dialogues entre certains d'entre-eux regorgent d'humour dans tout le roman.
Je ferais également la même remarque pour les Dieux et autres personnages mythologiques, chacun présenté avec un caractère propre, et encore une fois les dialogues font rire, tant leurs pensées peuvent être décalées comparé à l'idée qu'on pourrait s'en faire. Je pense notamment à Atlas, le géant censé porter le Monde, qui se plaint de sa condition à chaque fois que l'occasion se présente, et se voit réprimandé par la plupart des Dieux.

L'univers regorge, évidemment, de références à la mythologie, et nous croiseront la route de nombre de créations fantastiques et assisteront à diverses productions magiques, qui ne pourront que ravir les intéressés comme moi.

D'une manière générale, j'ai trouvé l'ensemble très bien construit. L'univers et le suivi des cours sont passionnants, que ce soit au début alors qu'ils tentent de créer des organismes viables, ou plus tard, lorsqu'ils doivent guider leurs peuples respectifs.

Mais, en ce qui concerne les points négatifs, je vais plus ou moins revenir sur les mêmes choses que sur l'Empire des Anges. L'intrigue qui consiste à savoir ce qu'il y a après les élèves-Dieux et les Dieux principaux m'a semblé inintéressante au possible, d'autant qu'il n'y a presque qu'une seule hypothèse évoquée. L'hypothèse se révélant finalement vraie (dans le tome suivant), je trouve positif que cette intrigue soit vraiment mise en retrait par rapport au reste.


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Série de trois livres faisant suite à d'autres séries, l'auteur nous entraine dans un parcours initiatique mêlant la mythologie gréco-romaine-romaine et l'aventure de l'Homme issue de culture judéo-chrétienne. Parcours intéressant, je suis resté sur ma faim à la conclusion du 3ème tome. La description en poupées russes peut être crédible et on peut se sentir porté par la narration; mais cette fin imposant l'idée que l'on est le lecteur de son propre écrit fait perdre de l'intérêt à l'ouvrage

Etrange cocktail que cet opus du cycle des Dieux : ambitieux, séduisant, mais parfois superficiel.

Là où Werber semble prôner l'amitié entre les peuples, le brassage ethnique et la mixité, il nous propose un monde ethnocentrique, étriqué et centré autour de la culture européenne... Derrière ce peuple-élu des Dauphins, ont reconnait l'image du peuple juif, condamné à l'errance... quel dommage qu'un virtuose tel que Werber n'aie pas su échapper à ce cliché !
Là où il promet de l'ésotérisme, du spirituel et des questions existentielles, il enfonce quelques portes grandes ouvertes et nous ressert les théories de l'évolution les plus communes...

Que penser de ce Nous les Dieux ? C'est du Werber, sans nul doute, peut-être moins profond que le cycle des fourmis, mais tout aussi étonnant lorsqu'il s'y met ; peut-être moins épique, mais on y trouve ce je-ne-sais-quoi qui nous encourage toujours à tourner la page suivante.

On notera tout de même les échos cinglants de certains passages de ce livre avec notre propre réalité : plus de dix ans avant les vagues d'attentats qui ont décimé notre pays, certains mots, bien placés, ont su faire sursauter mon cerveau.

Mais de clés, point n'en donne ; de réponse ou de réflexion aboutie sur le sujet, point n'en sème ; d'idéologie, de semblant de solution, d'espoir de résolution, point n'en a... quelle frustration d'atterrir sur cette dernière page qui ne semble écrite que pour mieux nous encourager à passer au tome suivant. M. Werber aurait-il eu des visées purement mercantiles en nous concoctant cette étrange mixture ?

Ayant adoré le cycle des anges, j'ai été heureuse de retrouver les personnages dans la suite. Ils explorent maintenant le niveau au dessus cad les dieux. J'ai bien aimé que chaque jour soit consacré à une découverte et le côté mythologique des mondes. Tout se met en place lentement, peut être un peu trop par moment. J'attend la suite ;-)