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144 pages
Albin Michel (28/04/2021)
3.66/5   80 notes
Résumé :
Après la guerre et l'épidémie, qui des chats ou des rats gagnera le pouvoir et le savoir des humains ?

À Montmartre vivent deux chats extraordinaires. Bastet, la narratrice qui souhaite mieux communiquer et comprendre les humains. Pythagore, chat de laboratoire qui peut se brancher sur Internet grâce à une prise USB greffée au sommet de son crâne. Ces deux-là se rencontrent et se découvrent alors que le monde des humains s'embrase.

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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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A travers cette BD, je découvre enfin les traits de Bastet, l'héroïne du roman du même nom de Bernard Werber, lu précédemment. J'avoue qu'ils correspondent assez bien à ce que j'avais imaginé, une petite peste de première classe, qui mériterait parfois des claques, mais qui possède malgré tout un charme indéniable. de toutes façons, malgré leur "fort caractère", je ne sais résister à la gent féline, adorant me noyer dans leurs yeux d'opale.
le personnage que je préfère reste cependant Pythagore, le chat de laboratoire "connecté" car derrière ses paroles transparait toute la sagesse de celui qui a su tirer les leçons des erreurs humaines. Il nous offre de belles notions de philosophie, notamment sur l'importance de la transmission du savoir à travers les livres par exemple, et nous fait également un résumé de l'histoire des chats à travers les siècles et les différentes cultures. En plus, sa silhouette "efflanquée" correspond tout à fait à celle de mon chat "Léonard". Cacherait-il bien son jeu derrière ses prunelles vertes, somnolant sur un coussin du canapé ?

le graphisme acéré de cette bande dessinée met tout à fait en valeur l'ambiance post-apocalyptique créée par Bernard Werber. Mises en relief par un choix de couleurs particulièrement bien adapté, certaines images sont sublimes. Je déplore cependant le fait que les dialogues réduits à leurs plus simples expressions ne facilitent pas la compréhension de l'intrigue, quant à elle dépouillée de beaucoup de ses éléments par rapport au livre. Je doute que ceux qui ne l'ont pas lu y trouvent leur compte, à moins d'être, contrairement à moi, des férus de BD et de lire à travers les bulles.
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Bastet et Pythagore sont deux chats, vivant chacun avec leur humaine jusqu'à ce que tout s'effondre...

Je n'ai pas lu les romans de Bernard Weber, c'est donc sous sa forme graphique que je découvre son monde..
Ça ce lit très vite, c'est une histoire très interranssante que je vais poursuivre, adorant les chats j'ai succombé !
Les dessins sont superbes !
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Bernard Werber avait rencontré un beau succès à la parution de son roman "Demain les chats", en 2016, rapidement suivi de deux autres tomes, constituants "Le Cycle des Chats" de l'auteur.

Je n'avais pas encore pris le temps de lire cette trilogie, ni même le premier titre de celle-ci, et ayant beaucoup aimé la plume et les histoires de ce romancier il y a quelques années de ça (notamment avec son cycle des Dieux, celui des Anges, ou encore au travers de nombre de ses nouvelles), la sortie de cette adaptation en bande dessinée était l'occasion parfaite de retrouver son univers.

Malheureusement, celle-ci n'a pas du tout fonctionné sur moi...
L'idée est très bonne et j'étais pourtant persuadée d'adhérer à l'histoire de Bastet, qui, comme tout chat digne de ce nom, estime être d'une supériorité bien plus élevée que les autres espèces, y compris les humains.
La trame ne tarde pas à lui donner raison, puisque, comme toujours, l'Homme n'a pas besoin d'aide pour courir à sa propre perte.
Mais Bastet pense pouvoir améliorer tout ça, à sa manière.

Oui, vraiment, je ne voyais pas comment ce genre d'intrigue aurait pu me laisser de marbre. Et pourtant...
Je pense que l'erreur vient de moi : j'aurais probablement dû commencer par lire le roman avant de m'attaquer à son adaptation.

J'ai vraiment l'impression que c'est entre la BD et moi que ça n'a pas fonctionné : je n'y ai (pour ma part) pas retrouvé le style de l'auteur, ni le genre d'atmosphère que je me souviens connaître de ses écrits.

Les dessins sont beaux, aucun doute là-dessus, mais je n'ai pas réussi à me perdre à l'intérieur.
Est-ce le trait ? Les couleurs ? le fait que, fatalement, l'histoire est plus rapidement mise en place ?
Peut-être un peu de tout ça.

C'est pourtant une nouveauté que beaucoup de lecteurs ont appréciée et sur laquelle j'ai lu de nombreux beaux retours.
De mon côté j'imagine que je dois être plus hermétique à la lecture d'une BD qu'à celle d'un roman, et je tenterai donc prochainement de me replonger dans les aventures de Bastet au travers de la trilogie écrite par Bernard Werber.

Le mieux, comme toujours, est de vous faire votre propre avis en découvrant cette nouveauté.
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Bernard Werber était dans ma liste d'auteur à découvrir. Je suis tombée sur cette BD à la bibliothèque qui m'a tapé dans l'oeil avec le titre et bien-sûr l'histoire qu'elle aborde.
Une histoire penchant vers la SF qui nous remémore à travers L Histoire, ce que l'Humanité à vécu avec les chats et jusqu'où cela pourrait aller dans un futur apocalyptique.
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Après avoir savouré la trilogie de Bernard Werber autour des chats, je me lance dans la lecture de la bande dessinée qu'on m'a gentiment offert! Aux dialogues? Pog et au dessins? Naïs Quin. Alors réussi?

Et bien oui! Adapter un bouquin en BD n'est pas chose facile. Il faut être efficace, aller droit au but et c'est bien que que Pog a réussi a faire ici! Il ne manque rien d'important, tout va très (trop) vite forcément mais cela reste raisonnable. Les lecteurs se pencheront sur le livre pour avoir plus de détails!

Côté dessin, le style est particulier avec croisement manga (de loin) et cartoon (plus proche) qui donne un effet très réussi. La colorisation est superbe et certaines planches, revenant sur l'histoire des chats ou de Pythagore en négatif valent vraiment le coup d'oeil.

Bref une belle réussite et j'ai hâte de voir la suite!

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critiques presse (1)
Sceneario
27 juillet 2021
La première partie de la bande dessinée m’a, dès lors, semblé bien longue à lire. La seconde partie, qui fait la part belle à l’action, a eu au moins le mérite de redonner un coup de fouet à l’ensemble. Mais, côté intrigue, l’affaire est restée assez pauvre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
- Partout où les commerçants débarquent, ils abandonnent les chatons nés sur les bateaux. Ceux-ci rencontrent beaucoup de succès auprès des populations locales qui ne les connaissent pas encore.
Quand les premiers chats arrivent en Inde, les Indiens les adorent immédiatement. Ils reprennent le culte de Bastet, et nous honorent avec une déesse similaire appelée Sati.
La Chine nous découvre également et nous devenons symboles de paix, de sérénité et porte-bonheurs. Les Chinois créent eux aussi une divinité à notre gloire, Li-Shou.
En Scandinavie, nous donnons naissance au culte de la déesse de la fertilité Freyja, dont le char est tiré par deux chats sacrés..."Amour" et "Tendresse".
- Voilà la solution aux problèmes du monde actuel: il faut rétablir mon culte! Ainsi les humains vivront en paix, unis dans ma dévotion...
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Tout ce qui m'entoure est là pour m'instruire. Tout ce qui m'arrive est là pour me faire évoluer.
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"Ma mère m'a toujours dit : méfie-toi des humains, ils sont imprévisibles."
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Il ne faut jamais dépendre de quelqu'un pour être heureux.
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Dans l'Égypte ancienne, Bastet était une déesse à tête de chat. Les Égyptiens la vénéraient comme la déesse de la beauté et de la fécondité. Leur ennemi juré, Cambyse II, le roi des Perses, eut l'horrible idée d'attacher des chats sur les boucliers de son armée. Ainsi il vainquit facilement les Égyptiens qui cessèrent de tirer, de peur de blesser ces animaux sacrés.
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