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3,63

sur 766 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est avec plaisir que je retrouve Bernard Werber et son univers. Ce n'est pas son meilleur livre pour moi mais j'ai passé un bon moment. L'enquête en elle-même est sympathique. Spéculations, péripéties, nos deux acolytes mènent des jours mouvementés. On entre dans leur vie, leur passé... afin de mieux les cerner et les comprendre. J'ai aimé le fait que le personnage soit mort, qu'il entend ce qui se dit mais qu'il ne peut pas intervenir. Chance ou malchance? Ce livre nous parle de la mort, de la vie après la mort mais il nous montre surtout la vie et son importance d'être vécue. Bernard Werber, comme à son habitude, nous pousse à la réflexion. Bref, c'est une histoire vraiment sympa et originale qui nous emmène entre le réel et l'iréel, le visible et l'invisible. (...)

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« Bonsoir ou bonjour, vous êtes avec nous en direct dans Paranormal a droit, la seule émission du PAF consacrée à tout ce qui a trait au surnaturel, et qui se bat pour donner des droits à tous les esprits de l'au-delà.

Il est 2h30 du matin et je suis Aloin Bongrain-Dubourgois, défenseur des âmes perdues depuis plus de 40 ans.

Je reçois ce matin Lucy Filipini, médium professionnelle qui fait beaucoup parler d'elle ces derniers temps.

– Bonjour Lucy. Je vous ai invitée pour discuter du nouveau livre de Bernard Werber, Depuis l'au-delà, qui raconte l'étonnante enquête que vous avez menée au coté d'un esprit bien connu de nos téléspectateurs : Gabriel Wells, auteur à succès, tragiquement décédé récemment.

– Bonjour Monsieur Bongrain, quelle idée de m'inviter à une heure pareille !

– Ahah, je vois que votre réputation n'est pas usurpée, vous n'avez pas la langue dans votre poche. Alors ce nouveau Werber, qu'avez-vous à en dire ?

– Figurez-vous que je l'aime bien ce cher Bernard, depuis longtemps d'ailleurs. Ça fait de nombreuses années qu'il aime parler de l'au-delà. Bon, sur ce coup-là, je le trouve un peu gonflé d'ainsi s'incruster dans mon intimité et de celle de Monsieur Wells ! Ce n'est pas parce que je suis médium et que Wells est mort, qu'il peut se permettre d'entrer ainsi dans nos pensées !

Il est vrai qu'il avait une bonne raison, puisqu'il nous a aidé à mettre en lumière un meurtre : celui de Gabriel Wells !

– On va y revenir, Lucie. Mais parlez-nous un peu de vous et de Gabriel Wells…

– Que voulez-vous que je vous dise… Je parle avec les esprits, ceux qui ne se sont pas encore réincarnés, J'en ai parfois plein la tête, mais ils sont là avec moi, avec nous, en nous. Il faut bien qu'on leur donne un peu la parole, Monsieur Grosgrain !

– C'est bien le but de cette émission, Lucie !

– Donc, j'ai aidé Gabriel Wells à découvrir qui est son assassin. Sacrée aventure !

– Sans faire du mauvais esprit, on n'est pas dans un polar, le livre de Bernard Werber met surtout en avant vos relations personnelles et les relations avec l'au-delà. Il faut dire que l'auteur nous emmène en terrain connu à la quête de l'inconnu. Il a cette manière bien à lui de mélanger son histoire avec des extraits de L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu d'un parent de Gabriel Wells. Rien de très neuf sous les étoiles, mais c'est une potion ectoplasmique qui a du corps.

– Je ne suis pas ici pour faire une étude de texte, Monsieur Bonnegraine, mais pour parler de notre affaire de meurtre !

– Justement Lucie, c'est quand même un comble de se faire assassiner quand on est un auteur de romans à suspense, non ? D'ailleurs, j'ai comme l'impression que Bernard Werber a parlé de lui à travers le parcours de Gabriel Wells. Leurs rapports compliqués avec l'intelligentsia littéraire de notre cher pays des lettres semblent assez proches. Vous ne trouvez pas qu'en parlant de Wells, Werber parle aussi de lui ?

– C'est bien possible, je ne le connais pas aussi bien que Gabriel. Je comprends mieux, les morts que les vivants, vous savez… En tout cas, ils ont effectivement des points en commun, à la différence que Monsieur Werber croit aux esprits de son vivant alors que Wells n'y croit que depuis qu'il est mort ! Mais il n'essaye pas particulièrement de nous convaincre dans son livre. Comme il le dit bien « L'important est de croire en quelque chose ». Vous ne croyez-pas, Monsieur Dubourgeon ?

– Si si, mais croire ce n'est pas aussi une manière de se questionner sur soi-même ?

– Vous l'avez bien lu dans le récit de Monsieur Werber ! Quand on est mort, c'est trop tard, et on a beau se questionner sur sa vie perdue et sur les occasions manquées, c'est un peu tard.

– L'esprit de Gabriel Wells est-il avec nous sur le plateau ? Pouvez-vous nous mettre en contact avec lui pour qu'il nous dise quelques mots ?

– Si vous étiez un peu plus réceptif, Monsieur Bonbourgeois, vous pourriez le faire vous même ! C'est une question d'empathie et de curiosité aussi, vous savez. Bon, il y a aussi d'autres moyens de faire, mais c'est plus dangereux, comme l'explique bien Monsieur Werber. de toute façon, il n'a pas envie de vous parler, il est en grande conversation avec son grand-père en ce moment.

En tout cas, ça a été une enquête rondement menée, et moi qui suit fidèle en mes principes, j'ai eu droit à mon lot de surprises… Et puis, la manière qu'a Bernard Werber de raconter notre aventure m'a parfois fait réfléchir, avec sa façon de la relier au grand fourre-tout qu'est l'inépuisable Encyclopédie du savoir relatif.

– Merci Lucie Filipini d'avoir partagé ce moment avec nous dans le cadre de Paranormal a droit. Passez le bonjour au sympathique Bernard Werber et à toute la famille Wells (enfin je parle de ceux qui sont morts).

– Merci Aloin Bongrain-Dubourgois (en fait, je sais parfaitement comment vous vous nommez).

– Je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une émission spéciale consacrée aux grands esprits (morts) qui se rencontrent.

Bonne nuit et faites de beaux rêves. »
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Il y a un petit moment que je n'avais pas lu du Bernard Werber. J'ai profité de faire un voyage de 11 h en avion pour lire d'une traite : Depuis l'au delà. Gabriel Wells est écrivain de romans à suspens. Sa nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu'un qu'il connait personnellement... : Lui-même !
Il a été tué dans la nuit mais il ignore par qui !
Pour résoudre cette énigme il compte sur l'aide de Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts.
Ensemble, elle dans le monde matériel, lui dans le monde invisible, ils vont tenter de percer le mystère de la mort de Gabriel...
Depuis l'au-delà est un roman dont l'histoire m'a beaucoup plu. Il faut un petit temps d'adaptation au personnage principal, Gabriel, pour comprendre qu'il est mort. C'est Lucy qui va avoir la dure tache de lui faire admettre ! Alors, une fois qu'il a compris, Gabriel ne pense qu'à une chose : trouver qui l'a tué. J'ai apprécié que l'enquête soit faite par Gabriel et par Lucy. Ce sont deux personnages différents mais complémentaires, qui m'ont beaucoup plu. Gabriel est parfois un peu agaçant, je l'ai trouvé un peu suffisant par moment, mais après tout il a le droit, il est mort :) Tous deux forment un duo improbable qui fonctionne parfaitement.
C'est surprenant, parfois un peu tiré par les cheveux mais j'ai passé un bon moment de lecture.
Petit plus : on retrouve des passages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolue d'Edmond Wells, découverte il y a des années avec la trilogie Les fourmis. Edmond est le grand oncle de Gabriel.
Je trouve l'auteur très cohérent dans ses écrits, et c'est une excellente idée de faire intervenir l'encyclopédie en fil rouge. Cela m'a énormément plu.
Je suis ravie de ma lecture, ça m'a permis de voir passer le temps plus vite en avion.
Ma note : 4 étoiles.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un Werber.
J'ai retrouvé sa plume avec plaisir, sa façon bien à lui de construire ses romans, en plaçant au fil de l'histoire des compléments d'informations instructifs et/ou insolites.
Un petit soupçon des thanatonautes, roman lu il y a bien longtemps mais dont je garde un excellent souvenir, avec une enquête sur un meurtre menée sur deux fronts : le matériel grâce à une médium et l'immatériel par le tué lui-même Gabriel. Plusieurs pistes jalonnent cette enquête, plus ou moins justes, avec un final surprenant et bien werberien.
Je garde une bonne impression de ce roman, comme un ami que l'on a plaisir à retrouver après une longue absence et avec lequel je suis sûre de passer un bon moment .
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Un roman génial
Une façon très originale d'aborder le thème de la mort même si vous n'êtes pas un lecteur de l'imaginaire ou du genre fantastique ce roman se lit très bien
C'est aussi un regards sur la vie Plein de réflexions sur le passage de la vie dans l'autre monde une bonne remise en question je dirai une leçon de philosophie toute simple
J'aimais bien WERBER je l'apprécie encore plus et j ai envie de retourner voir les fourmis me^me si dans depuis l'au-delà il est vraiment question que de l'humain
Il y a quand me^me un peu de chats
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C'est le premier livre de Bernard Werber que je lis. J'ai aimé le style de l'auteur, l'histoire fantastique avec ce dialogue qui se noue entre les vivants et les morts, plus précisément entre une médium et notre héros, écrivain, passé sans s'en rendre compte de vie à trépas ; en fait, on l'y a un peu poussé. Cette cohabitation entre les vivants et les morts est curieuse, amusante, attachante et on a presque envie que ce soit réel. Pourquoi pas ? L'opposition entre une littérature de genre et une littérature de style, avec un critique littéraire haut en couleur qui défend cette dernière, est intéressante également. J'ai passé un bon moment avec ce livre distrayant, divertissant, léger et je lirai sûrement d'autres romans de cet auteur.
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Lorsque l'écrivain Gabriel Wells est assassiné, son esprit n'a de cesse de vouloir connaitre l'identité de son meurtrier. Avec l'aide de Lucy Filipini, medium de son état, il va pouvoir mener l'enquête dans le monde des vivants mais aussi dans celui des morts...
Je dois avouer que j'avais été plutôt déçue par le dernier roman de Bernard Werber, Demain les chats, J'ai donc commencé Depuis l'au-delà avec un certain à-priori. Je me trompais : j'ai vraiment beaucoup aimé et je me suis laissée prendre par cette enquête dans le monde du surnaturel.
Alors certes, on retrouve comme souvent des références aux autres romans de l'auteur et des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolue, mais j'ai trouvé l'ensemble très agréable et bien mené.
J'ai aussi apprécié la réflexion faite sur la littérature en général avec les nombreuses apparitions d'auteurs célèbres et sur la bataille entre littérature classique et littérature de genre.
Très sympa !
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Bernard Werber nous plonge une nouvelle fois dans son univers avec la famille Wells que l'on retrouve avec plaisir. Ces romans sont toujours construits de la même façon, un chapitre du roman est entrecoupé d'extraits de l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu d'Edmond Wells qui se rapportent à ce dont on parle dans le roman et qui nous donnent des explications sur le sujet. C'est le style Werber, sa marque de fabrique en quelque sorte. le sujet du roman traite de l'au-delà, de façon originale, puisque l'âme errante d'un écrivain mène sa propre enquête sur son assassinat. Les personnages sont attachants et l'histoire distrayante, je ne me suis pas ennuyée une seconde.
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Il y a une époque où les écrits de Bernard Werber me galvanisait, m'enthousiasmait avant même leur sorties, ouvraient mon champ de possibilités. J'ai tout lu ou presque. Mais j'avoue que depuis quelques années, après le miroir de Cassandre et le rire du cyclope, l'emballement est quelque peu retombé comme un soufflé. Aujourd'hui, le doute est balayé par le souffle de la curiosité et des références retrouvées. Comme un retour aux sources, Bernard Werber utilise son thème de prédilection, la vie après la mort, et règle ses comptes avec les critiques et autres moralisateurs littéraires. Quelle jouissance ! Ponctué de passage de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, ce roman est un digne successeur de l'esprit du romancier. Parler de coup de coeur serait exagéré, mais un vrai plaisir à suivre les aventures de cet écrivain / esprit qui cherche à résoudre un meurtre : le sien.

Gabriel Wells, écrivain au succès mitigé, est mort. Alors qu'il se rend chez son médecin après la perte de l'odorat, il y fait la connaissance de Lucy Filipini, une médium qui l'informe qu'il n'est pas malade, mais bel et bien mort. Stupeur ! Ironie du sort, à son réveil, il tient l'incipit de son prochain roman : "Qui m'a tué ? ". Paranoïaque de son vivant, il persuade la jeune et jolie médium de se rendre chez lui pour vérifier son état. Alors que tout indique une mort naturelle, il observe des "pétéchies" sur la paume de ses mains. Marques caractéristiques d'un empoisonnement, une question se pose désormais : qui l'a tué et pourquoi ? Accompagné de Lucy, Gabriel enquête chez les vivants...comme chez les morts.

Avec des références évidentes à ses autres romans, notamment aux Cycles des Anges et Cycles des Dieux, Bernard Werber évoque une fois de plus une de ses obsessions, la vie après la mort. Tout en recyclant ce thème, il en aborde un nouveau et non des moindres : le rôle de l'écrivain. Sous forme de légèreté, il nous livre quelques indices sur le mécanisme d'écriture de son protagoniste, autant dire les siens. Sous l'apparence d'un énième roman sur la mort, il en profite pour régler ses comptes avec l'univers littéraire parisien et notamment avec les partisans du "classique ou rien du tout".

Auteur de polars, Gabriel Wells boudé par la critique jugeant la littérature de l'imaginaire comme sous-genre n'a jamais trouvé le succès escompté. Violemment dénigré par le fameux critique littéraire Moisi, il meurt sans avoir écrit son grand roman. Werber utilise son expérience éditoriale pour argumenter et défendre cette littérature dites de l'imaginaire. Science-fiction, anticipation, policiers...cette littérature boudée par le microcosme littéraire parisien a dorénavant un protecteur. En puisant à travers son métier tout en changeant les noms, il agrémente son récit de sa propre vie comme la Ligue de l'Imaginaire dont il fait parti avec d'autres auteurs comme Maxime Chattam

Au-delà de cette mise au point, rythmé par des extraits de l'Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu, j'ai encore appris beaucoup de choses et ça, ça n'a pas de prix. Voilà en quoi les livres de Bernard Werber sont formidables. En plus de passer un excellent moment, ma culture générale en est sortie grandie. Savez-vous que les soeurs Fox sont à l'origine de la naissance du spiritisme ? Que le ver planaire, petit ver d'eau douce, est capable de régénération automatique donc immortel ? Que jusqu'en 1800 les tombes individuelles n'existaient pas et que des fosse communes baptisaient "chambre de repos" se situaient dans les quartiers mal famés à cause de l'odeur ? 

Agréablement surprise, cette lecture m'a laissé un petit goût de déjà vu tout à fait délicieux. Oui, c'est contradictoire, mais les romans de Bernard Werber ont beau user des mêmes thèmes, il n'en reste pas moins que l'auteur sait innover à chaque fois. L'effet de surprise s'est peut-être dissipé, mais l'écriture et la passion reste la même. Vive la littérature de l'imaginaire ! 

Que proposer avec ça ? le thé "Malesherbes" de Betjeman & Barton ainsi qu'une tarte aux fraises vegan s'il vous plaît, en l'honneur du personnage de Lucy Filipini, ravira les papilles. Bonne lecture !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Une idée de départ fantastique, mais qui s'essouffle vite. On se perd dans les méandres de l'histoire car il n'y a rien pour relancer l'intérêt du lecteur.
Donc finalement, on se retrouve avec une autobiographie à peine déguisée.
Je n'arrive plus à retrouver la magie des débuts de Bernard WERBER et je suis déçue à chacune de mes lectures maintenant.
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