Fin de la trilogie d'Exit. Même si je n'ai toujours pas réussi à accrocher avec le graphisme, qui, à mon goût, a assez mal vieilli, j'avoue que le scénario est plutôt accrocheur. Les partisans de
Bernard Werber me diront que c'est normal et les autres que cela est surprenant mais quoi qu'il en soit, en ce qui me concerne, cela m'a relativement assez plu dans l'ensemble. Ici, dans ce dernier opus, les masques tombent enfin et le lecteur découvre enfin qui se cache derrière cette macabre mise en scène avec la création du programme informatique Exit qui vient en aide (façon de parler) aux personnes désespérées qui veulent mettre fin à leur jour. Vous avez ratez votre vie et ne savez pas comment mettre fin à vos jour en beauté ? le programme Exit est là pour vous aider. Amandine Wells, notre héroïne, comme tant d'autre avant elle, s'est laissée tenter par cette offre alléchante mais ne savait pas dans quoi elle s'aventurait, ni le lecteur d'ailleurs qui doute et soupçonne tout le monde jusqu'à la dernière page. Et si, l'entité qui se cache derrière tout cela était hors de tout contrôle et justement au-dessus des lois car pas concernée par ces dernières car justement insoupçonnable ?
Un scénario qui prend aux tripes jusqu'au dénouement final et j'avoue avoir moi-même été bluffé par l'esprit (dérangé ou de génie, je ne sais pas trop, de
Bernard Werber). Une lecture plaisante mais qui dérange ou disons, met le lecteur mal à l'aise (ce qui fut mon cas) et je ne peux donc au final que vous recommander cette lecture à condition bien entendu que vous acceptiez de jouer le jeu jusqu'au bout, sinon cela gâcherait le plaisir de savoir...enfin !