L'Empire des Anges

J'avais lu il y a longtemps ( plus de 10 ans) la trilogie des Fourmis de Werber et j'avais quasiment enchaîné les tomes les uns derrière les autres. J'avais lu les Thanatonautes quelques années plus tard, en 2008... et j'ai attendu 2017... pour... relire L'empire des anges que j'avais lu en 2009... mais complètement oublié ensuite.

Pourquoi une telle différence pour moi dans l'expérience des deux lectures ? Cela tient en premier lieu je pense au thème différent: Les fourmis étaient plus inconnues pour moi et la lecture de Werber étant toujours l'occasion de passages de vulgarisations scientifiques, ce fut aussi l'occasion de découvertes sur ces animaux fascinants. Concernant la spiritualité, je me sens beaucoup plus connaisseur, et ce qui m'intéresse d'un côté, me semble simpliste de l'autre.

Je trouve également que l'idée assez originale de départ de suivre la vie de 3 personnages protégés par leur ange gardien (qui suit en parallèle ses propres aventures) est totalement gâché par le côté affreusement stéréotypé de ces deux hommes et cette femme, dans leur personnalité comme dans les événements qui leur arrivent. On a droit à l'artiste intellectuel (soit dit en passant, total autoportrait faussement modeste et finalement plutôt flatteur au contraire de l'auteur lui-même), à la fille superficielle et attirée par son seul physique (je pensais que le XXème siècle avait enfin permis aux auteurs d'éviter de tels clichés sur les femmes) et enfin à la brute épaisse, mais que c'est pas sa faute parce que il a eu une enfance tellement difficile (et tellement exagérée, car une mère qui tente plusieurs infanticides successifs... franchement... on peut faire plus caricatural ?). Les personnages ne servent ici qu'à appuyer une démonstration qui ne se donnent que des atours scientifiques...

C'est dommage car Werber a plutôt de l'humour et son oeuvre de vulgarisation est le plus souvent bienveillante et presque d'utilité publique. Mais la recette me semble trouver ses limites et on peut attendre d'un auteur une évolution littéraire avec les années et pas une régression dans la facilité...

Déçu cette fois, j'avais bien aimé La boite de Pandore et d'autres cependant je n'apprécie pas le racolage qui consiste à re mentionner plusieurs fois un livre précédent en l'occurrence Les Thanatonautes que je n'ai pas lu et que du coup je ne lirai certainement pas.
De plus on y retrouve Edmond Wells (encyclopédie du savoir....etc) qui apparaissait déjà dans la trilogie des Fourmis.
En ce qui me concerne, je suis rarement désagréable vis à à vis d'un auteur mais dans ce cas ci, ça m'a gonflé. Donc je le dis.

Que se passe-t-il après la mort ?
Bernard Weber va nous donner sa vision des choses sous les traits de Michael Pinson, nouvellement promu ange gardien.
Celui-ci devra choisir 3 âmes et en mener au moins une à 600 points de manière à accéder à un monde supérieur.
Vénus, Jacques et Igor seront les 3 élus. 3 personnages complétement différents à la base mais qui finiront par se rejoindre à un moment précis de leur vie.
Malgré une idée de départ originale et amusante, je n'ai pas été conquise par le déroulement de l'histoire… trop tirée par les cheveux pour moi. L'écriture est pleine d'imagination mais également très fouillis. Les idées fusent, les mots aussi et du coup on se perd. Je voulais m'évader, pas me perdre.
J'attendais beaucoup de ce roman et pour le coup, j'ai été déçue.

Sorte d'extension, plus que de suites, des Thanatonautes, L'empire des anges ne plaira probablement qu'aux fans de Werber. Les autres resteront à l'extérieur de ce roman…

Michael Pinson est mort. Un tragique accident a eu raison de lui. le voisin maintenant ange et il va devoir s'occuper de la vie de trois humains, devenant leur ange gardien. Mais il a bien envie aussi de continuer à visiter le territoire des anges…

J'ai un soucis avec Werber : si je reconnais sans soucis que le nombres d'idées qui traversent son esprit est impressionnant, il me semble avoir du mal à les lier et à en tirer de vrais romans. Pour résumer : c'est sacrément foutraque, et si les pensées exprimées sont là, le tout ne mène pas à grand chose. Et ce parcequ'à force de se disperser, il ne développe jamais totalement ses idées. Alors le roman parle de religion évidemment, de la vie (terrestre ou exra-terrestre), de niveaux de conscience, du bien et du mal, des chats, et de tout ce qui est possible, pour l'intégrer dans une sort de Werber-verse dans lequel on retrouve notamment Edmond Wells, personnage découvert dans Les Fourmis. Dans les faits, je ne déteste pas me replonger dans ce monde, mais je n'en sors jamais vraiment satisfait…

Il est clair que Werber aime apprendre des choses, et tout ce qu'il apprend sur son sujet, il le balance là. Mais l'alternance entre récit, encyclopédie, et digression diverses créée un manque d'équilibre assez dérangeant pour moi. de plus, je déplore toujours l'écriture des personnages enfants, qui s'expriment comme des adultes ce qui rend les premiéres années des humains surveillés par Michael peu crédibles. Des soucis qui m'empêchent d'apprécier vraiment les oeuvres de l'auteur, et ce malgré mon respect pour son imagination et ses réflexions !

Un gentil roman, mais une vision trop simpliste pour ma part,
C'est Too much quand Emile zola en personne défend les nouveaux arrivants... on y croit pas...
pourtant j'aime vraiment ce type de roman... mais là je peux vraiment pas.
2étoiles pour Mona lisa le chat

Le livre est vraiment plein de promesses. Vu la façon dont j'ai dévoré les Thanatonautes, j'attendais réellement la suite avec impatience. le début m'a beaucoup plu, que ce soit le “procès” de Michael par les Archanges, et la défense plutôt drôle qu'utilise Émile Zola, ainsi que le concept de s'occuper de trois humains, en essayant de les guider au mieux, avec des pouvoirs limités (comme leur envoyer des songes ou des rêves pour leur faire choisir un chemin plutôt qu'un autre). le libre arbitre des humains, face à l'Ange qui essaie de les guider au mieux pour les sortir de leur éternel recommencement, était assez intéressant à lire.
Puis, avec l'arrivée de Raoul et Freddy, et la promesse d'une nouvelle aventure, on en frisonne d'avance, en se rappelant les surprises que nous avait réservé le tome précédent.

La suite : http://www.leplaisirdelire.fr/le-cycle-des-anges-tome-2-lempire-des-anges-bernard-werber/

Je ne l'ai pas terminé. Pourtant, le sujet m'intéressait mais au bout d'un moment, je me suis ennuyée. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Et puis ces notes encyclopédiques m'ont un peu barbée. Dommage.

Une déception que ce second opus de la saga ''Pinson''.

Après un premier livre brillant, développant une cosmogonie qui interpelle tout en ne négligeant pas de garder un oeil sur le réel, cet Empire des Anges (un Empire ? Où ça ?) nous assure surtout un paradis nébuleux au possible, entrecoupé de phases d'exploration d'univers ou de bataille d'âges qui oscillent entre le grotesque, l'aberrant ou le puéril, et dont on se demande encore si c'est le fond ou la forme qui est le plus à condamner ...

D'autant plus que Pinson, et Nemrod, sont de dérangeants avatars de l'auteur, tout du moins se plait-on à le suggérer, dans une manoeuvre qui semble plus digne du contenu d'une psychothérapie que d'un travail d'écrivain ...

Quand bien certaines bonnes idées surnagent ça et là dans le livre, et que les tranches de vie des ''clients'' sont encore intéressantes à parcourir tout en réfléchissant en termes de karma, l'ensemble reste malgré tout assez décevant, comme un chapitre intermédiaire d'une dissertation qui n'est pas fait pour rester dans les mémoires ...

Recalé donc, le mauvais client

Essayez donc d'imaginer en quel être, animal ou autre organisme vivant
Hitler pourrait être réincarné...Et si vous n'en avez aucune idée, l'empire des anges vous fera une proposition surprenante.

L' EMPIRE DES ANGES de BERNARD WERBER
Pas pu dépasser la page 70 tant cette histoire d'anges en formation après la mort m'a rasé. Impossible de m'intéresser à ces anges. Puéril et sans intérêt. Où est passé l'auteur novateur des fourmis et de ses suites ? Incompréhensible