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3,84

sur 3222 notes
Dernier volet de la série les fourmis de Bernard Werber, c'est un roman très original et je dirai même atypique. Il est en tout cas inclassable: à la fois roman de science-fiction, roman d'aventure, essai philosophique. C'est un peu tout ça en même temps et c'est en cela qu'il est complètement atypique.
Quand on songe qu'il a été écrit en 1996, il reste plus que jamais d'actualité. L'auteur dénonçait déjà en 1996 et avec force les dérives de notre société de consommation, et le rapport de l'homme à la nature et aux animaux.
Les personnages sont très attachants de par leur envie de changer le monde. Ce roman est une confrontation entre notre société humaine et le monde des fourmis. Il ouvre beaucoup de réflexion sur nos modes de vie, notre "intelligence" et notre vision du monde hyper consumériste.
C'est en ce sens là qu'il est beaucoup plus tourné vers la philosophie que les 2 tomes précédents.
J'ai beaucoup aimé le ton employé par l'auteur, souvent second degré et, en permanence appuyant là où ça fait mal. de premier abord, le ton peut paraître naïf voire ingénu, mais, c'est bien plus profond qua cela et rapidement on se pose beaucoup de questions.
A lire absolument, comme les deux autres tomes de la trilogie, même si j'ai trouvé ce troisième tome bien différent des deux premiers.
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La triologie des fourmis m'a envoûté lors de sa lecture, adolescent.
sans doute ce que Bernard Werber a fait de mieux. A la limite entre science et science-fiction.
Pour les passionnés, ce troisième tome vous enchantera probablement , comme les autres. Pour certains lecteurs , la redondance pourrait commencer à se faire sérieusement sentir.

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Vraiment une grosse déception ! Alors que j'avais adoré les deux premiers tomes, je me suis précipité vers celui-ci et je le regrette...
Certes on retrouve 103ème, que j'aime beaucoup mais c'est probablement le seul intérêt.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire et à suivre cette révolution. La lecture était lourde et ennuyeuse et pour une fois je ne peux qualifier ce tome que d'une expression péjorative : celle de "pavé indigeste" ! Et pourtant je ne suis pas de ceux qui rechigne à lire des pavés, au contraire.

J'ai eu l'impression de stagner avec ce tome, rien de vraiment nouveau à mes yeux, pas vraiment d'apports supplémentaires à la trilogie. J'en resterais au deux premiers tomes.

Un livre donc que je ne conseille pas étant donné que j'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Chose très rare, je l'ai même mis de côté le temps de lire autre chose. Bref, le tome de trop concernant les fourmis, une mauvaise conclusion à une trilogie qui avait pourtant très bien commencée.
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Nous y voilà, la fin d'une épopée myrmécéenne qui m'aura pris plusieurs années. Après un premier tome qui introduisait habilement ce thème des fourmis, augmenté par l'effet de surprise d'un tel OLNI, Après un seconde tome qui se révéle largement supérieur à la première aventure, notamment grâce à l'enquête humaine pleine de suspense. Voici le troisième tome. La fusion des civilisations est enfin arrivée. Positive ?

D'un coté les fourmis. L'idée qu'une simple ouvrière puisse devenir reine pour vivre plus longtemps et puisse transmettre son message. le retour du thème de la religion, omniprésent dans le second tome, visant la conclusion pure et simple. Des longueurs, il faut bien être honnête même si Werber maîtrise une nouvelle fois les parallèles entre ces deux mondes.

De l'autre les Hommes avec cette troupe d'adolescent voulant faire leur révolution pacifiste. le monde du lycée, les adolescents, les groupes fascistes... Un sujet passionnant augmenté par les citations du tome 3 du bouquin d'Edmond Wells, un vrai plaisir culturel ! Les personnages sont très charismatiques et la fin est une réelle apothéose. Réunion de toute cette aventure sans trop en dire.

Au final, c'est vraiment un très bon livre. Un peu en dessous du second tome qui était vraiment excellent. L'humour est toujours aussi excellent, l'ambiance atypique et la faim d'aventure comblée. Une nouvelle réussite pour clôturer cette trilogie qui aura véritablement changé ma vision du monde.
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Ce troisième tome est mon préféré.
Poussant le raisonnement jusqu'au bout, Bernard Werber imagine les solutions pratiques, politiques et sociétales que nous pourrions mettre en oeuvre en nous appuyant sur l'exemple des fourmis.
Un livre visionnaire qui conclut admirablement la saga.
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Je crois que la trilogie des Fourmis est ce que Bernard Werber a fait de mieux. Non pas que ses autres romans soient mauvais mais ici il surprend avec un sujet pas banal, il a fait des recherches et ça se sent et l'intrigue est passionnante.

Je l'ai lu, j'avais à peine onze ans (j'en profite pour remercier mon cousin qui m'avait vivement conseillé ce bouquin) et après ma lecture, je n'ai plus regardé les fourmis, ni aucun insecte, du même oeil. Pour moi, les fourmis étaient des bestioles sans intérêt et Bernard Werber m'a ouvert les yeux. Depuis j'ai passé de longues heures à les observer. C'est grâce à ce roman que je me suis mise à poser sur « l'infiniment petit » un regard curieux et bienveillant.
Je pense que c'est cette trilogie qui a éveillé ma fibre écolo.

Je ne l'ai jamais relu, peut-être que mon avis serait différent aujourd'hui mais la petite fille que j'étais s'est pris une telle claque qu'elle dit merci et met cinq étoiles.
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Troisième et dernier tome de cette trilogie incroyable. J'ai beaucoup aimé ce dernier texte, et pourtant sa taille m'avait bien fait peur au début. Presque sept cents pages. Je me demandais si j'arriverais à en venir à bout, surtout que le début m'avait semblé un peu moins intrigant que les deux premiers opus. L'intrigue de Julie ne m'intéressait pas trop au début, je la trouvais un peu pénible avec ses états d'âme et son renfermement sur elle-même… J'étais plutôt à fond dans l'histoire de 103e. Cette petite fourmi évolue tellement d'un tome à l'autre, et là je m'attendais à ce que cela devienne complètement fou. Ce fut le cas !

Sans trop vouloir divulgâcher, disons que 103e prend du galon et devient l'héroïne incontestée de cette trilogie. de simple figurante à personnage principal, elle devient ma petite chouchou de l'histoire. J'ai été effrayée pour elle (surtout à la fin !), et j'aime tellement voir son analyse du monde des Doigts au fur et à mesure du texte. Elle est résiliante et fait sa révolution pour regrouper Doigts et fourmis. La paix, l'entraide et le partage sont ses buts. Je l'adore, cette petite fourmi !

J'ai dit plus haut que le début m'avait semblé un peu long avec Julie. Elle a pourtant été le deuxième point d'ancrage de ce texte, surtout sur la seconde moitié du roman. Une fois que la partie du lycée s'est terminée, j'ai enfin pu apprécier ce personnage qui crée son bonhomme de chemin et sa propre révolution des fourmis, celle qui permettra de changer les choses chez les humains, mais en se basant sur l'Encyclopédie et ce que peut apporter l'exemple magnifique de la communauté des fourmis.

Sept cents pages, c'est finalement trop court aussi. Car, à la fin, j'avais ce petit pincement au coeur de quitter cet univers qui m'a vraiment plu du début à la fin. Je ne veux pas quitter 103e, je voudrais la retrouver dans d'autres textes de Bernard Werber. J'ai le même sentiment ici qu'avec Bastet et Pythagore. On dirait que c'est une constante dans les histoires de cet auteur : on s'attache énormément aux personnages… et c'est bon !
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Pendant quelques centaines de pages de ce livre, le désarroi m'empoignait. La certitude se faisait de plus en plus forte : je n'étais plus sensible au charme de l'écriture de Bernard Werber ; j'avais vieilli ; je n'étais plus capable de m'enchanter ni de m'illusionner sur les possibilités d'un monde meilleur... N'ayant pas été captivée plus que cela par le Jour des Fourmis, le précédent opus, je commençais, fataliste, à me faire à cette idée : cet auteur-là était fait pour les jeunes qui n'ont pas encore développé le cynisme des plus de trente ans et peut-être la lecture des Thanatonautes et du Papillon des Etoiles me laisserait-elle froide désormais...

Les personnages, quoique sympathiques (plus que dans le Jour des Fourmis d'ailleurs) étaient trop caricaturaux et sans grande profondeur. Les situations manquaient cruellement de réalisme. le message passé était simpliste. Faire la révolution sans violence ? Qui peut croire cela possible ? Même avec violence, d'ailleurs, les révolutions n'ont jamais manqué d'être dévoyées... Passons le message auprès des adolescents, afin de leur faire croire un peu plus longtemps que ce monde n'est pas totalement irrécupérable, mais nous autres...

Et puis il s'est passé quelque chose. Voilà que, insidieusement, les pages ont commencé à tourner plus vite. Elles ont défilé. le livre ne s'est plus refermé. Impossible de le lâcher. Brusquement, la magie avait repris. Voilà que je retrouvais mon Werber. C'est qu'on s'en prenait à ces héros peu crédibles au départ mais attachants. On s'attaquait à leur révolution pacifique. On employait pour la détruire des moyens infâmes... Et je détestais tout-à-coup qu'on laminât cette insurrection hors normes à laquelle je ne croyais pas du tout au début ! Un "méchant", psychopathe sur les bords, se dévoilait peu à peu et il se mettait même à décapiter des fourmis, projetant de détruire 103ème, l'héroïne insecte la plus extraordinaire de la Création, à l'heure même où celle-ci commençait à percer le secret des Doigts, à savoir l'Art, l'Amour et l'Humour...

Non, ce n'était pas si candide, finalement... le démarrage avait juste été long et un peu poussif. Comme souvent avec Werber, qui est à la littérature ce que l'oignon est à la gastronomie française, il fallait croquer à travers toutes les couches pour en atteindre la vraie saveur. Et encore cet auteur-là est-il si prolixe en pistes de réflexion diverses qu'on doute toujours avoir entièrement extrait le suc salvateur de ses oeuvres.

Grâce en soit rendue aux Doigts... pardon, aux dieux, je ne serai jamais trop vieille pour lire du Werber.
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Encore une fois, ce tome m'aura permis d'apprendre beaucoup de choses sur le monde des insectes et j'ai également apprécié les idées évoquées dans la révolution d'un des personnages principaux : Julie. Seulement, contrairement aux deux autres, j'ai trouvé les intrigues de celui-ci un peu répétitives. Même si on a une belle évolution du tome 1 au 3 entre la présentation du monde de fourmis, la déclaration de guerre des fourmis contre les "Doigts" et ici, leur révolution en témoignant leurs expériences respectives, j'ai trouvé certains passages longs et ennuyants...
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Les romans de Werber autour du monde fascinant des fourmis sont de grandes réussites. Cet opus fait des parallèles entre les sociétés humaines et animales, et insiste sur l'apport des explorateurs et des novateurs dans les évolutions.
Reste que dans sa série "animalière" ce tome est le moins prenant.
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