AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,85

sur 1343 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce que je remarque, dès les premières pages du livre, c'est un style littéraire qui me semble pauvre, du moins dénué d'intérêt. C'est propre et très correct, mais c'est plat, sans saveur particulière qui viendrait donner du relief à l'histoire. Et il en faudrait…
Ensuite, le ton dans lequel l'histoire est raconté m'a semblé naïf, ou peut-être bien simplet. René a un comportement adolescent, il est immature et peu crédible dans son rôle de prof, comme dans sa manière de s'adresser à ses autres vies. Sa copine prof et le copain médecin de celle-ci, sont très caricaturaux.
D'ailleurs l'histoire en elle-même, pour ce qui est de l'hypnose régressive et des vies antérieures, n'a pas accroché mon attention : les situations m'ont semblé fausses ; elles le sont bien sûr, mais là encore, pas crédibles, le couloir et les portes, la façon de se parler d'une époque à l'autre, tout ça fait « clichés » pour moi.

Au final, pourquoi avoir mis trois étoiles et ne pas s'être contenté de deux ? Je me pose la question et n'ai pas forcément de réponse convaincante. Peut-être une fois encore victime (ou coupable, c'est selon) de ma grande indulgence (que l'éduc nat nous oblige à confondre avec la bienveillance à grand renfort de propagande ministérielle culpabilisante). Mais si je dois reconnaître un point vraiment positif dans ce livre, outre qu'il se lit sans difficulté, encore heureux, c'est la réflexion sur la subjectivité de l'histoire, celle enseignée et celle retenue comme officielle.

Un Werber décevant pour moi, comme l'année dernière avec Demain les chats, à peu près pour les mêmes raisons.
Au suivant !

Lien : https://chargedame.wordpress..
Commenter  J’apprécie          280
Du Werber comme je les adore !
Une histoire de réincarnation et de vies antérieures qui m'a passionnée ! Comme d'habitude, la recherche est très poussée car Bernard Werber n'écrit que sur des sujets qui le passionnent, pour notre plus grand bonheur !
Commenter  J’apprécie          280
Depuis des années, j'apprécie Bernard Werber pour ses idées, non pour son style. La boîte de Pandore m'a confortée dans cette perception. J'ai trouvé le thème captivant : dans la lignée de l'Empire des anges ou des Thanatonautes, l'auteur explore ici la réincarnation, la mémoire personnelle et la mémoire collective. Cependant, le roman est desservi par des phrases plates, des personnages pétris de naïveté et une intrigue trop rocambolesque pour être crédible.

Le récit débute dans un futur très proche. René Toledano, jeune professeur d'histoire au lycée Johnny Halliday (saluons au passage le trait d'humour de l'auteur), assiste avec une amie à un spectacle d'hypnose. Choisi par Opale, l'hypnotiseuse, pour monter sur scène, il réussit à plonger dans une de ses vies antérieures : un jeune soldat français à la veille d'une bataille décisive de la première guerre mondiale. Sans le savoir, René vient d'ouvrir la boîte de Pandore de son subconscient. Cette expérience traumatisante déclenche une série d'événements imprévus et dramatiques qui entraîne René et Opale dans une expérience incroyable sur le chemin de l'histoire humaine.

Re-né symbolise le pouvoir de la réincarnation et de la prédestination. Chez Bernard Werber, le subconscient est une porte cadenassée au bas d'un escalier. Avec une hypnotiseuse talentueuse (Opale) et un patient réceptif (René), cette porte s'ouvre sur le couloir des vies antérieures, chacune représentée par une porte avec un numéro. Avec un peu d'entraînement, René arrive à se concentrer suffisamment pour descendre à volonté dans ce couloir et rendre visite à ses anciens « moi » féminins ou masculins, chacun porteur d'un pouvoir ou d'une signification particulière.

Sur terre, sur mer, de Paris à l'Égypte, se servant de ses anciennes vies pour échapper à ses poursuivants ou résoudre l'énigme de l'Atlantide, les aventures de René deviennent bien vite farfelues. Les extraits du journal de René recensant les « mensonges » de l'Histoire officielle procurent quelques pauses dans le récit ; mais je n'ai pas toujours goûté le ton à l'emporte-pièce de ces chroniques. Il me semble qu'en se focalisant sur un seul thème, par exemple la réincarnation et le cheminement des âmes, l'auteur aurait pu produire un roman plus concis et réaliste, donc à la portée plus forte.

Précision d'importance : j'ai écouté le livre en Audiolib et la voix de l'acteur Aurélien Ringelheim m'a d'abord paru d'une neutralité presque mécanique, comparable à l'option qui lit les textes à haute voix sur mon ordinateur. Ce n'est qu'au bout de plusieurs chapitres que j'ai commencé à percevoir de véritables nuances dans sa voix, surtout lorsqu'il interprète les personnages féminins. A choisir, je préfère une lecture active à partir d'un vrai livre, plus pratique pour comprendre le nom des personnages, recommencer une phrase, un chapitre ou capturer une citation... Comme si, avec l'écoute seule, le texte m'échappait. Pour tout dire, il m'est arrivé de m'assoupir en écoutant sur plusieurs semaines les 135 plages de ces 2 CD, d'une durée totale d'environ 14 heures. A croire que, parfois, Opale est vraiment arrivée à m'hypnotiser... Merci à Babelio et à Audiolib pour cette séance d'essai.
Commenter  J’apprécie          253
Bernard Werber nous aide cette fois à plonger sous hypnose dans les vies antérieures du héros du roman : René.
Un livre de 560 pages que j'ai pour le coup bien sentie passer. D'habitude ça ne me gêne pas et je ne regarde même jamais le nombre de pages mais là, je me suis demandée si il allait nous détailler toutes les vies passées de René.
Hormis, ce détail, j'ai trouvé l'idée assez originale de réincarnation et surtout de la rencontre entre les différentes personnalités qu'a été René. Sa manière de comprendre comment il passe d'une vie à l'autre. le fait de pouvoir agir sur l'une d'entre elles afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli.
Après "Les thanatonautes" et "Le sixième sommeil", Bernard Werber arrive encore à me surprendre et à me laisser m'imaginer dans la peau de son personnage de roman.
Une lecture pour lâcher prise avec le présent.

Commenter  J’apprécie          170
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre de Bernard Werber. J'étais contente de le retrouver.

La boîte de Pandore incite le lecteur à réfléchir sur la/les vie(s) antérieure(s) que l'on peut avoir eue(s) ou pas. Werber nous amène visiter l'Atlantide, l'époque de la 1ère guerre mondiale, le Cambodge pendant la période de Pol Pot, etc...
Les chapitres alternent le passé et le présent, c'est agréable à lire et on veut savoir comment va terminer cette expérience de "voyage spirituel" de René Toledano, le personnage principal de cette histoire.

C'est une histoire sympathique, mais parfois un peu tirée en longueur. J'ai passé tout de même un moment de lecture agréable, et l'idée de pouvoir visiter ma/mes vies antérieure(s) s'il y en a, me font sourire. J'aimerais bien savoir...

Challenge Multidéfis 2019
Challenge pavés
Commenter  J’apprécie          162
Bof. J'ai adoré Werber quand j'étais ado avec Les fourmis, mais depuis quelques années, rien à faire, j'ai trop de mal avec ce mélange de vrai, de faux, de fiction, de science, ça me met mal à l'aise et c'est inconfortable. J'ai l'impression d'un relativisme dangereux, d'un risque de pousser les gens vers encore plus d'irrationalité.
J'ai failli arrêter ma lecture, excédée par une scène violente. Je n'ai pas été séduite, sans être non plus dégoûtée...
Commenter  J’apprécie          130
Et voilà...j'en termine avec mon septième Werber. Sans regrets. Sans amertume non plus. Un paradoxe qui m'interroge de plus en plus au moment où j'écris ces lignes. Dois-je persister à lire Werber ? Dois-je toujours baser mes folles espérances sur la satisfaction de mes premières lectures ?

De toute évidence, j'aime lire Werber. C'est limpide, reposant, toujours inventif. Or, de mes dernières tentatives (« Le sixième sommeil », « L'ultime secret » et enfin « La boîte de Pandore »), j'en ressors indemne. Et c'est sans doute sur ce point précis que ma lassitude se construit peu à peu.

L'histoire de René Toledano ne m'a effectivement pas émerveillé. Elle m'a plu. Son aventure ne m' a pas impressionné, je l'ai sobrement suivie avec attention. Ni happé par l'intrigue, ni saisi par le récit, c'est avec délassement que j'ai accompagné ce prof d'histoire dans ses méandres hypnotiques.

Donc, mission remplie ? Et bien, pas tout à fait. Malgré une amorce plutôt séduisante et un dénouement cette fois-ci cohérent (à la différence de la conclusion simpliste de « L'ultime secret »), j'ai par moment éprouvé des difficultés à me passionner pour les vies antérieures du personnage, tantôt ambitieuses, tantôt farfelues. La faute peut-être à une narration délaissant des éléments d'écriture tels que la surprise, la stupeur, le trouble ou l'effroi. Des sentiments somme toute naturels dans ces contextes extraordinaires. J'aurai également aimé découvrir des protagonistes plus ambigus dans leurs contraintes temporelles et dans leurs interactions avec René Tolédano.

En résumé, j'aurai adoré que l'auteur abonde sa thématique de science et d'histoire. Et il y avait matière ! Or, ce n'est pas le cas, tant pis. Quand, Bernard, vas-tu me surprendre de nouveau ?
Commenter  J’apprécie          71
Ayant pris l'habitude de me délecter des mises en voix et ambiances que proposent les fictions France Culture, (et quoiqu'on en dise, me renvoient beaucoup aux émissions radio de nos aïeux lorsque la télé n'existait pas encore ou était un luxe), j'ai toutefois peiné avant de me lancer dans des livres audio. Petit à petit néanmoins, je me convertis. Cela me permet de faire d'autres choses à côté tout en gardant l'oreille attentive, surtout lorsque le temps manque justement pour lire.

Je suis donc lancée dans l'écoute de cette boite de Pandore que sont les vies antérieures d'un antihéros, professeur d'histoire se retrouvant confronté à remettre en question le savoir acquis et enseigné, également son propre cheminement de vie, tout comme sa vision du monde à travers un récit rocambolesque.

Si j'étais frileuse à l'idée d'entamer cette histoire, c'était la crainte de voir se cumuler les clichés. Il y en a malheureusement certains. Je constate toutefois que Werber tente, à travers ses différents écrits, d'aborder tous les pans de la spiritualité, de critiquer la société actuelle suffisamment anxiogène, pour ne pas se positionner. Ce que certains critiquent ici et là. C'est pourtant assez logique dans un monde où la spiritualité (sans et surtout pas l'aspect religieux !), qui s'avère une ouverture et une vision dudit monde différente, peut largement faire passer pour fou, perché dès qu'il est question d'énergie, de vies antérieures entre-autre surtout en occident. Toutefois, on évoque la mémoire collective, la mémoire des lieux, tout comme les neurones miroirs alors, qui sait ? Pourquoi pas des résidus mémoriels d'autres époques ? Qui sait la science n'expliquera pas des choses paraissant incongrues aujourd'hui ? Quant à parler à d'anciens soi et profiter de leurs compétences par contre… Non ? ;)

J'ai eu plus de mal avec ce point pourtant central de l'histoire. Là où le récit est intéressant, en dépit d'un style simpliste et sans spoiler, c'est lors de la régression des atlantes du fait de l'apprentissage de la peur, tout comme des solutions pas toujours pertinentes proposées par notre antihéro. Ce qui néanmoins permet de réécrire un bout d'histoire et de mythologie en recoupant tout avec fantaisie, tout en évoquant la potentielle stagnation sans créativité d'un peuple qui serait trop parfait etc.

Je ne nie pas que c'est aux ¾ de l'écoute que j'ai trouvé le récit plus intéressant. Je me suis donc beaucoup ennuyée au début. Les digressions « wikipédia » notamment même si on sent bien que l'auteur s'est documenté. C'est toutefois resté une lecture/écoute distrayante.

Alors… Peu importe d'être cartésien ou non, spiritualité ou non... Il reste un chemin personnel, épanouissant et intime qui peut aider à se remettre en question, tout en se permettant d'ouvrir son esprit à tous les possibles. En travaillant notamment à créer une meilleure version de soi-même sciemment, en se montrant plus attentif, compréhensif, respectueux, tolérant, patient envers soi-même comme avec les autres. En somme, cultiver la bienveillance avec sagesse.

Après tout, dans une seule et même vie… N'en vivons pas déjà plusieurs ?
Commenter  J’apprécie          70
C'est mon premier roman de cet auteur. Depuis le temps que j'en entends parler, c'est fait ! Et c'est plutôt une belle découverte.

Ce roman surfe sur la vague de l'hypnose, la réincarnation et les fake news.

La mise en place de l'intrigue m'a tenu en haleine. Je me demandais jusqu'où l'auteur irait. le personnage principal, René, jeune professeur d'histoire célibataire, un peu naïf et immature mais très attachant. Il mène une vie mesurée, son seul excès étant de vouloir rétablir la vérité historique qu'il juge trop souvent falsifiée. Pas facile quand on enseigne à des élèves de terminale qui ont le bac en fin d'année !
Ensuite, le tempo s'accélère. le passé et le présent s'entremêlent. Les aventures rocambolesques se succèdent (dans le passé et le présent, hein !). de nouveaux personnages apparaissent, accessoires aux aventures rocambolesques, plus simples et moins attachants.
Le dénouement traîne un peu en longueur à mon goût.

Ce fut une lecture agréable et distrayante. Les 500 pages sont vite passées (sûrement parce que je sortais d'un pavé de plus de mille pages que j'ai eu du mal à terminer !!)
Commenter  J’apprécie          60
Ça fait des années que je suis cet auteur. J'aime beaucoup son style en général. La culture G que m'apportent ses bouquins, les thèmes abordés. Les raccourcis et les facilités donnés aux personnages ne me gênent pas, après tout si les choses ne peuvent pas être faciles au moins dans les fictions, où peuvent elles l'être ?
Pour cette fois, par contre, j'ai un peu trop eu d'impressions de déjà-vu au cours de la lecture. Oui, encore et toujours la même chose. Spoiler :
Bref, c'était une bonne lecture dans l'ensemble, ça questionne, mais ça sent le réchauffé et je me sens un peu "roulée", donc 3*.
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (3098) Voir plus




{* *}