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3,94

sur 4035 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Deuxième volume de la saga les fourmis. le premier opus m'avait moyennement apprécié et j'avoue que j'avais quelques réticences à lire cette suite.

Le roman se découpe en plusieurs parties. Nous retrouvons le monde des fourmis – la Reine Chli-pou-ni ainsi que la soldate 103 683 (qui sera renommé 103 pour des raisons de simplicité) –, la cave, une enquête à l'ancienne, une émission de télévision “Piège à réflexion” et pour finir l'éternelle encyclopédie du savoir relatif et absolu deuxième volume.

Retour dans le peuple microscopique, nous suivons l'évolution de cette fourmilière dans la forêt de Fontainebleau, un endroit mirifique. Autant, je trouvais que le premier roman mettait très bien en valeur ces petits insectes – et c'était un plaisir de lire leurs aventures –, ici, l'auteur a humanisé dans le sens copié les inventions, ainsi que les réflexions. de ce fait, nous verrons la première fourmi qui découvre la cuisson des aliments, un mixte entre la cavalerie et l'aviation. La théologie est aussi évoquée et divise la tribu.

Du côté des humains, nous suivons une enquête à l'ancienne avec un commissaire qui mène des investigations. Point de technologies ici, ce n'est qu'avec les neurones que les crimes seront résolus. En parallèle, Bernard Werber nous lance tout à tour deux nouvelles énigmes, l'une sera révélée, pour l'autre, il faudra sûrement attendre le dernier tome. J'ai bien aimé l'émission télé que regardent les deux personnages principaux, une sorte de parodie. C'est pastiche et superficiel, mais marrant. J'aimerais bien savoir si c'était voulu de la part de l'écrivain.
En ce qui concerne la cave, elle n'est plus le sujet principal du livre et se fait très discrète.

Comme pour le précédent volet, l'auteur nous glisse quelques passages de l'encyclopédie du savoir relatif et absolu. Ceci nous apporte des éléments scientifiques et historiques pas toujours intéressants. Toutefois, ça m'a fait plaisir que Bernard Werber nous parle du Vachellia cornigera – appelé à tort dans le livre Acacia –, dont j'avais un excellent souvenir suite à un reportage découvert que j'avais pu voir il y a quelques années.

Autant le dire tout de suite, j'ai trouvé ce second volume inférieur au premier. Je me suis bien ennuyé durant les 3/4 du livre, heureusement sauvé par les cent dernières pages de très bonne qualité, bien que la finalité soit bizarre. Une trame qui se complexifie et prend des allures de fantastiques ainsi que de Science-Fiction.
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Si Les fourmis m'ont passionné, transporté dans un univers réaliste mais déstabilisant, il n'en fut pas autant pour sa suite, le Jour des fourmis. Chli-pou-ni, la nouvelle reine de la cité des fourmis rousses de Bel-o-kan, décide de lancer une croisade contre les Doigts (les humains) qui constituent la plus grande menace connue pour les insectes. Toutes les ressources de la fédération et tous les moyens disponibles sont dédiés à cette cause et la valeureuse soldate 103 683e mène les troupes au combat. Que d'aventures !

Bien sur, le sort des fourmis et le long périple des « croisés » m'a tenu en haleine. Mais leurs aventures parfois exagérées (la domestication rapide des coléoptères et autres insectes, la coalition avec les abeilles et les termites, le schisme entre déistes et non-déistes…), même s'ils constituent à l'occasion des moments enlevants, manquaient de crédibilité et m'ont fait perdre l'intérêt. Selon moi, à trop vouloir coller l'aventure de ses fourmis à celle de l'humanité, le roman perd un je-ne-sais-quoi.

Et que dire des humains présents dans le livre ! le policier Méliès et la journaliste Laetitia Wells, presque caricaturaux, ne m'ont pas convaincus. Quand à cette dizaine d'humains emprisonnés sous terre et maintenus en vie plusieurs semaines grâce aux soins d'une centaine de fourmis rebelles…

Werber n'a pas une plume particulièrement belle mais son originalité, le rythme qu'il impose et son habileté certaine à maintenir le suspense compensent amplement. La lecture devient agréable une fois toutes les conventions acceptées. Bref, si la magie ne s'opère plus autant, le jour des fourmis vaut quand même le détour et assurément je lirai le troisième et dernier tome.
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Second tome lu 6 ans après le premier.
J'ai choisi de le lire en version audio. Deux voix, un homme et une femme. Les voix sont agréables.
Pas si facile de suivre en version audio car on passe des humains enfermés sous la cité à ceux qui ne le sont pas, aux différentes fourmis et à l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu.

103683e est l'une des fourmis que l'on va suivre.
Et chez les fourmis, il y a celles qui veulent anéantir les doigts, soit nous, les humains et celles qui prennent les doigts pour des dieux.
Pour elles, les doigts sont au nombre de 15, 20 à tout casser.
Certaines d'entre elles prennent plaisir à nous anéantir à coup d'acide formique.
Car effectivement, des meurtres sont commis, chez les fourmis par les hommes et chez les hommes par … ben par qui ? Des fourmis qui se mettent à tuer des êtres humains ! Des êtres humains qui, en plus, sont scientifiques et travaillent sur des insecticides !

Tiré par les cheveux, si vous n'êtes pas chauve, oui, ça l'est un peu, beaucoup.
Divertissant, assurément, surtout la partie où 103683e regarde la télé pour s'informer et devient grande fan de de Vinci.
Ennuyeux, un peu, je l'avoue, j'ai un peu tendance à zapper l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu.
La partie du jeu télévisé aussi est un peu lassante.
Quant aux personnages, Laëtitia et Mélies nous font un je t'aime, moi non plus, digne d'une roman Harlequin. du coup, l'enquête sur les meurtres ne ressemble plus à rien, Mélies ne suivant plus aucunes règles.

En fait, je gardais un bon souvenir du premier tome et c'est en écoutant celui-ci que je me suis rappelée que je n'avais pas tout aimé dans ce tome 1.
Il en va de même ici. le tout est un peu long.
Je ne pense pas lire le tome 3. Il m'avait déçu sur la saga des chats, je n'ai pas envie de faire la même sur les fourmis.
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J'ai retrouvé avec plaisir l'univers des fourmis et ces personnages 103 683è, Chli-pou-ni, la petite bande d'humains coincés sous une fourmilière et l'univers fantastique de Werber avec ce deuxième tome : le jour des fourmis. Et dire que cette trilogie trainait depuis quelques années dans la bibliothèque. Mais j'ignore pourquoi, l'univers des fourmis me rebutait et l'idée de plonger dans leur monde durant trois tomes ne me disait rien du tout ! Quelle surprise alors quand je me suis vu dévoré le premier tome et jeté sur le deuxième. Bernard Werber nous livre bon nombre d'informations, qui bien que j'aime la richesse de cet enseignement, peut parfois s'avérer un peu lourd.
Enfin, il aura réussit à ne plus me faire regarder le monde des insectes de la même façon. Une bonne surprise.
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Toujours aussi distrayant ! Nous voici avec le tome 2 de la trilogie des Fourmis, qui s'oriente sur une autre approche de la double histoire humaine/fourmis que le premier opus. le ton est plus à l'urgence et la situation paraissent plus désespérées, mais l'écriture n'a rien perdu de la fraîcheur qui fait son charme. Une suite logique et de même niveau, que demande le peuple ?
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La croisade avance, toujours avance. L'intrigue piétine, toujours piétine.
Le jour des fourmis est une suite très particulière, il est préférable de mettre son esprit terre à terre de côté le plus vite possible aux risques de se retrouver ahuris face à des révélations et des situations rocambolesques.
Malgré une certaine longueur qui s'installe en milieu de roman pour reprendre avec plus de vitalité dans sa dernière partie, il se laisse néanmoins lire.
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J'ai retrouvé dans ce "Jour des fourmis" la dose d'humour que j'avais déjà appréciée dans le premier tome. Il y a certes quelques facilités dans la narration (comme par hasard, comme le soulignent eux-mêmes les personnages, c'est chez Laetitia qu'atterrit 103e...), mais lorsque l'on connaît Werber, on ne lui en veut pas : ses romans veulent nous faire rêver, nous faire penser autrement, ses romans nous intriguent.

J'ai hâte de voir ce que me réserve "la Révolution des fourmis" !
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Je continue ma relecture de la trilogie des fourmis ( lecture initiale il y a une vingtaine d'années ). Ce second tome prend la suite directe du précédent avec un groupe coincé sous la fourmilière, des fourmis qui partent en vadrouille et de nouveaux protagonistes qui mènent une enquête.

Alors que dire ? Pour moi les défauts du premier sont présent dans le second. le groupe sous la fourmilière est absent du récit et n'apparait que pour donner un but à l'ensemble. C'est toujours aussi naïf à l'excès. Je passe sur certains passages pas franchement jolis comme le père qui annonce que la mère servira de reproductrice pour l'ensemble de l'assemblée ... Devant son fils. Heureusement c'est vite évacué parce que dans le genre glauque, ça se pose un peu là.
On retrouve plus fortement cette naïveté dans la relation du nouveau policier et de la fille d'Edmond Wells ... Comment dire ? J'ai parfois eu l'impression de lire un livre écrit par un enfant ( enfin un enfant qui écrit bien quand même ).

Du côté des fourmis c'est toujours aussi bien écrit et là les relations semblent plus naturelles. Un petit bémol sur le côté over extraordinaire de leur quête. Ca devient vraiment trop par moment. Et je ne parle pas de la colonie autonome fondée par les insectes ( ce n'est pas vraiment un spoile ). Ca tourne au ridicule à ce moment là.

Au passage, je dois avoir été le seul à soulever le fait que la fumée de cigarette ne peut être opiacée sans opium. Je pense que l'auteur a écrit cela en voulant définir la couleur de la fumée sauf que le terme opiacé ne se réfère pas à une couleur ( et là l'histoire prend un tournant imprévu ).

Au final, je reste sur la même impression que le premier tome. C'est bien mais trop de détails ne vont pas pour en faire un bon roman. Les relations entre les humains sont naïves, les extraits de l'encyclopédie sont grandiloquents et moralisateurs et l'histoire se fait un peu longue par moment.
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Aussi bon que le 1er tome! M'emporte vers la fin de cette trilogie!
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Deuxième opus de la trilogie et l'aventure continue, au fil de l'imagination débordante de l'auteur. C'est toujours bien documenté, l'intrigue est intéressante et originale et, même si la magie du premier volume s'estompe, cela reste un bon thriller fourmiesque.
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