Le miroir de Cassandre

Au vu des critiques déjà présentes sur le site je m'attendais à être déçue, mais pas à ce point.
Bernard Werber est un auteur que j'apprécie, mais je trouve que ce livre n'apporte rien de plus à sa bibliographie.

Dans ce roman, l'auteur nous dresse le portrait de Cassandre, une jeune fille de 17 ans en quête de son identité. En effet, celle-ci n'a aucun souvenir de zéro à treize ans.
Elle peut voir le futur mais personne ne croit à ses prédictions. Pourquoi est-elle dotée de ce pouvoir de visionnaire ? Et en quoi consiste « l'expérience 24 » pratiquée sur elle lorsqu'elle était enfant ?
C'est dans un parcours plein de péripéties qu'elle va chercher à comprendre le mystère de sa jeunesse effacée.

Même si ce roman est découpé en 235 chapitres plus ou moins courts, la lecture a été très longue !
Comme à son habitude, Werber comble son récit avec quelques références historiques et mythologiques, mais ce sont toujours les mêmes idées qui reviennent d'un roman à un autre !
C'est lassant.
J'ai souvent levé les yeux au ciel avec la répétition des proverbes et des anti proverbes.

Je n'ai trouvé aucun personnage attachant. Même si la pensée de Cassandre est souvent décrite en italique, elle n'est pas plus captivante que les autres protagonistes.
Les situations sont rocambolesques et parfois ridicules. Notamment en ce qui concerne la vie au dépotoir ou les scènes pour déjouer les attentats. Je n'ai pas aimé le revirement de situation décrit par l'auteur : au départ, les clochards sont décrits comme des personnes bêtes, vulgaires et sans aucune éducation, puis d'un coup, ils deviennent des gens réfléchis, impliqués et intéressés par la prospective dans le but de changer le futur de l'humanité !! Je veux bien que Cassandre puisse avoir une influence sur eux, mais tout de même !

Certaines pages sont bourrées de grossièretés et remplies de clichés. Est-ce pour faire de l'humour ? En tout cas, je suis passée à côté. Surtout que par la suite, l'auteur nous fait un cours de vocabulaire pour nous faire comprendre la puissance des mots !

Les 150 dernières pages ont été laborieuses. Je n'en pouvais plus de sa référence à L'arbre des possibles !
De même pour le papillon des étoiles... et c'est dommage que la fin de ce très bon roman soit d'ailleurs spoilée ici.

Vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé cette lecture. Et pour être franche, se taper plus de 600 pages pour une telle conclusion... je referme ce livre totalement dépitée.

Si comme son homologue mythologique la jeune Cassandre voit l'avenir, en revanche elle ignore tout de son passé... C'est le récit de sa quête d'identité et les rencontres que celle-ci l'amènera à faire que nous conte Bernard Werber dans ce roman.

Malheureusement, si le thème pouvait paraitre prometteur, le roman est loin d'être à la hauteur... Il faut dire que ce n'est pas la première fois que je suis déçue en finissant la lecture d'un Werber. Je persiste et signe car je me souviens encore de mon plaisir intense à la lecture des Thanatonautes et de quelques autres de ces romans, mais je crois qu'il va falloir que je m'y fasse : Werber n'est plus ce qu'il était...

L'histoire est tirée par les cheveux, les personnages ne sont pas attachants, l'intrigue n'est pas prenante, et puis surtout, Bernard Werber se pompe lui-même et fait sans cesse allusion aux idées développées dans ses précédents romans. Autant à la première lecture, certaines d'entre elles étaient en effet saisissantes, autant à la cinquième on a envie de lui dire qu'on a compris et qu'il peut passer à autre chose maintenant...

Bref, bien sûr, ça se lit vite et ce n'est pas méchant, mais ça laisse un peu un gout de rien, un gout de perte de temps, ce n'est donc pas une lecture que je conseillerais.

En fait, c'est un livre destiné aux enfants. Dommage, que le récit ne soit que des aller-retours entre : je vais mourir dans les 5 secondes (indiquer par une montre au poignet: Probabilité de mourir dans les 5 secondes : ...)
La police est intégré intégralement par un gentil personnage qui est inspecteur de police, et qui discute et confis ses histoires, et qui donne des leçons de morale aux délinquants, assassins, ou terroristes, qu'il arrête... Quel est le problème ?
Une jeune fille de 17 ans tente de résoudre tous les problèmes de société, de sauver le monde, etc... Juste après plusieurs tentatives de suicide... Pas crédible ?
Les thèmes du roman sont la prévision de l'avenir, la liberté et son usage, l'exclusion, l'avenir de l'humanité, et l'autisme. le prénom du personnage principal est une référence au mythe grec de Cassandre. Elle est la nièce d'Isidore Katzenberg. Mais finalement, je suis assez déçu... En effet ce livre est beaucoup trop improbable et surtout trop naïf et puéril, et bien sûr malgré la proximité de la mort permanente, aucun mort n'est à déplorer tout au long du récit. Au bout d'un moment, le suspense ne prend plus, car l'héroïne doit mourir, on ne compte même plus combien de fois dans les 5 secondes toutes les 5 pages. de plus, toutes les 10 pages, l'auteur lance des phrases totalement moralisatrices et des réflexions à deux sous sur le sens de la vie.
Donc, passer votre chemin ! (…Sauf si vous êtes suffisamment jeune pour accorder du crédit aux contes de fée). Je comprends maintenant pourquoi ce livre n'est pas très populaire. C'est également dommage, car l'idée de départ était plutôt bonne, et bien que j'apprécie l'auteur, parfois son optimisme est un trop dévastateur pour ses oeuvres.

Werber a voulu écrire un roman en phase avec son temps, sur des thèmes porteurs comme la pollution et le terrorisme, en y ajoutant la part de merveilleux présente dans tous ses écrits.
Ce qui promettait une oeuvre d'actualité, laisse très rapidement un gout amer... L'écriture est bâclée. Werber tente constamment de faire de l'humour, mais ca ne dépasse que rarement le niveau scatologique...
Cette médiocrité narrative, qu'on ne retrouvait absolument pas dans ces premiers romans, gâche totalement le plaisir de la lecture.
Un raté.

Ce livre est une nouvelle fois la confirmation que, selon moi, tout le meilleur de Werber figure dans le recueil de nouvelles L'arbre des possibles et dans le premier tome de la trilogie des Fourmis... le problème, c'est que dans tous les romans que j'ai lus de lui, ce sont les toujours les mêmes idées qui sont reprises... J'ai eu du mal de le terminer, j'ai trouvé ça long et par moment, ça part dans tous les sens... Une nouvelle fois déçue, je vais donc en rester là avec Werber... Dommage...

J'ai adoré " Les fourmis" quand il est sorti. J'ai adoré " Les thanatonautes". Mais les autres oeuvres de Bernard Werber me déçoivent toujours. J'essaie de trouver pourquoi ! Car j'achète tous ses livres. le " miroir..." aurait besoin d'être retravaillé. le ventre mou, bête noire des auteurs, que Bernard Werber redoute, fait perdre son rythme au roman. Il a de bonnes idées, il sait raconter, mais l'histoire s'étiole. J'attendais de savoir de quelles expériences Cassandre avait été victime. Il a fallu attendre 600 pages. Trop long! Tout le reste est intéressant, j'apprécie les critiques de notre société ( même si j'en ai assez de les retrouver partout : dans les sketches des humoristes, dans les films, dans les livres) et j'aime vraiment le passage sur les visions du futur. Il n'empêche que l'ensemble aurait pu être concentré en moitié moins de pages. C'est le rôle des amis et de l'éditeur de conseiller le romancier pour que son livre soit dynamique, réduit à l'essentiel, dans le sens étymologique du terme.

Beaucoup de mots pour rien

J'aime beaucoup Bernard Werber. J'ai commencé avec "Les fourmis" (absolument génial!!! surtout le 1), et ensuite j'ai lu tout ses livres un par un. Son style n'est pas extraordinaire, mais j'aimai ses histoires, et ce qu'elles voulaient nous montrer.

Mais là, je trouve que son oeuvre s'essouffle. Il se répète, nous rabâche les même chose sans arrêt. En lisant ce livre, j'ai eu l'impression d'être prise pour une imbécile, sentiment tout à fait désagréable!
L'histoire a très peu d'intérêt, et je trouve Cassandre, l'héroïne, particulièrement antipathique.

Il est temps que M. Werber se renouvelle un peu...

Depuis la trilogie des Fourmis, j'ai toujours été une grande fan de Werber. Sa façon de traiter les sujets, d'essayer de nous faire réfléchir à nos modes de vie et de pensée m'avait toujours intéressé. Mais depuis quelques années, en fait depuis "Le mystère des Dieux" et "Le papillon des étoiles", j'avoue ne plus adhérer totalement au style
Lien : http://www.tulisquoi.net/le-..

Quand je pense à Werber, je me dis que j'adore "les Fourmis" ! J'adore ce livre et ne peut m'empêcher de l'encenser !
Mais forcément, quand on aime un auteur, on essaie de lire ce qu'il a fait d'autres.

Le Miroir de Cassandre était un cadeau, et c'est peut-être la raison qui m'a poussé à aller jusqu'au bout.

L'histoire est téléphoné, les personnages peu sympathiques, et on a parfois l'impression qu'il essaye de nous faire la promo de son recueil de nouvelles "l'arbre des possibles", qu'il doit posséder en stock chez lui et qu'il tente de refourguer en collant ici de grossiers clins d'oeil à la louche. (Recueil de nouvelles qui était déjà un peu pénible)

Bref, je l'ai lu, je l'ai posé, et je ne pense pas le relire un jour.
Quitte à se payer un bon Werber, achetez les Fourmis (et pis c'est tout !)